ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
La commission municipale du 10/5/2021 sécurité, mobilité, environnement, dirigée par Monsieur Bruno Monti avait donné un avis défavorable à l’extension de cette décharge, elle a été suivie hier soir par tout le conseil municipal, majorité comme opposition.
C’est la 1ère fois depuis des décennies les élus de Claye-Souilly donne un avis défavorable à l’extension d’une décharge et prennent enfin en considération les demandes de la population qui n’en peut plus de voir les espaces agricoles autour de Claye-Souilly envahis par des décharges qui y stockent les ordures des autres.
La nouvelle municipalité montre sa volonté de protéger notre environnement et notre association s’en réjouit.
L’ouest et le sud de l’Ile de France doivent prendre en charge leurs propres déchets et ne pas continuer à les envoyer en majorité au nord-ouest 77 autour de Claye-Souilly et de Meaux.
Souhaitons que d’autres communes conscientes de la dégradation de notre territoire suivent ce bon exemple.
L’avenir nous le dira……
Les déchets des autres
il faut bien les mettre quelque part
pourquoi pas chez vous
puisque vos élus y sont favorables ?
Liste des élus présents ou représentés lors du conseil municipal du 7/5/2021 qui ont donné un avis favorable à l'extension de la décharge ECT
https://www.annetsurmarne.com/wp-content/uploads/2021/05/Cr-2021-05-07.pdf
L’entreprise ECT demande l’autorisation d’étendre sa décharge ISDI d’Annet sur Marne sur plus de 24 hectares (dont 19 de stockage de déchets inertes), en face d’un lotissement, c’est plus de 8.8 millions de tonnes de déchets supplémentaires qui devraient y être stockées, soit environ 350 000 camions de 25 tonnes qui viendraient déverser ces déchets entre fin 2021 et janvier 2025, à raison d’environ 420 camions/jour 5 jours sur 7.
Ce sont Mr et Mme Gérard et Catherine Rauscent 9 rue Kellermann à Annet sur Marne qui vont céder les terres agricoles à ECT.
La majorité des déchets proviendra des départements 75, 91,93,94,95.
Pour mémoire dans ce type de décharge ISDI, les déchets sont déversés à même le sol sans récupération des jus de décharges (lixiviats) qui se dirigent vers le milieu naturel (nappe phréatique et cours d’eau).
Ici les jus de décharges (lixiviats) se dirigeront vers le fossé de Montigny, affluent de la Beuvronne, rivière qui se rejette dans la Marne en amont proche du captage d’eau dans la Marne qui fournit en eau potable près de 550 000 habitants, captage qui est situé également à Annet sur Marne.
La carte qui suit vous permettra de mieux cerner ce dossier.
L’emplacement de la décharge actuelle et de son extension sont entourées en rouge.
Au milieu de la zone en bleu foncé se trouvent le fossé de Montigny, puis la Beuvronne.
En bas de la carte un carré bleu indique la station de pompage d’eau dans la Marne (sous l’ile Demoiselle).
Extrait de l’annexe 10 Page 47 du dossier mis en consultation sur le site de la préfecture
Le dossier est consultable sur le site de la préfecture
https://www.seine-et-marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-et-cadre-de-vie/ICPE-carrieres/Enregistrement/ANNET-SUR-MARNE-77-410-societe-E.C.T-MISE-A-DISPOSITION-DU-PUBLIC-du-05-mai-au-07-juin-2021
Et en version papier à la mairie d’Annet sur Marne
vous pouvez adresser vos observations
sur le registre ouvert en mairie d’Annet sur Marne
ou
à la préfecture sur l'email suivant :
ud77.driee-if@developpement-durable.gouv.fr
Dans le bulletin municipal d’avril dernier un article d’une page était consacré au sauvetage de 300 Grenouilles et Crapauds qui auraient été déplacés des alentours de Roissy vers Souilly.
Bien que faisant partie du comité de suivi notre association n’a jamais été invitée lors des dits transferts de ces amphibiens.
Force est de constater aujourd’hui que nous ne trouvons trace ni des grenouilles, ni des crapauds dans la mare censée les recevoir.
Il faut dire que l’endroit n’était peut-être pas idéal pour recevoir ces amphibiens. Cette mare est située au bord du ru des Grues dont l’état ne cesse de se dégrader.
Pour mémoire le ru des Grues reçoit les eaux parfois non traitées de la station d'épuration de Villeparisis, longe le canal de l'Ourcq près de Morfondé, puis passe à la rosée et traverse l'arrière de Souilly, pour se jeter dans la Beuvronne au niveau du centre d'épuration de Souilly.
Hier l’odeur du ru des Grues était pestilentielle quant à la couleur de l’eau vous pourrez constater par vous-même, il semblerait que ce ne soit plus une rivière mais plutôt comme disent certains « un égout à ciel ouvert ».
A Avon, près de Fontainebleau, le préfet Jean-Luc Marx a imposé à l’exploitant de l’usine de bitume la réalisation d’une évaluation des risques sanitaires en 2011.
Le préfet Thierry Coudert
va-t-il imposer la même étude
à l’exploitant de l’usine de bitume
d’Isles les Villenoy ?
L’avenir nous le dira…..
Extrait de l’arrêté préfectoral du 25/1/2001
Paru sur le site La Marne :
L'usine de goudron près de Meaux devra installer des filtres pour limiter les odeurs
Depuis plusieurs mois, des habitants d'Isles-lès-Villenoy se plaignent de sentir des odeurs très fortes provenant de l'usine de goudron toute proche.
L’usine de goudron est installée le long de la RD5 à Isles-lès-Villenoy. (©La Marne)
Par Audrey GruazPublié le 15 Mai 21 à 12:02
« Nous n’étions pas en train d’affabuler, il y a bien un souci de filtration ». Yves Giulianotti et plusieurs habitants d’Isles-lès-Villenoy avaient demandé à la Driee d’effectuer un contrôle des installations de l’usine de goudron, suite à de fortes odeurs récurrentes dans le village.
Un premier contrôle de l’usine a déjà eu lieu
Mardi 11 mai, ils ont obtenu une première réponse de la Direction régionale de l’environnement qui leur confirme qu’une inspection a bien eu lieu au sein de l’entreprise en question, le 5 mai.
« La société SPME s’est engagée à réaliser une campagne de mesures des débits d’odeurs afin d’identifier les sources potentielles de nuisances odorantes » explique la Driee dans un courrier adressé aux habitants. Ces mesures doivent être réalisées dans « un délai de six mois ».
En outre, la société SPME doit « mettre en place des filtres à charbon actif sur les évents de stockage de liants bitumineux ».
Les habitants sont invités à remplir un registre
Un registre devrait être installé en mairie d’Isles-lès-Villenoy afin que les habitants puissent indiquer les jours où ils ressentent ces odeurs.
L’entreprise souhaite en effet « être informée lorsque des personnes sont gênées par des odeurs, afin d’identifier quelles activités ou produits provenant de son établissement pourraient engendrer ces nuisances ».
Une première victoire pour les habitants de ce petit village qui ont subi ces derniers mois des odeurs très fortes.
La circulation à vélo a pris de l’essor avec la crise du Covid et pour satisfaire les demandes de leur population les communes vont devoir implanter plus de pistes cyclables.
Le projet de PLU à Claye-Souilly est l’occasion de revoir le circuit des pistes cyclables de notre commune et notamment d’éviter les coupures qui obligent les cyclistes à « partager » par endroits la route avec les automobilistes sur des axes très fortement empruntés.
A leur actif, dans cette commune d’un peu plus de 1000 âmes : 2 décharges l’une de déchets dangereux Terzeo, l’autre de déchets de bâtiment CIV, sans oublier l’entreprise CIV de traitement de déchets du BTP, une centrale à bitume et pas même un point de contrôle de la qualité de l’air sur l’école primaire proche de cette centrale et de la décharge.
Qui voudrait payer
l’implantation d’un point de contrôle de la qualité de l’air
sur l’école primaire ?
Une centrale à bitume qui semble toujours réglementée par un arrêté préfectoral qui date de 40 ans et qui contient seulement 5 pages (source site ICPE du ministère de l’écologie). https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0065.01263#/
Mais près de Fontainebleau à Avon il en est autrement, la centrale à bitume date d’avant 1974, le dernier arrêté préfectoral de 2008 compte 30 pages de prescriptions imposées à l’exploitant.
Mais près de Melun à Montereau sur le Jard, les arrêtés imposant des prescriptions complémentaires à l’exploitant sont plus complets celui de 2006 contient 30 pages et celui de 2019 compte 8 pages.
Pour tous renseignements complémentaires
nous vous conseillons de vous rapprocher
du sous préfet de Meaux
Nicolas Honoré
Ou de vos élus
Frédéric Hervier
Maire de Villenoy
Et
Olivier Morin et Véronique Pasquier
Conseillers Départementaux de ce canton
Paru dans le journal « La Marne »
Près de Meaux, des habitants réclament un contrôle de l'usine de goudron
Un groupe d'habitants du village d'Isles-lès-Villenoy, près de Meaux, se plaint d'odeurs très fortes qui proviennent de l'usine de goudron. Ils réclament des contrôles.
Des habitants d’Isles-les-Villenoy déplorent les odeurs qui émanent de l’usine de goudron, installée le long de la RD5. (©La Marne)
Par Audrey GruazPublié le 11 Mai 21 à 18:00
Certains habitent Isles-lès-Villenoy depuis quelques mois seulement, d’autres sont là depuis plusieurs dizaines d’années, mais tous s’accordent sur un point : les odeurs émanant de l’usine de goudron située en lisière de la commune sont insupportables ces derniers mois.
« On s’est demandé plusieurs fois d’où pouvait provenir cette odeur », nous raconte Fasia Kati. La jeune mère de famille, qui s’est installée dans le village en septembre dernier, explique que « certains matins, ça sent extrêmement fort, même fenêtre fermée ».
« Les enfants se pincent le nez pour aller à l’école »
Ce qui a vraiment alerté le jeune couple, c’est la vision de certains enfants se rendant à l’école du village en se pinçant le nez « tellement les odeurs étaient fortes. Des parents ont même retiré leur enfant de l’école à cause de cela » assure Fasia Kati.
L’usine de goudron est installée le long de la RD5 à Isles-lès-Villenoy. (©La Marne)
Un groupe d’habitants se crée spontanément
Intrigué par les odeurs, le couple interroge alors d’autres habitants et se rend compte qu‘ils ne sont pas les seuls à se plaindre. A plusieurs, ils décident alors de monter une pétition en ligne et de recueillir d’autres témoignages.
« Aujourd’hui, nous réclamons que la Driee [la direction régionale de l’environnement et de l’énergie, NDLR] fasse des contrôles de l’usine. Nous savons que nous ne pourrons pas la faire fermer et ce n’est pas ce que nous demandons. Nous voulons juste respirer correctement » commente Yves Giulianotti, qui poursuit : « nous ne sommes pas des spécialistes, nous demandons que des contrôles sérieux soient réalisés ».
Il habite le village depuis longtemps et a toujours connu l’usine.
Depuis plusieurs mois, les odeurs sont plus fortes et plus fréquentes. Ça prend à la gorge.
Yves Giulianottihabitant d'Isles-lès-Villenoy
Des dépôts noirs sur les murs
Durant plusieurs week-ends, le groupe d’habitants qui ne s’est pas constitué en association a arpenté les rues du village pour recueillir des signatures. « Certains nous ont dit qu’ils étaient obligés de nettoyer leurs murs et leur terrasse au Karcher pour retirer les dépôts noirs qui s’y collent » assure Yves Giulianotti.
« Nous continuerons à sensibiliser les habitants et à réclamer des contrôles à la Driee » précise Yves Giulianotti. Dans un récent courrier, la Driee lui a d’ailleurs confirmé que leur demande « va faire l’objet d’un examen de la part des services de la Driee Ile-de-France ».
Pour nourrir le méthaniseur, les intrants ou déchets solides (pulpes de betteraves, déchets végétaux…) seront stockés sur une surface égale à environ un terrain de foot (7200 m2) dans 3 silos non couverts. (1)
Extrait de la page 15 du dossier de demande d'enregistrement
Après avoir « nourri » le méthaniseur les déchets solides résiduels (digestats) seront stockés sur une plateforme ouverte de 295 m2, en cas de plaintes concernant les odeurs il pourra être « envisagé » un bâchage de cette plateforme. (2)
Circulez
Il n’y a rien à sentir !
Les futurs exploitants considèrent que les odeurs émises seront négligeables, d’ailleurs il est possible que les riverains puissent les confondre avec les épandages des parcelles alentours ou les odeurs du méthaniseur voisin situé à 1 km à l’est. (3)
Négligeable aussi la pollution de l’air par les centaines de camions et matériels agricoles qui viendront chaque année alimenter le méthaniseur.
Très ponctuels les émissions de gaz dans l'air :
le dossier est consultable sur le site de la préfecture
du 21/4 au 21/5/2021
Il est consultable également en version papier à la mairie de Marchemoret
vous pouvez indiquer vos observations sur le registre ouvert en mairie de Marchemoret
ou à la préfecture à l'aide de l'email suivant :
ut77.driee-if@developpement-durable.gouv.fr
Sources :