ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Extraits du rapport d'inspection
Lien vers le rapport complet
https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006520717
Dans son projet de PLU Jean-Luc Servières veut construire 40 logements sociaux sur des terrains appartenant des particuliers qui pour la majorité ne sont pas vendeurs, ceci près des écoles du centre ville rue du Maréchal Joffre, rue du GL Leclerc et rue de Verdun.
Ironie du sort dans son dernier bulletin municipal de juin 2023 à la page 34, le maire indique :
« que les services de la ville sont déjà en difficulté pour assurer l’accueil de la nouvelle population, que les écoles du centre ville sont saturées et que nous rencontrons des problèmes de circulation ».
La population n’y comprend plus rien
et attend que
Jean-Luc Servières s’explique :
Pourquoi le maire veut-il construire des logements sociaux là-même où les écoles sont saturées, où il y a des problèmes de circulation et où l’air est pollué comme l’explique l’association Respire ?
Paru sur le site La Marne :
Air pollué dans les écoles de Seine-et-Marne : la santé des enfants en danger
Selon une analyse de l'association Respire rendue mi-février 2022, la pollution en Île-de-France est deux fois supérieure aux nouveaux seuils recommandés par l'OMS.
Les écoles de Villeparisis sont très touchées par la pollution., comme la plupart des établissements de la région, selon une étude parue mi février 2022. (©Mairie de Villeparisis)
Par Louis Gohin
Publié le 21 Avr 22 à 6:00
La Marne
L’air est trop pollué pour les enfants de Seine-et-Marne, comme par exemple à Villeparisis et Claye-Souilly. Dans son analyse rendue mi-février 2022, l’association Respire compare les taux de polluants en Île-de-France aux seuils recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Résultat : la pollution est plus de deux fois plus importante que le maximum conseillé. C’est le cas dans toutes les écoles de Villeparisis, à quelques kilomètres de Paris et de Roissy. C’est aussi vrai dans plusieurs écoles de Claye-Souilly.
Pollution : les enfants menacés en Île-de-France
Sur la carte publiée par l’association Respire, les villes classées en qualité de l’air « mauvaise » sont deux fois au-dessus du maximum recommandé par l’OMS. Celles considérées comme « passables » sont entre une et deux fois le maximum.
Les parents d’élèves réagissent après cette nouvelle. « C’est grave et inquiétant pour la santé de nos enfants », déclare Céline Lambert, présidente de l’association Parents d’élèves indépendants (PEI), à l’école Ernest Renan de Villeparisis.
À l’école Barbara, la mère d’élève Samia Dath ajoute : « C’est peut-être pour cela que certains de nos enfants sont asthmatiques et toujours malades ? Cela ne devrait pas exister. L’asthme de mon fils s’accentue depuis trois ans, je comprends mieux pourquoi à présent. »
« Les parents devraient emmener leur enfant à vélo ou en trottinette. Beaucoup les déposent en voiture alors qu’ils habitent à deux minutes à pied. Il faut aussi que les pouvoirs publics fassent quelque chose. On ne peut pas laisser les choses en l’état. Nos enfants vont finir par développer des problèmes. »
Les résultats sont plus alarmants qu’avant, parce qu’on a changé de méthode pour faire les mesures. Concrètement, on sait aujourd’hui que l’impact de la pollution sur la santé est encore plus grave que ce qu’on pensait. « On n’aurait pas obtenu ces résultats en suivant les anciens critères : l’OMS a drastiquement abaissé ses seuils », explique Toni Renucci de l’association Respire.
Des rues interdites aux voitures devant les écoles
L'actuelle municipalité de Villeparisis a réservé certaines voies aux piétons notamment aux heures d’entrée et de sortie d’école. C’est fait, du moins, dans quatre écoles. Devant République, l’avenue a été fermée aux voitures à ces heures. C’était au départ un essai, mais c’est maintenant définitif. « Au début, des automobilistes protestaient ou se garaient en double file, puis on s’est habitué », explique Michel Coulanges.
À Barbara, un agent gère maintenant les traversées et les stationnements intempestifs. Un radar pédagogique permet, accessoirement, à la mairie de savoir à quelles heures ont lieu le plus d’excès de vitesse. « Nous envoyons la police municipale avec des jumelles et c’est très dissuasif », ajoute Michel Coulanges. Un stop a aussi été aménagé.
La rue a ensuite été fermée devant Anatole France et Séverine, aux horaires critiques. La mairie est, enfin, en train de préparer un rond-point aux abords de l’école Freinet, au bout de l’allée de Maulny.
Que faire ?
Selon l’association Respire, pour réduire la pollution il faudrait réduire la circulation aux abords des écoles : piétonisation, restrictions aux heures de passage des enfants ou toute la journée. On peut aussi mesurer la pollution en temps réel dans les écoles par des capteurs de CO2 et utiliser des purificateurs d’air.
Les associations locales sont d’accord avec ces conseils. L’association Adenca, à Claye-Souilly, demande de son côté que soient implantés des points de contrôles de la qualité de l’air près des écoles de la ville. Elle souhaite aussi qu’une école soit construite à Souilly, pour éviter les déplacements jusqu’à Claye. Contactée à ce sujet, la mairie de Claye-Souilly ne nous a pas répondu.
À Villeparisis, l’association écologiste EB2V déclare : « Il faut interdire le trafic de poids lourds dans la ville le week-end. » Michel Coulanges, maire adjoint chargé de la police municipale, répond : « Nous ne sommes pas tellement gênés par les poids lourds, mais plutôt par des fourgonnettes. »
Ma voiture ou la santé de mes enfants ?
Trois polluants ont été analysés aux abords des écoles par Airpariph entre 2013 et 2019 : le NO2, les PM10 et les PM2,5. Les NO2 proviennent en bonne partie du trafic routier, explique Toni Renucci. Les PM, elles, ont plusieurs origines : trafic routier, chauffage au bois et autres industries… « Les PM2,5 sont les plus dangereuses car elles pénètrent dans l’organisme à partir des poumons et s’attaquent à nos organes », ajoute Toni Renucci.
Il y a tout de même une bonne nouvelle : selon Respire, la pollution a globalement tendance à se réduire entre 2013 et 2019, bien que les niveaux restent très au-dessus de ce que recommande l’OMS. Mais le trafic routier et, peut-être, aéroportuaire pourrait bien augmenter dans les prochaines décennies.
Ma voiture ou la santé de mes enfants : faut-il choisir ?
Extraits du rapport d'inspection
Lien vers le rapport complet :
https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006501808
Extrait de l’inspection du 5/4/2023
Constat n°1 Etat des matières stockées
Lien vers le site ICPE pour consulter le rapport complet :
https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees?page=1
Eugène Derveloy est l’un des députés qui protesta contre la dérivation des eaux de certaines rivières de Seine et Marne pour l’alimentation de la capitale, il habita jusqu’à 1892 à Villevaudé et fut conseiller général du canton de Claye-Souilly.
Le département de Seine et Marne
dépossédé de ses rivières (1)
Extrait article paru dans le bulletin :
Les rivières de Provins vont êtres captées et dérivées vers Paris.
La question devant le Sénat séance du 1/3/1917
Les protestations de M.M. Gaston Menier et Regismanset (1)
Pour la protection des rivières de Seine et Marne
La ville de Paris est autorisée à déposséder le département de Seine et Marne de ses trois pittoresques rivières de la région de Provins, la Voulzie, le Durteint et le Dragon, dont les sources vont êtres captées et dérivées pour concourir à l’alimentation de la capitale en eau potable.
Ainsi en avait décidé la Chambre des Députés à sa séance du 4 octobre 1916 malgré la vive opposition de MM. Derveloy et Dumesnil, députés de Seine et Marne.
La question est venue en discussion le 1er mars 1917 au Sénat. Elle y a donné lieu à d’intéressants débats qu’on lira ci-après, dont la reproduction est empruntée au compte-rendu du Journal officiel.
La Haute Assemblée a, sans s’arrêter aux plus légitimes protestations des sénateurs seine et marnais, cédé à son tour aux arguments des représentants de la ville de Paris.
Solution regrettable à tous points de vue, comme M. Gaston Menier la surabondamment démontré dans un discours très documenté.
En effet, un prochain avenir prouvera que, du fait de l’accroissement progressif des quantités d’eau potable nécessaires à Paris, une autre solution s’impose tous les jours davantage ; elle consiste en la réalisation d’un vaste projet d’ensemble, assurant le débit quotidien de plus d’un million de mètres cubes d’eau à provenir des nappes souterraines des vals de la Loire, voire même des cours de la Seine et de la Marne : les progrès de la science ont permis de doter les eaux de rivières, par des procédés récents d’épuration, de filtration et de stérilisation dont M. Gaston Menier a cité maints exemples, d’une innocuité que ne possèdent pas toujours les eaux transportées des sources aux canalisations urbaines.
Il apparaît bien que c’est un résultat discutable, dans les cas insuffisant et précaire, et sans profit certain pour la santé publique de Paris, qu’une des plus verdoyantes régions de la Brie va se voir spoliée de ses éléments de prospérité.
Mais la partie était perdue d’avance dans cette lutte du plus faible contre le plus fort.
Une proposition d’attente, soutenue par M. Le Sénateur Regismanset, tendait à envoyer l’examen de la question après les hostilités, c’est-à-dire à une époque où la ville de Paris devra arrêter le programme des grands travaux qu’elle aura à entreprendre à la fin de la guerre. Cette sage proposition elle-même n’a pas prévalu.
De sorte que les intérêts, encore mal compris, de la ville de Paris l’emportent sur ceux, pourtant si respectables des populations briardes.
Quoi qu’il soit, il faut espérer que ce sera le dernier appel fait aux rivières de la grande banlieue parisienne, de Seine et Marne en particulier, et que Paris finira par résoudre bientôt le gros problème de son alimentation sans plus détourner à son usage, les uns après les autres, les cours d’eau qui sont la richesse naturelle des départements voisins de la capitale.
Mars 1917
(1) Source : Médiathèque de Meaux
Biographie de Monsieur Derveloy qui fut conseiller général du Canton de Claye-Souilly :
http://www.claye-souilly-decouverte.com/article-5299704.html
Extrait de l'inspection
Lien vers le rapport complet :
https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006501808