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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 19:11

 

 

TOUCHE  PAS  A  MA   VIE 

 

 

Les populations

ne veulent plus être les otages de projets insensés !

 

C’est ce qui ressort  des commentaires de la pétition

du Collectif  « Sauvons la Dhuis »

Pour la vérité sur la radioactivité et les pollutions du Fort de Vaujours

 

Les « élites » qui dirigent ce pays

vont-elles prendre en compte les demandes des populations ?

 

Les intérêts financiers des multinationales

ne doivent pas être préservés

au détriment de la santé des populations. 

 

Pas de paroles, mais des actes :

une dépollution totale du site puis une fermeture définitive 

avec interdiction d’y effectuer toutes activités.  

 

 

signez la pétition qui à ce jour dépasse les 77 000 signatures

 

 

http://www.change.org/FortdeVaujours

 

 

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 08:51

 

 

Pourquoi

l’ETAT français

 n’a--t-il pas dépollué entièrement

le site de

l’ancien CEA Courtry-Vaujours,

alors que la loi l’y oblige ? 

 

A vous de juger

 

 

   

Article L110-1 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT

I. - Les espaces, ressources et milieux naturels, les sites et paysages, la qualité de l'air, les espèces animales et végétales, la diversité et les équilibres biologiques auxquels ils participent font partie du patrimoine commun de la nation.

II. - Leur protection, leur mise en valeur, leur restauration, leur remise en état et leur gestion sont d'intérêt général et concourent à l'objectif de développement durable qui vise à satisfaire les besoins de développement et la santé des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Elles s'inspirent, dans le cadre des lois qui en définissent la portée, des principes suivants :

1° Le principe de précaution, selon lequel l'absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l'adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l'environnement à un coût économiquement acceptable ;

2° Le principe d'action préventive et de correction, par priorité à la source, des atteintes à l'environnement, en utilisant les meilleures techniques disponibles à un coût économiquement acceptable ;

3° Le principe pollueur-payeur, selon lequel les frais résultant des mesures de prévention, de réduction de la pollution et de lutte contre celle-ci doivent être supportés par le pollueur ;

4° Le principe selon lequel toute personne a le droit d'accéder aux informations relatives à l'environnement détenues par les autorités publiques ;

5° Le principe de participation en vertu duquel toute personne est informée des projets de décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement dans des conditions lui permettant de formuler ses observations, qui sont prises en considération par l'autorité compétente.

III. - L'objectif de développement durable, tel qu'indiqué au II, répond, de façon concomitante et cohérente, à cinq finalités :

1° La lutte contre le changement climatique ;

2° La préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources ;

3° La cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations ;

4° L'épanouissement de tous les êtres humains ;
5° U
ne dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables.

IV. - L'Agenda 21 est un projet territorial de développement durable.

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000026849052&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20140117

 

 

Nous remercions   

les 72 000 personnes 

qui ont signé

  la pétition du Collectif Sauvons la Dhuis

Pour la vérité 
sur la radioactivité et les pollutions  
du Fort de Vaujours

Les associations ont besoin de votre soutien

Signez la pétition 

http://www.change.org/fortdevaujours

 

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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 16:30

 

Pourquoi projette-t-on de détruire

les chênes

de la forêt régionale de Montgé en Goële :

injustice environnementale ? 

 

La faute aux exploitants de carrières,

à l'ETAT et aux élus ?

A vous de juger

 

Au sud 77

dans la forêt de Fontainebleau on plante un chêne.

http://www.biosphere-fontainebleau-gatinais.fr/evenements/22205

 

Au nord 77

dans la forêt régionale de Montgé en Goële

on projette de  détruire les chênes.

http://adenca.over-blog.com/article-va-t-on-detruire-la-foret-de-montge-en-goele-120903989.html

http://adenca.over-blog.com/article-destruction-de-la-foret-regionale-de-montge-en-goele-un-desastre-annonce-120928421.html

 

 

Injustice environnementale ?

 

 

A vous de juger 

 

 

MONTG2 EN GOELE 10.11.2013 VUE PRISE DE ST MARD

Forêt régionale de Montgé-en-Goële

 

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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 09:55

Nous remercions   

les 62 000 personnes 

qui ont signé

  la pétition du Collectif Sauvons la Dhuis

Pour la vérité 
sur la radioactivité et les pollutions  
du Fort de Vaujours

Les associations ont besoin de votre soutien

Signez la pétition 

http://www.change.org/fortdevaujours

Reportage France 3

http://www.youtube.com/watch?v=uP-0Yv1hxTc

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 14:31

 

 

Les services de l'ETAT ont choisi le département des Yvelines pour effectuer la 1ère étude sanitaire de zone en Ile de France, département où l'espérance de vie est la

plus élévée d'Ile de France.

 

 

Pour vous les bouseux du 77 

on verra après

dans quelques années peut-être

s'il reste encore de l'argent.

 

 

Pas d'études sanitaires = pas de problèmes pour vos élus

 


 

 

ORS Ile de France :

Extrait Profils de santé Seine et Marne (base de données élaborées en 2012)

 

La situation du territoire de santé de Seine-et-Marne

Ce tableau permet de comparer le territoire de santé à la moyenne française, à la moyenne de la région, à la valeur la plus basse et la plushaute parmi l’ensemble des territoires de santé.

 

  ORS Profil SANTE 2012

 

 

1/ Nombre de personnes âgées de moins de 20 ans pour 100 personnes (2009), Insee/RP - 2/ Nombre de personnes âgées de 75 ans et plus pour 100 personnes (2009), Insee/RP - 3/ Nombre de foyers fiscaux non imposables pour 100 foyers fiscaux (2010), Direction Générale des Finances Publiques/Impôt sur le revenu - 4/ Nombre d’ouvriers pour 100 cadres et professions intellectuelles supérieures dans la population active de 15 ans ou plus ayant un emploi (2009), Insee/RP - 5/ Nombre de jeunes de 20-29 ans non diplômés pour 100 personnes de 20-29 ans (2009), Insee/RP - 6/ Nombre de familles monoparentales pour 100 familles ayant des enfants de moins de 25 ans (2009), Insee/RP - 7/ Nombre de naissances vivantes dont la mère est âgée de moins de 18 ans pour 1 000 naissances vivantes

(2009-2011), Insee, État civil - 8/ à 13/ Taux standardisés de mortalité sur la population France entière au RP2006 pour 100 000 (2007-2009), Inserm-CépiDc, Insee - 14/ Taux standardisé de mortalité sur la population France entière au RP2006 pour 100 000 femmes (2007-2009), Inserm-CépiDc, Insee - 15/ Nombre de décès d’enfants de moins de 1 an pour 1 000 naissances vivantes (2009-2011), Insee, État civil - 16/ à 20/ Taux standardisés d’admissions en ALD sur la population France entière au RP2006 pour 100 000 personnes (2008-2010), Cnamts, CCMSA, CNRSI, Insee - 21/ à 24/ Taux standardisés de mortalité sur la population France entière au RP2006 pour 100 000 personnes (2007-2009), Inserm-CépiDc, Insee - 25/ Nombre de médecins généralistes libéraux pour 100 000 habitants, Drees, ASIP-Santé, RPPS 2012, Insee - 26/ Nombre de chirurgiens-dentistes libéraux pour 100 000 habitants, Drees, ASIP-Santé, RPPS 2012, Insee - 27/ Nombre d’infirmiers libéraux pour 100 000 habitants, Drees, ASIP-Santé, répertoire Adeli 2012, Insee.

S=secret statistique

* = effectifs annuels moyens

** = France incomplète (sans les régions Champagne-Ardenne et Lorraine)

 

http://www.ors-idf.org/dmdocuments/2013/profil_77.pdf

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 20:22

Nous remercions   

les 48 000 personnes 

qui ont signé

  la pétition du Collectif Sauvons la Dhuis

Pour la vérité 
sur la radioactivité et les pollutions  
du Fort de Vaujours

Les associations ont besoin de votre soutien

Signez la pétition 

http://www.change.org/fortdevaujours

 

 

 

 

Extrait article paru sur le site France Nucléaire :

Histoire des irradiés pour la France

 

Sans aucun esprit de couleur politique il sera traité ici des conséquences humaines relatives aux manquements du devoir de sécurité et protection par l'Etat Français envers les personnels ayant participé aux essais nucléaires de la France pendant la période de 1960 à 1996.
Pendant cette longue période au cours de laquelle se sont déroulés 210 essais tous les Gouvernements, quelques soient leurs appartenances politiques, sont responsables devant des Citoyens qui ont loyalement servie la France dans les moments où elle en avait besoin pour permettre son indépendance de défense et donc sa liberté.
Le sujet n'est absolument pas d'être pour ou contre le nucléaire mais de faire connaître à l'opinion publique les manquements de l'employeur "Etat Français" à ses obligations de sécurité vis à vis de la santé de ses employés et de faire reconnaître la responsabilité juridique et morale de l'Etat pour permettre les indemnisations et la reconnaissance officielle des Vétérans Français atteints dans leurs chairs (et les familles de disparus trop tôt par cancers) sans qui la France n'aurait pu obtenir sa liberté et son libre arbitre dans le monde.

Bien que le nombre des civils et militaires qui ont participé aux essais nucléaires de la France, entre le 13 février 1960 et le 27 janvier 1996, n'ait jamais été rendu public on estime à 150.000 le nombre de personnes qui ont assisté aux 210 essais nucléaires français. Unepremière étude médicale réalisée par les associations sur 720 vétérans montre que 30% d'entre eux sont atteints de cancers, contre 17% de la population nationale du même âge !

Nombreux sont ceux qui font état de graves problèmes de santé, notamment cancéreux, mais aussi ophtalmologiques et cardiovasculaires. Les mêmes problèmes de santé se retrouvent aussi bien chez les personnes militaires, les civils du CEA et des entreprises sous traitantes d'originemétropolitaine, que chez nos citoyens de Polynésie française ou encore chez les populations qui ont été employées dans les sites algériens du Sahara.
De plus, des informations alarmantes font également état de problèmes sanitaires inexpliqués dans les populations vivant à proximité des anciens sites d'essais nucléaires français, notamment celles des oasis proches de Regganeet des îles et atolls polynésiens proches de Mururoa et Fangalaufa.
Contrairement à ce qui est avancé habituellement par les autorités françaises, les conséquences des expériences nucléaires sur la santé sont loin d'être négligeables. Les témoignages abondent de vétérans ou d'anciens travailleurs décédés dans la force de l'âge de pathologies que certains médecins n'hésitent pas à attribuer à la présence de leur patient sur un site d'essais nucléaires.
Des dizaines de vétérans ont, depuis des années, engagé des procédures en justice pour obtenir droit à pension ou à indemnisation en réparations aux préjudices qu'ils attribuent aux essais nucléaires. La plupart des procédures se terminent en fin de non recevoir, les autorités judiciaires exigeant du plaignant la preuve scientifique du lien entre son état de santé actuel et sa participation à des essais nucléaires.

 

Les mêmes pathologies se retrouvent chez les vétérans et les populations qui ont vécu à proximité des sites d'essais nucléaires des autres puissances. C'est le cas notamment aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, mais aussi en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux Fidji.
Dans ces différents états, les gouvernements ont pris des dispositions concrètes pour faire droit aux revendications de leurs ressortissants. Ainsi, depuis la fin des années 1950, les Etats-Unis ont mis en place un suivi médical spécifique des populations des îles Marshall et ont créé un fonds d'indemnisations pour les populations déplacées de ces atolls. Le 25 avril 1988, le Sénat américain a adopté uneloi d'indemnisation des vétérans exposés aux radiations, en établissant la présomption d'un lien avec le service pour des maladies dont souffrent les vétérans ayant été exposés aux radiations. Cette loi américaine, révisée en août 2001, a ainsi défini uneliste de dix-huit maladies cancéreuses. En Nouvelle-Zélande, le gouvernement a mis en route, en septembre 2001, uneétude sur un groupe de cent vétérans utilisant la méthode des tests radiobiologiques, permettant d'affirmer l'exposition aux radiations. Un système de prise en charge des vétérans et de leurs descendants a également été mis en place. Le gouvernement australien a publier en août 2001, la liste nominative des personnes affectées aux essais britanniques sur son territoire (environ 16 500). Il a également accordé un budget de 500 000 dollars pour des études épidémiologiques et radiobiologiques. Le gouvernement britannique a décidé de réviser ses propres études épidémiologiques.

La France n'a toujours rien reconnu !!!

Vérité et justice : une loi pour les victimes des essais nucléaires

Bien que la France ait arrêté ses expériences nucléaires le 27 janvier 1996 et démantelé le Centre d'expérimentation nucléaire du Pacifique, les conséquences sanitaires subies par les personnels et par les populations proches des anciens sites d'essais continuent toujours à se développer. Dans les pays ayant un système démocratique semblable au nôtre et affectés par les conséquences de leurs essais nucléaires, des actions et des législations spécifiques ont été mises en place :

- les États-Unis ont adopté depuis plusieurs dizaines d'années un ensemble législatif (régulièrement mis à jour) accordant des réparations aux vétérans et aux populations voisines des sites des Marshall et du Nevada ;
- le Royaume-Uni dispose également d'unelégislation spécifique pour ses vétérans ;
- l'Australie a commandité officiellement uneétude de santé sur les Australiens qui avaient participé aux essais britanniques et un système de réparation a été négocié avec Londres pour indemniser les populations aborigènes ;
- la Nouvelle-Zélande finance uneétude sur l'ADN de ses vétérans des essais permettant de déterminer d'éventuelles lésions du système génétique. Elle a également mis en place un suivi sanitaire spécifique gratuit pour les enfants de vétérans.

Nous considérons que toute expérience nucléaire produit les mêmes effets sur l'être humain et son environnement biologique, qu'elle soit américaine, soviétique, anglaise, chinoise ou... française !

Nous pensons que la France s'honorerait en assumant ses responsabilités vis-à-vis de tous ceux qu'elle a exposés à ses expériences nucléaires.

 

http://francenucleaire.skyrock.com/338008092-Histoire-des-irradies-pour-la-France.html

 

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 12:16
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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 18:19

 

 

Nous remercions   

les 36 000 personnes 

qui ont signé

  la pétition du Collectif Sauvons la Dhuis

Pour la vérité 
sur la radioactivité et les pollutions  
du Fort de Vaujours

Les associations ont besoin de votre soutien

Signez la pétition 

http://www.change.org/fortdevaujours

 

 

 

Extrait article paru sur le site France Nucléaire :

 

Contre le silence de l'armée française sur les cancers éventuellement liés aux essais nucléaires.

LE RÉVEIL DES IRRADIÉS


U
ne association de «vétérans des essais nucléaires», en contact avec 380 malades, plus de 3000 membres Vétérans et 1155 contacts, dénonce l'inertie de l'armée. Elle réclame une étude épidémiologique sur tous les personnels civils et militaires qui ont été exposés depuis 1960.

13 février 1960, dans le Sahara. Gerboise bleue, la première bombe atomique française, vient d'être testée avec succès. «Hourra pour la France!» s'écrie le général de Gaulle. Gérard Dellac effectue alors son service militaire au 620e groupement des armes spéciales. Un officier lui demande de le conduire en Jeep au «point zéro», à l'endroit exact où l'explosion nucléaire a eu lieu quelques heures auparavant. Pour y planter un drapeau tricolore ! A pei
ne arrivés sur place, un hélicoptère les survole et leur ordonnede s'en aller immédiatement. De retour à la base de Reggane, en Algérie, on les passe au compteur Geiger et on découvre des poussières radioactives dans les cheveux. Direction la douche, pour décontamination.


«Je
ne suis même pas allé à l'infirmerie. Rien !» raconte aujourd'hui Gérard Dellac. En 1991, trente et un ans plus tard, un médecin diagnostique chez lui un cancer de la peau (lésions spino-cellulaires) sur le visage. Gérard Dellac subira au total neuf opérations, dont l'uneau cours de laquelle un chirurgien lui enlèvera l'oreille droite. Ce plombier du Tarn demande alors réparation à l'armée. L'affaire traîne. En janvier 2001, la Cour des pensions le déboute. En ces termes: «Le livret médical porte trace d'une irradiation. [...] Ce facteur peut constituer un risque supplémentaire de cancer de la peau au même titre que le soleil». Il est donc «impossible de déterminer une relation directe et certainede cause à effet». L'affaire attend toujours d'être jugée en appel.

Le cas de Gérard Dellac n'est pas unique. Créée en juin 2001, l'AVEN (Association des Vétérans des Essais Nucléaires) (1) regroupant plus de 3000 membres Vétérans est en contact avec plus de 380 malades anciens militaires, salariés du CEA (Commissariat à l'é
nergie atomique). Ou avec leur veuve... Aucunecertitude scientifique, mais beaucoup de questions. Et surtout la volonté de «faire la lumière sur l'impact sanitaire des essais nucléaires», comme l'explique Bruno Barrillot, l'un des animateurs de l'association et auteur de l'Héritage de la bombe (2). «Ceux qui nous contactent sont évidemment ceux qui ont des problèmes. Quatre cents cas, c'est important mais pas forcément significatif. Mais unechose est certaine: il y a véritablement matière à aller plus à fond dans les études médicales», affirme le Docteur Jean-Louis Valatx, président de l'association et ancien médecin militaire.
.....
 

 

Les yeux fermés

C'est pourtant en Algérie que les essais nucléaires se sont le plus mal passés. Les conditions de l'époque laissent songeur. Ainsi, u
ne«note de service», classée «secret», précisait la dotation en «lunettes spéciales» pour le «jour J»: à l'exception des «expérimentateurs appelés par leurs fonctions à observer l'explosion», l'armée prévoyait «unepaire de lunettes pour 40 personnes environ»... Mieux, «les membres des familles de militaires ou fonctionnaires présents à Regganesont autorisés à assister à l'explosion». Suivent les consignes de sécurité : «le personnel se tiendra assis par terre, le dos tourné à l'explosion, les yeux fermés et masqués par un bras replié [...] Le personnel devra éviter d'exposer la peau nue (mains dans les poches, utilisation du chèche)». Ça, c'était pour uneexplosion en temps normal.

Rien n'était prévu pour les fiascos. Comme celui du 1er mai 1962, lors de l'essai «Béryl» à In-Eker (Algérie). Un test sous-terrain pour lequel un tun
nel avait été creusé dans unemontagne granitique, la Taourirt Tan Afella, au nord de Tamanrasset. Au moment du tir de l'arme atomique, les calculs des physiciens se sont révélés faux. Plus forte que prévue, l'explosion a fait sauter le bouchon du puits. Michel Dessoubrais, appelé au 621e groupement des armes spéciales, y était: «Avec ma patrouille, nous étions à une dizainede kilomètres. Le sol tremblait et une très grande flamme horizontale est sortie de la montagne. Puis un grand nuage de fumée noire. Ce n'était pas normal, mais nous ne savions pas quoi faire. Nous avons mis nos masques à gaz et nous sommes restés près de trois heures sur place. Des gars en combinaison sont arrivés pour faire des prélèvements et nous ont dit de foutre le camp». Les neufs militaires sont décontaminés: «Sous la douche, deux gars m'ont frotté pendant plus de trois heures. Et on m'a rasé les cheveux.» Une semaine plus tard, les soldats sont transférés à l'hôpital Percy de Clamart, en région parisienne. «On nous a mis dans le pavillon des officiers, avec des gendarmes à l'entrée.» Pendant près de trois mois, les examens se succèdent, jusqu'à deux ou trois prises de sang quotidiennes. «On ne nous a jamais donné aucun résultat», assure Michel Dessoubrais, aujourd'hui retraité dans l'Indre.


Libéré, Michel Dessoubrais obtient u
ne pension d'invalidité temporaire (trois ans) à 10 %. «Des séquelles? Ce que je sais, c'est que nos deux premiers enfants sont morts à la naissance. Mais ce n'est peut-être pas à cause de cela», dit-il. Michel Muller était également sur place le 1er mai 1962, comme pilote d'hélicoptère. Il est aujourd'hui aveugle, mais le ministère de la Défense estime que sa cécité «n'est pas imputable au service». L'accident de l'essai «Béryl» aurait pu tourner à l'affaire d'Etat: deux ministres assistaient en effet au tir et ont directement été touchés par les retombées: Pierre Messmer, ministre des Armées, et Gaston Palewski, ministre de la Recherche scientifique. A 85 ans, le premier se porte bien; le second est mort d'un cancer en 1984, convaincu d'être unevictime d'In-Eker.

Plus de 76 000 person
nes concernées


Comment savoir? «Il n'y a jamais eu aucu
ne étude sur les anciens militaires et civils des essais nucléaires», regrette Florent de Vathaire, épidémiologiste de l'Inserm. Ce chercheur de Villejuif étudie leur impact sur la santé de la population polynésienne, qui aurait pu être victime de retombées radioactives entre 1966 et 1974. «Nous avons pu constater qu'il n'y a pas eu de gros problèmes, explique-t-il. Mais maintenant nous voulons aller plus loin, avec une étude plus finesur les cancers de la thyroïde. Or, nous n'avons aucun financement public pour le faire...». «Rien n'autorise à dire que les vétérans n'ont pas été contaminés lors des essais, mais rien nele prouve non plus. Ce qui est sûr, c'est que certains sont psychologiquement traumatisés» (Comme d'habitude le nucléaire n'est pas dangereux sauf pour la santé mentale, c'est unedécouverte russe due à Tchernobyl), dit le député (PS, Nord) Christian Bataille (qui fait partie du lobby pronucléaire), coauteur d'un rapport parlementaire sur les essais nucléaires français. Cet élu reconnaît qu'il «sera peut-être nécessaire de procéder à uneétude épidémiologique sur l'ensemble de cette population».
Nota : Cet Elu est coauteur d'un rapport parlementaire sur les essais nucléaires français, rapport qui n'a pas étudié les effets sur la santé, mais à quoi est-il payé ?!!!
Voir ------> Commission d'enquête sur les essais nucléaires en Polynésie française. 


«U
ne telle étude est l'une des principales revendications de l'association des Vétérans», confirme Bruno Barrillot. D'autres pays ont donné l'exemple. L'Australie et la Nouvelle-Zélande, directement concernés par les essais britanniques, ont entamé de vastes recherches. En Grande-Bretagne, les militants de la British Nuclear Veterans Association ont contraint le gouvernement à réexaminer le dossier. Aux Etats-Unis, Washington reconnaît depuis 1988 le «principe de présomption», dispensant les malades de faire la preuve que leur affection est due à leur participation aux essais ou leur simple présence à proximité. Mais dans la réalité les vétérans atomiques sont rarement indemnisés. L'association des Vétérans réclame que la France se dote d'unelégislation similaire....
 


Par Jean-Dominique MERCHET

(1) AVEN Siège Social
Association des Vétérans des Essais Nucléaires
187, montée de Choullans
69005 LYON.
Tél.: 04 78 36 93 03. 
Sur le Net: www.aven.org
E-mail : aven@aven.org


 

http://francenucleaire.skyrock.com/338533180-Le-Reveil-des-Irradies.html

 

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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 13:37
L’Etat protège
 les terres  dans l’Ouest Parisien 
Mais que fait-il dans l’Est Parisien ?
Protégera-t-il
nos terres agricoles et nos forêts 
au nord-ouest 77
sur la butte de l’Aulnaye à Villevaudé et sur la Butte de Montgé ?

 

Paru sur le site Bioaddict.fr :
Le plateau de Saclay classé zone agricole et forestière protégée

Le Plateau de Saclay vient d'être classé zone de protection naturelle, agricole et forestière par décret publié au Journal officiel du 31 décembre 2013. Ce territoire de 2400 hectares de terres agricoles est donc désormais préservé de l'urbanisation. L'établissement public chargé de l'aménagement du plateau de Saclay, et du projet de campus scientifique, va élaborer un programme d'action favorisant l'exploitation agricole, la gestion forestière, la préservation et la valorisation des espaces naturels et des paysages du plateau, précisent dans un communiqué commun les ministères de l'Ecologie, de l'Egalité des territoires, et de l'Agriculture. Ce programme sera construit en concertation avec les collectivités locales et l'ensemble des parties prenantes. Il devra être exemplaire en privilégiant les circuits courts agricoles et les cultures biologiques dans un intérêt à la fois environnemental et de santé des populations. Stéphane Le Foll , ministre de l'Agriculture,se réjouit de ce décret qui est selon lui en parfaite adéquation avec les dispositions qu'il a souhaité intégrer à la loi d'Avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt, afin de lutter contre l'artificialisation des sols et protéger les terres agricoles, en particulier en Île-de-France 

http://www.bioaddict.fr/flashinfos/le-plateau-de-saclay-classe-zone-agricole-et-forestiere-protegee-f4797.html

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 16:27

 

 

 

 

Pourquoi

aucuns contrôles des métaux lourds

dans le Basse Beuvronne ?

 

 

 

 

Observatoire de l’eau

Qualité des cours d’eau en Seine et Marne

Fiche de synthèse des 87 points de mesures du réseau départemental de surveillance des cours d’eau (édition 2013) http://eau.seine-et-marne.fr/library/87-points-surveillance-2013

 

Pour extrait p14 :

« Nature des mesures et prélèvements réalisés sur la station

…. Métaux :

Deux fois par an, sur 9 stations du réseau de surveillance sélectionnées selon pour la

sensibilité de leur bassin versant (zone industrielle, activités ICPE de type traitement de

surface, phénomène de ruissellement pluvial important…), le LDA réalise des analyses de

recherche des métaux suivants : arsenic, cuivre, nickel, plomb, chrome, cadmium et zinc. »

 

Les 9 stations sont les suivantes :

Beuvronne Gressy et Biberonne Compans ( avant déversement des eaux dans le Canal de l’Ourcq)

Ru de la Voulzie  Jutigny (RCO)

Grand Morin Pommeuse (RCS)

Marsange Presles en Brie (RCB)

Ecole Pringy (RCO)

Seine St Fargeau-Ponthierry (RCO)

Loing Souppes sur Loing  (RCS)

Grand Morin Tigeaux (RCS)

Auxence Vimpelles (RCS)  

 

Abréviation :le Laboratoire Départemental d'Analyse (LDA)

 

 

Qui sélectionne

les réseaux de surveillance de la qualité des eaux ?

 

Qui a décidé qu'il n'était pas utile

de faire des contrôles de métaux lourds

dans la Basse Beuvronne  ?

 

 

-alors que son affluent  « La Reneuse » reçoit les eaux de ruissellement  de l’Aéroport de  Roissy  et de la plus importante  zone industrielle de l’Est Parisien  Mitry-Compans

- alors que son affluent le ru des Grues reçoit les eaux de ruissellement des industries de Villeparisis et de l’ancienne décharge illégale « Les Remblais Paysagers » 

- alors que cette rivière reçoit les eaux de ruissellement en provenance des décharges ISDI de Villevaudé, Annet sur Marne, Fresnes sur Marne et de la décharge ISDND Veolia Claye-Souilly

- alors qu'un site pollué (Wabco Claye-Souilly) borde cette rivière.

 

 

Pour tous renseignements complémentaires contactez vos élus.

 

 


 

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