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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 16:27

SANTE ENVIRONNEMENT

 

Monsieur le Maire de St Mesmes

acceptera-t-il l’implantation d’un point de contrôle du bruit par Bruitparif ?

 

 

Par arrêté interpréfectoral du 11/12/2013 la commune de St Mesmes  est incluse dans le Plan de Gêne Sonore d’Aéroport de Roissy.

http://www.advocnar.fr/sites/resources/files/Evenements/Evenements%202013/Arrete%20PGS%20CDG%2011667%20du%2011%20dec%202013.pdf

 

 

 

Accueillir une station de contrôle du bruit sur sa commune

c'est une chance de faire reconnaître les nuisances

et de pouvoir en demander la réduction.

 

Cette station ne coûtera rien à la commune, c’est Bruitparif qui financera.

 

 

 

Copie du courrier adressé hier à Monsieur le maire de St Mesmes

st mesmes station bruit

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 10:31

 

 

 

Paru sur le site Sauvons la Dhuis :

 

 

 

IMPORTANT - PETITION : Pour la vérité sur la radioactivité et les pollutions du Fort de Vaujours

Voici la nouvelle pétition en ligne du Collectif "Sauvons la Dhuis" :

Après nos combats victorieux pour sauver la trame verte de la Dhuis de la destruction, le collectif "Sauvons la Dhuis" a de nouveau besoin de vous.

Oui, nous comptons sur vous afin de nous aider à empêcher ce qui pourrait devenir l'un des plus gros drames sanitaires de l'Est Parisien.

Aux portes de Paris, sur un ancien site militaire utilisé pour développer des détonateurs de bombes atomiques, des projets sans aucune garantie pour la santé des populations, sont sur le point de voir le jour.

À cheval sur la Seine-Saint-Denis et la Seine et Marne, ce site connu pour ses pollutions radioactives et chimiques se nomme le Fort de Vaujours.
Pour que la vérité soit révélée, pour la santé de nos enfants et de nos petits enfants, aidez nous en signant et en diffusant notre pétition "Pour la vérité sur la radioactivité et les pollutions du Fort de Vaujours".

 

SIGNER LA PÉTITION EN LIGNE SUR CHANGE.ORG A L'ADRESSE SUIVANTE :

Pétition pour la vérité sur la radioactivité et les pollutions du Fort de Vaujours

Cette pétition est adressée aux préfets de Seine-Saint-Denis et de Seine et Marne ainsi qu'aux députés et sénateurs du parlement français.

A quelques kilomètres de Paris, le long de la promenade de la Dhuis et sur les communes de Courtry, Coubron et Vaujours, trône le Fort de Vaujours.

Cette ancienne fortification militaire a été utilisée de 1951 à 1997 par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) pour y développer les détonateurs des bombes atomiques de l'armée Française…….

 

Comme en 2001, nous re-demandons la mise en place d'un réel périmètre de protection afin que le site soit absolument protégé et qu'aucune occupation des sols et d'exploitation des sous-sols ne soient autorisées.

Nous demandons avec force que toute la lumière soit faite afin de déterminer les causes exactes des taux anormaux de décès par tumeurs sur la commune de Courtry.

Enfin, nous demandons la mise en place, dans les plus brefs délais, d'une commission d'enquête parlementaire relative aux conséquences des expérimentations nucléaires réalisées au sein du Centre d'études du Commissariat à l'Énergie Atomique de Vaujours-Courtry ainsi qu'aux risques liés aux projets portés par Placoplâtre et la Communauté d'Agglomération de Marne et Chantereine.

SIGNER LA PÉTITION EN LIGNE SUR CHANGE.ORG A L'ADRESSE SUIVANTE :
Le collectif SAUVONS LA DHUIS - http://sauvons.dhuis.fr

·                                 Nature Environnement 77

·                                 Villevaudé... Demain

·                                 Les Abbesses de Gagny-Chelles

·                                 Environnement 93

·                                 ADENCA

·                                 Les Amis de Carnetin

·                                 AJT Rando

·                                 Marne et Gondoire à Vélo

 

Lien vers l’article complet :

http://sauvons.dhuis.fr/post/2014/01/07/IMPORTANT-PETITION-%3A-Pour-la-v%C3%A9rit%C3%A9-sur-la-radioactivit%C3%A9-et-les-pollutions-du-Fort-de-Vaujours 

 

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 20:06

Conférence ZERO WASTE FRANCE.

Les meilleures pratiques sur la réduction et la gestion de nos déchets.

BOBIGNY - samedi 1er février 2014

 

 

 

Trois associations franciliennes exposeront un état des lieux de l'impact actuel des déchets sur leur territoire :

- ADENCA pour la giga décharge de Claye-Souilly (77),

- Le Collectif 3R pour l'incinérateur d'Ivry-sur-Seine (94),

- ARIVEM pour le centre de transfert de Romainville (93) et son projet de giga TMB,

- Environnement 93 pour les actions en cours sur le territoire de la Seine-Saint-Denis,

- Le CNIID pour une synthèse des enjeux sur le territoire national.

 

 

 pour consulter le programme complet :

http://arivem.free.fr/crbst_101.html

 

 

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 14:14

 

 

espérance de vie en idf

 

 

Où en est-on plus de 10 ans

 après la fermeture du CEA de Courtry-Vaujours

dans ces deux départements du 93 et 77

où l'espérance de vie est le plus faible d'Ile de France ?

 

Adenca avait demandé

une étude sanitaire au nord-ouest 77 autour de tous ces sites à risques

sa demande a été refusée 

 

Mais dans l’Ouest Parisien, département des Yvelines,

 où l’espérance de vie est la plus élevée d’Ile de France

la demande d’étude sanitaire a été acceptée

et est en cours de réalisation.

 

Les élus des Yvelines

 travaillent-ils plus en concertation avec les associations

et soutiennent-ils plus fermement leurs demandes ?

A vous de juger

 

 

 

Paru sur le site de l’Assemblée nationale :

 

N° 2516 
ASSEMBLÉE NATIONALE 
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 
ONZIÈME LÉGISLATURE 
Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 27 juin 2000. 
PROPOSITION DE RÉSOLUTION

visant à la création d'une commission d'enquête relative aux expérimentations nucléaires réalisées au centre d'études du commissariat à l'énergie atomique de Vaujours-Courtry ainsi que sur les mesures propres à réduire les risques pour les habitants et l'environnement.

(Renvoyée à la commission de la production et des échanges, à défaut de constitution
d'u
ne commission spéciale dans les délais prévus par les articles30 et 31 du Règlement.) 
présentée 
par MM. André ASCHIERI, Noël MAMÈRE, Mme Marie-Hélè
ne AUBERT, MM. Yves COCHET et Jean-Michel MARCHAND, 
Députés.

Energie et carburants. 

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs, 
Des expérimentations nucléaires commandées sous la IVRépublique et poursuivies sous la Ve République ont été effectuées dans le plus grand secret entre 1955 et 1960 au centre d'études du commissariat à l'é
nergie atomique de Vaujours-Courtry. 
Dans ce fort construit après la guerre de 1870, des spécialistes, procédant à des tirs de simulation, ont mis au point la partie explosive de la première bombe atomique française, " gerboise bleue ", qui explosera en 1962 à Regga
ne dans le Sahara algérien. 
Le Gouver
nement a décidé de fermer le site militaire de Vaujours en 1997. L'Office pour la protection contre les rayonnements ionisants (OPRI), chargé d'effectuer des contrôles, concluait en 1998 que le niveau minimum d'assainissement de la radioactivité résiduelle fixé par la direction générale de la santé était conforme pour accueillir des activités industrielles. 
Or, à la veille de la mise en vente du site, les résultats de cette enquête sont très préoccupants pour les populations. Le préfet de Sei
ne-Saint-Denis a même imposé des servitudes tendant à interdire la construction d'écoles, de logements ou de centres aérés. 
La prise de conscience du danger potentiel d'u
ne exposition excessive aux rayonnements ionisants a conduit des autorités scientifiques indépendantes comme la commission internationale de protection radiologique (CJPR), créée en 1928, à fixer des normes réglementaires pour les limites de doses. En France, les normes légales de radioprotection qui s'inspirent des normes européennes donnent une limite de 1 millisivert par an. Or, la dose reçue à Vaujours s'élève aujourd'hui à 1,6 millisivert par an. 
Les expositions à des doses plus ou moins élevées de rayon
nements ionisants peuvent avoir des effets à long terme sous la forme de cancers et leucémies. Des experts médicaux ont justement constaté que les populations autours du centre présentent des affections de la thyroïde (caractéristiques d'une irradiation) plus importantes qu'ailleurs. 
Il est possible que cela provien
ne des explosions effectuées à l'air libre entraînant la projection de particules d'uranium radioactives à l'extérieur du fort. 
Il semble que l'impartialité qui doit normalement entourer toute enquête de ce type - du moins la séparation de l'évaluation et de la gestion du risque - n'a pas été respectée, au regard de la composition de la commission d'enquête. 
Au-delà d'u
ne contre-expertise, une étude épidémiologique visant à déceler tout risque pour la santé publique doit être mise en place et devra définir sur un plan géographique les populations concernées. Parallèlement, une étude d'impact sur l'environnement du site et des villes environnantes devra être réalisée, la nouvelle législation l'impose. 
Pendant plus de cinquante ans, cultivant le secret défense, les autorités ont délibérément caché les risques que comportent de telles expériences ; le secret étant malheureusement l'écran que l'on oppose aux citoyens et à son légitime désir d'information sur des sujets aussi lourds que le nucléaire. 
C'est pourquoi nous demandons que soient ouvertes les archives du commissariat à l'é
nergie atomique et du ministère de la Défense sur ce sujet afin d'informer les populations. 
Le principe de précaution tend à s'imposer en Europe dans les domai
nes de l'environnement et de la santé. Prévention et précaution sont les deux facettes de la prudence qui s'impose dans toutes les situations susceptibles de créer des dommages, particulièrement dans des domaines qui, comme le nucléaire militaire ou civil, engage les générations futures pour des milliers d'années. 
L'application du principe de précaution requiert des dispositifs à la fois fiables et transparents. L'impartialité des enquêtes est donc doublement nécessaire. 
Enfin, il paraît souhaitable que Vaujours et les villes environnantes soient inscrites sur la liste nationale des sites pollués. 
U
ne commission d'enquête permettra de mettre en lumière les conditions dans lesquelles ont été prises, sans mesures de protection, les décisions d'expérimentations. Elle établira également les risques éventuels de contamination et les effets de ceux-ci sur la santé, permettant ainsi à l'Etat de prendre les mesures qui s'imposent. 
Sous le bénéfice de ces observations, nous vous demandons, Mesdames et Messieurs, d'adopter la proposition suivante.

PROPOSITION DE RÉSOLUTION 
Article unique

En application des articles 140 et suivants du Règlement, est créée une commission d'enquête parlementaire de vingt-cinq membres relative aux conséquences des expérimentations nucléaires réalisées au centre d'études du commissariat à l'énergie atomique de Vaujours-Courtry ainsi que sur les mesures propres à réduire les risques pour les habitants et l'environnement. 
2516 - Proposition de résolution relative aux expérimentations nucléaires réalisées au centre d'études du commissariat à l'é
nergie atomique de Vaujours-Courtry (commission de la production)


© Assemblée nationale

 

http://www.assemblee-nationale.fr/11/propositions/pion2516.asp

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 13:20

Paru dans le journal de l’environnement :

Sites & Sols

Le gouvernement détricote à nouveau le droit de l’environnement

Le 03 janvier 2014 par Stéphanie Senet

Dernière nouveauté: "les zones d'intérêt économique et écologique"

Publiée ce 3 janvier au Journal officiel, la loi habilitant le gouvernement à simplifier et sécuriser la vie des entreprises ouvre la porte à de nouvelles entorses au droit de l’environnement, au nom d’un «intérêt économique majeur». 

C’est un énième détricotage du droit de l’environnement que vient d’opérer le gouvernement, à travers la loi du 2 janvier 2014 qui «l’habilite à simplifier et sécuriser la vie des entreprises». Son article 16, en particulier, lui offre désormais la possibilité de revoir, par ordonnance, l’actuel régime juridique auquel tout projet d’aménagement est normalement soumis, notamment en matière d’évaluation environnementale.

Cette disposition crée en effet de nouvelles «zo
nes d’intérêt économique et écologique», que la loi décrit comme des «zones présentant un intérêt majeur pour l’implantation d’activités économiques dans lesquelles les enjeux environnementaux font l’objet d’un traitement anticipé».

Fruit d’un amendement déposé par le gouvernement au Sénat le 2 décembre dernier, cet article n’a curieusement fait l’objet d’aucun débat, ni à l’Assemblée ni au Sénat. Dès sa publication, ce 3 janvier, de nombreux juristes spécialistes de l’environnement ont tiré le signal d’alarme, comme l’avocat Arnaud Gossement, qui s’étonne que «cette mesure n’ait jamais été ni débattue ni même évoquée lors des Etats généraux de modernisation du droit de l’environnement».

Une nouvelle version de l’évaluation environnementale

En résumé, ce dispositif permet au préfet de région de délimiter ces «zones d’intérêt économique majeur» dans lesquelles les enjeux environnementaux feront l’objet d’un nouveau traitement. Au programme: la création d’un diagnostic environnemental réalisé en amont par l’aménageur, comportant un inventaire détaillé des espèces et des habitats protégés, ou encore la réalisation d’un plan d’aménagement, là encore par l’aménageur, et dont les conditions de l’évaluation environnementale et de l’enquête publique pourront être revues par ordonnance. L’évaluation environnementale pourra donc concerner plusieurs projets économiques au sein d’une même zone. A noter que ce dispositif est prévu à titre expérimental pour une durée de trois ans.

«En l'état actuel des choses, l'intérêt de ces zones apparaît très incertain, tant pour les acteurs économiques qui pourront ainsi dépendre d'une évaluation anticipée établie par un autre, que pour l'environnement dont l'évaluation se fait fort difficilement à un seul instant t», analyse Arnaud Gossement.

«Le gouvernement tente de sécuriser juridiquement des projets économiques tout en allant à l’encontre de la jurisprudence. Cela ne tiendra pas la route devant les tribunaux», décrypte de son côté Raphaël Romi, professeur en droit de l’environnement à l’université de Nantes, pour le JDLE.

Une disposition contraire au droit communautaire et à la Constitution?

«Ces dérogations au droit communautaire de protection des espèces et des habitats sont contraires à la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne, qui prévoit des dérogations, lorsqu’il existe un intérêt public majeur, uniquement par espèce, par projet et par zone et non sur un territoire global», poursuit-il.

 

Même impasse juridique avec l’enquête publique, «puisque le principe de participation du public est protégé au niveau constitutionnel par l’article 7 de la Charte de l’environnement».

Mais l’entorse la plus importante reste, selon Raphaël Romi, la possibilité que se réserve le gouvernement de revoir l’ouverture des recours juridictionnels, contre le plan d’aménagement ou le diagnostic environnemental par exemple. «La suppression d’un recours juridictionnel est contraire à la Convention européenne des droits de l’homme. Mais cette mesure permettra au gouvernement de réduire les possibilités et les délais de recours, dans le même esprit que ce qu’il a déjà fait en 2013 en matière de contentieux de l’urbanisme (1)», relève-t-il. «Il s’agit d’un détricotage pur et simple du droit de l’environnement, volontaire et inexcusable».

L’Etat à la place des intercommunalités?

De son côté, l’avocat François Benech, spécialiste des questions d’aménagement, d’environnement et d’urbanisme, note que «le gouvernement détricote très vite ce qui est par ailleurs tricoté lentement, depuis des années, pour renforcer les dispositifs de protection mis en place à l’échelon intercommunal, et en particulier le schéma de cohérence territoriale, dit Scot». Selon lui, «l’article 16 va totalement à l’encontre du mouvement qui a été lancé pour permettre aux élus locaux d’aller plus loin dans la protection des terres agricoles et naturelles, en balayant potentiellement leurs compétences au profit des préfets de région».

Notons que les ministères de l’écologie et du logement n’ont pas donné suite aux demandes de précisions formulées par le JDLE. Mais si cet amendement est jusque-là passé inaperçu à l’Assemblée ou au Sénat, gageons qu’il devrait très bientôt faire parler de lui, à l’occasion de quelques recours devant les tribunaux.

(1)par une ordonnance du 18 juillet 2013 et un décret du 1er octobre 2013

 

http://www.journaldelenvironnement.net/article/le-gouvernement-detricote-a-nouveau-le-droit-de-l-environnement,41257?xtor=EPR-9

 

 

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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 18:03

 

 

 

La rubrique d’Alain : 

 

Agroforesterie à la Ferme du Gué au Prieur de Claye Souilly

 

Isabelle Godard creusant le sillon d'une agriculture biologique et pérenne, veut faire le pari, comme d'autres en France de l'agroforesterie.

Qu'est-ce que c'est ?           

Il s'agit d'un mode d'exploitation agricole où l'on associe la plantation d'arbres et les cultures.

Ce procédé n'est pas nouveau, avant que l'on décide d'industrialiser la terre et qu'elle soit urbanisée par le remembrement, il était naturel. L'arbre était un compagnon naturel et commun des champs.

Qu'est-ce que cela apporte ? Que des plus.

Les arbres de retour en milieu champêtre apportent leur collaboration dans plusieurs domaines :

·         Réserve de biodiversité

·         Habitat pour la faune locale et les auxiliaires de cultures (insectes oiseaux…)

·         L'amélioration des sols et de leur vitalité

·         Récupération en profondeur de matières azotées

·         Protection des cultures

·         Apport de matière organique

·         Augmentation des réserves d'eau

·         Lutte contre l'érosion

·         Stockage de carbone (bois et sol)

·         Amélioration des rendements

Exemple  (©agroof )

 ExempleAgro


Dans la pratique, il s'agira d'effectuer la plantation de nombreux arbres (sur de tels projets la densité moyenne va jusqu'à 50 arbres à/hectare), et ceci a bien sûr un coût.


Comment pouvons-nous l'aider dans ce projet ?

 

Isabelle a d'ores et déjà présenté son projet et la Chambre d'agriculture et la Région ont accepté d'accorder des aides dans ce domaine en octroyant une subvention permettant la réalisation de ce projet sous condition d'un apport personnel de 5000 Euros que son entreprise naissante n'est pas capable de supporter.

 

Comment pouvez-vous soutenir ce projet ?

 

Nous pouvons intervenir en organisant une collecte de fonds solidaire par le biais de l'association "Les Potiront" (http://lespotiront.e-monsite.com/) qui garantira son utilisation.  L'association va de son côté solliciter les instances locales susceptibles d'apporter leur aide à ce projet. Si vous êtes intéressé à faire vivre ce projet, vos idées sont les bienvenues veuillez nous adresser un petit message à l'adresse suivante:

agroforesterie.claye.souilly@gmail.com

 

Nous vous tiendrons au courant de l'évolution de ce projet humain, écologique et bon pour l'emploi local.

 

Merci d'avance et Bonne et heureuse année 2014

 

Pour aller plus loin :

http://agroof.net/agroof_ressources/presse_2008/alteragri_2008_p10.pdf

http://agroof.net/agroof_ressources/documents/garance_n86.pdf

http://agroof.net/agroof_ressources/documents/chambreinfo_2009.pdf

http://www.agroforesterie.fr/index.php

 

 

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3 janvier 2014 5 03 /01 /janvier /2014 18:31

 

 

Meilleurs voeux pour 2014

 

 

Cormoran2.1.2013 alain entre souilly et gressy

 

Cormoran sur une branche de gui au bord du Canal de l'Ourcq entre Souilly et Gressy 

(photo Alain 2/1/2014)

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2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 21:33
Paru sur actu-environnement :
Le blog des experts
Sdrif 2030 : la bombe à retardement du transport aérien en Île-de-France

L'économie francilienne se nourrit des échanges internationaux, et le Sdrif 2030 consacre le Grand Roissy comme porte d'entrée principale à la Région Île-de-France. Sébastien Trollé revient sur la politique du "tout-Roissy" et une alternative bien encombrante.

Avis d'expert  |  Transport  |  Aujourd'hui à 14h57  |  Actu-Environnement.com

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Sébastien Trollé
Auteur de l'ouvrage sur les nuisances aérien
nes ''Les Poisons du Ciel''.
Directeur commercial des Éditions Cogiterra.

    

La lecture du Schéma directeur d'Île-de-France pour 2030 (Sdrif 2030), adopté par le conseil régional le 18 octobre 2013, révèle le fort intérêt que porte la Région au développement du transport aérien et à ses infrastructures dédiées. Car l'économie régionale, tertiarisée, dans un contexte de mondialisation, dépend pour partie des échanges internationaux et de l'implantation de fonctions stratégiques de très haut niveau international.


Une économie dopée par les échanges internationaux 

Selon le Sdrif, Paris serait la 3ème ville de congrès au monde, l'Île-de-France serait la 2ème métropole mondiale pour l'accueil des sièges d'organisations internationales, elle serait même classée au 1er rang des projets d'implantation de centres de recherche. Le classement "Global Destination Cities Index 2013", classe Paris au 3ème rang des villes les plus visitées au monde, avec 13,92 millions de touristes étrangers.

Dans ce contexte, le rôle pivot que jouent les aéroports franciliens constitue un atout. Avec 234.067 mouvements d'avions à Paris-Orly, 497 127 à Paris-CDG, et 88,8 millions de passagers en 2012, un record, le transport aérien résiste bien à la crise. D'ici à 2030, la DGAC prévoit 217.000 mouvements annuels supplémentaires sur les aéroports franciliens, selon une hypothèse de croissance du trafic de 1,2% par an. Eurocontrol, pour sa part, avance une hypothèse de croissance de 2,8% par an, soit 593.000 mouvements supplémentaires.

Un développement que la Région Île-de-France souhaiterait accueillir en son sein, grâce à des capacités techniques aéroportuaires extensibles : le plafonnement à Paris-Orly pourrait être remis en cause, les réserves de capacités à Paris-CDG sont grandes (la saturation technique de Roissy-CDG interviendrait aux alentours de 2025, à cadencement des aéronefs constant), et il est possible d'y construire une cinquième piste.


Le Grand Roissy, déclaré Territoire d'Intérêt Métropolitain 

Présenté dans le Sdrif comme l'un des principaux moteurs du développement économique de la Région, leGrand Roissy a été déclaré Territoire d'Intérêt Métropolitain. Le pôle de Roissy dispose ainsi d'un cadre institutionnel volontariste pour accélérer son développement : objectifs d'aménagement et secteurs d'application prioritaires, concentration des moyens de tous les acteurs autour d'une vision commune et solidaire, contrôle de cohérence des projets.

Les ambitions pour le Grand Roissy sont grandes et la liste des projets impressionnante : développement de la plateforme aéroportuaire, RER B+, ligne 17 du Grand Paris Express, ligne CDG-Express, ligne TGV Roissy-Picardie, interconnexion avec la future ligne TGV Paris-Normandie, gare TGV Fret à Goussainville, extension du parc des expositions de Paris Nord Villepinte, enrichissement de l'offre hôtelière, commerciale et de loisirs, International Trade Center, développement de parcs d'activités...

Paris, métropole mondiale, s'appuiera sur le développement polycentrique de la région Île-de-france, et le Grand Roissy aura pour mission d'être une porte d'échanges avec l'international.


Le Sdrif 2030 confirme le choix de la Région pour le “tout-Roissy” 

S'il est justifié de nourrir des ambitions économiques pour les territoires, et que le secteur des transports ait son rôle à jouer, deux impasses trahissent un certain dogmatisme de la part des auteurs du Sdrif 2030 :
1 - l'état actuel de saturation environnementale des aéroports existants est habilement nié, à la faveur du sacro-saint "tout-Roissy",
2- certaines solutions alternatives de moindres nuisances, taboues, n'ont pas été mentionnées.

Et pourtant, les auteurs du Sdrif estiment porter “le projet de la transition à l'aune du développement durable” et se préoccuper du cadre de vie des Franciliens.L'ambition revendiquée est même “d'établir un nouveau modèle de développement”... Mais pour l'aérien, c'est le conformisme qui a été retenu.

Étonnamment, le Sdrif dresse un diagnostic plutôt réaliste de la difficulté sociale et environnementale àconcentrer tout le trafic aérien sur un petit territoire, particulièrement dense : bruit et pollution atmosphérique problématiques, vols de nuit à très fort impact sanitaire, coût environnemental supporté par les populations les plus modestes, dépendance déraisonnable du territoire aux énergies fossiles, pression foncière excessive sur les terres agricoles encore disponibles, saturation du territoire...


De sombres perspectives environnementales pour l'Île-de-France 

Pire, de l'aveu des auteurs du Sdrif 2030, les perspectives de croissance du trafic aérien sont problématiques, notamment en raison de la quête de densification de l'habitat en Île-de-France : aux abords des grands aéroports, le Sdrif recense 74 secteurs majeurs de densification urbaine et 89 secteurs d'urbanisation nouvelle, localisés dans les zones de dépassement du seuil réglementaire de 55dB.

Outre les secteurs couverts par un Plan d'Expostion au Bruit, éligibles à des règles d'urbanisme spécifiques, mais assez peu protectrices en définitive, le Sdrif passe sous silence la carte non-administrative du bruit, qui concerne les populations survolées à plusieurs dizaines de kilomètres des aéroports. Là aussi, la densification est à l'oeuvre et exposera les populations aux pollutions.

Concernant l'aérien, le Sdrif 2030 n'apporte pas de solutions suffisantes pour protéger les Franciliens. Les mesures d'évitement des nuisances sont dérisoires face à l'augmentation annoncée du trafic : maîtrise des déplacements (mensonge), augmentation du taux d'emport (insuffisant), report modal air-rail (le plan TGV français est à l'arrêt et le TGV permet tout autant de drainer des clients supplémentaires à Roissy-CDG), réduction des nuisances à la source grâce aux évolutions techniques (très long terme) et aux procédures d'approche (aléatoire), plafonnement du nombre de mouvements à Roissy-CDG à l'horizon 2030 (lorsque les capacités techniques maximales seront atteintes), réduction du nombre de vols la nuit (de 0h à 5h30 seulement), valorisation des gisements de calme au sein des zones bruyantes, tels que les massifs forestiers (risible).


Une vision sacrificielle du développement, parfaitement assumée 

Reconnaissons que certaines influences chez les auteurs du Sdrif ont pu s'exprimer et souligner la vision sacrificielle du projet de la Région : les nuisances aériennes pour certains, le développement économique pour d'autres. Le Grand Roissy sera bien un moteur économique pour l'Île-de-France, dans son ensemble, et le confortement du hub aéroportuaire francilien permettra de soulager d'autres régions, voire d'autres pays du bruit et de la pollution chimique.

    


    

Malheureusement, ces "incidences positives", mentionnées dans le Sdrif 2030, se font au prix de la concentration des nuisances au sein d'un territoire très urbanisé, et donc, au prix de la maximisation "des incidences négatives" sur le plan social et environnemental. Sans compensation économique suffisante pour les victimes, d'ailleurs, dont le parcours à l'emploi et la mobilité sont en décalage par rapport à l'économie aéroportuaire. Et ce, malgré les 160.000 emplois recensés au sein du coeur de pôle du Grand Roissy, un des tout premiers pôles créateurs d'emplois en France.


Le gigantisme aéroportuaire peine à nourrir ses victimes 

Le Sdrif 2030 présente nombre de mesures, évoquées ou appliquées depuis plus de 10 ans, et destinées à"réduire la fracture entre un pôle de richesse et une population fortement fragilisée" : mécanismes de péréquation, optimisation de l'accès à l'emploi, politique de transports collectifs, formation des populations limitrophes… Les politiques publiques en la matière peinent à donner les résultats escomptés, et ce, malgré le niveau de développement actuel de Roissy-CDG et la vitalité de l'emploi à faible niveau de qualification dans le transport et la logistique.

Pour satisfaire le besoin en emplois, localement, le Sdrif préconise de diversifier l'économie locale en réindustrialisant le territoire et en exploitant davantage le potentiel des terres agricoles encore présentes, sans pour autant diluer ni affaiblir l'économie aéroportuaire.

De plus, certaines justifications au gigantisme aéroportuaire sont contestables sur le plan économique : le Sdrif 2030 souligne le développement anarchique de la zone de Roissy, caractérisé par des concurrences territoriales et un morcellement du territoire, aux dépends des réserves foncières, des terres agricoles, de la fluidité des échanges et de la compétitivité de la zone d'influence.


L'alternative au “tout-Roissy” est toujours fondée 

Si le projet du Grand Roissy sait être convaincant par certains aspects (dynamique territoriale positive, des projets d'infrastructures pertinents, attraction des investissements étrangers...), certains renoncements aux principes fondateurs du Sdrif imposent un rééquilibrage en faveur de complémentarités plus durables et supportables.

Tout d'abord, le Sdrif rappelle un principe qui doit orienter les décisions d'aménagement : éviter les“territoires exclusivement servants” en Île-de-France. Ensuite, le périmètre géographique à considérer pour le Sdrif doit dépasser les limites administratives de la région, tant les complémentarités interrégionales peuvent être créatrices de valeur.

Le propos est illustré avec les “grands flux logistiques” dont l'organisation doit intégrer les principaux corridors européens et se concevoir à l'échelle du Bassin parisien. Le Sdrif souligne d'ailleurs l'éloignement de Paris-CDG de l'axe rhénan européen.

Enfin, situation économique oblige, le Sdrif rappelle la nécessité de “miser sur la transformation de ce qui existe déjà, pour le conforter, le compléter ou le revisiter”, plutôt que de systématiquement penser à des infrastructures nouvelles. Une fois encore, les transports sont cités en exemple, avec un intérêt marqué pour “la réaffectation de certaines infrastructures dont le rôle au sein du réseau mérite d'être redéfini.”


Paris-Vatry, complémentaire de Roissy-CDG 

Sans être mentionné au Sdrif 2030, l'aéroport Paris-Vatry et sa plateforme logistique multimodale air/fer/route reviennent en tête des solutions possibles pour renforcer le pôle aérien d'Île-de-France, avec la garantie de faire sauter un des verrous environnementaux. Situé à 120 kilomètres de la Région parisienne, l'aéroport a longtemps été considéré comme une solution crédible pour devenir le 3ème aéroport francilien.

La plateforme marnaise, déjà opérationnelle, dispose d'une des plus longues pistes d'Europe, compatible Airbus A380. Qualifié d'aéroport de moindres nuisances, grâce à une très faible densité de population (+/- 10 habitants/km2), Paris-Vatry peut être exploité 24h/24 et 7j/7, pour des activités de fret (tout cargo, industriel, périssable, Express) et de transport passagers (capacité actuelle : 600.000 passagers/an). À moindre coût d'exploitation pour les opérateurs.


Paris-Vatry, utile à la logistique francilienne 

La contribution de Paris-Vatry à l'économie francilienne ciblerait aussi les difficultés logistiques de la Région Île-de-France, portées au Sdrif 2030, qui décrit "un ensemble de polarités et de plateformes logistiques insuffisantes ou vieillissantes" et prône une vision élargie des flux avec "la constitution d'un système de transport multimodal à l'échelle du Bassin parisien, composé de rocades de contournement de l'Île-de-France et de radiales, et devant s'appuyer sur la création d'un nombre restreint de grandes plateformes d'échelle européenne." 

Paris-Vatry est idéalement placé au coeur des échanges européens de marchandises : 75% des flux communautaires s'effectuent dans un rayon de 800 km, et sa zone de chalandise concerne plus de 10 millions d'habitants dans un rayon de 200 km, incluant des pôles stratégiques comme Rungis ou Disneyland. Sa desserte routière comprend un axe Nord/Sud (A26/RN77) et un axe Est/Ouest (A4/RN4), tandis que le fret ferroviaire a toute sa place avec un embranchement SNCF existant et évolutif, mais qui nécessite d'être modernisé.


Paris-Vatry, une réserve foncière pertinente

Paris-Vatry, c'est aussi l'opportunité pour l'Île-de-France de soulager les besoins fonciers nécessaires au développement de sa logistique. D'après le Sdrif 2030, ils seraient de l'ordre de 2.800 à 4.000 hectares en besoins nouveaux, soit l'équivalent des surfaces exploitées aujourd'hui. Paris-Vatry dispose de 900 ha disponibles et de 230.000 m2 d'entrepôts déjà implantés.

Dans un contexte de pénurie foncière, de conflit d'usages et de saturation des échanges en Île-de-France, les complémentarités régionales au sein du Bassin parisien devraient convaincre, y compris à propos de Paris-Vatry.


ADP, acteur légitime d'une vision polycentrique de l'aérien

Et pourtant, l'horizon de Paris-Vatry, que certains nomment "l'aéroport fantôme", ne s'éclaircit pas, malgré l'opportunité récente de voir Aéroports de Paris (ADP) entrer au capital de la Société d'Exploitation de Vatry Europort (SEVE). Les 51,07% du capital de la SEVE, libérés par SNC-Lavalin après avoir mis fin à sa Délégation de Service Public, n'ont pas eu les faveurs d'ADP.

Un tel rapprochement aurait validé une vision polycentrique de l'aérien dans le Bassin parisien avec Paris-Orly, Roissy-CDG et Paris-Vatry en synergie. Sans crainte pour ADP de faire le jeu d'un concurrent, en phase avec les attentes environnementales d'aujourd'hui. Parmi les freins au dossier, les performances environnementales des plateformes franciliennes d'ADP, qui auraient incité les dirigeants à la prudence, de peur de subir une pression encore plus forte des élus et des associations de riverains pour un transfert partiel du trafic.


L'art de faire échouer un scénario honni

Pour se prémunir de ce risque, le lobby politico-économique francilien est à l'oeuvre :

• le Sdrif 2030 évacue totalement l'hypothèse du développement polycentrique de l'aérien, au prix de contorsions pour nier l'impasse environnementale dans laquelle se trouve la Région
• ADP continue de profiter du soutien inconditionnel de l'État et de la Région qui créent le cadre institutionnel pour l'accélération de son développement
• Paris-Vatry est empêché dans son développement par un manque d'investissements en infrastructures, pourtant dérisoires par rapport à ce qui est mis en oeuvre pour Roissy

Résultat : sur la période 2006–2013, ADP a consenti 5,3 milliards d'euros d'investissements pour accroître les capacités et la qualité de service de Roissy-CDG et de Paris-Orly. La plateforme de Paris-Vatry, quant à elle, est à la diète, toujours dans l'attente de son raccordement à la LGV Est (44 km). Un investissement estimé à 300-450 millions d'euros en 2001, qui mettrait Paris-Gare de l'Est à 1h15 et l'aéroport de Roissy à 1h00. De belles perspectives en termes de complémentarités.


C'est au politique d'intervenir

Aujourd'hui, force est de constater que, sans la constance des associations de riverains en faveur de Paris-Vatry, et sans contraintes réglementaires nouvelles à propos de Roissy-CDG, la maîtrise de l'impact environnemental de l'économie aéroportuaire restera un voeu pieux en Île-de-France. Étonnamment, c'est au mutique Sdrif 2030 que revient le mérite de mettre la lumière sur une incongruité de taille. Avec mesure et respect pour l'économie francilienne existante, il est légitime de rouvrir le chapitre du rééquilibrage aéroportuaire... sans s'exonérer, pour autant, de la problématique du changement climatique qui s'impose à nous.

Avis d'expert proposé par Sébastien Trollé, Directeur commercial des Éditions Cogiterra, auteur de l'ouvrage sur les nuisances aériennes "Les Poisons du Ciel".

Notes :

A - La consolidation des cartes stratégiques du bruit indique que le trafic aérien constitue la deuxième source de pollution en Île-de-France. Environ 351.000 personnes seraient exposées à des niveaux de bruit supérieurs à la valeur seuil de 55dB(A). En tenant compte des zones survolées à moins de 1000 mètres dans au moins une configuration (vent d'est ou vent d'ouest) ou à moins de 2000 mètres tout le temps, le nombre de Franciliens potentiellement impactés par les nuisances du trafic aérien a été évalué à plus de 1,7 million d'habitants. Étude Survol, janvier 2011 – Bruitparif.

B - Sur le plan énergétique, l'Île-de-France dépend à 90% de l'extérieur. Plus de 70% de la consommation énergétique finale du territoire est d'origine fossile. La sécurité des approvisionnements est un enjeu important. Roissy-CDG et Paris-Orly sont approvisionnés en kérosène par pipeline. Le pétrole brut livré au Havre est acheminé par oléoduc dans une raffinerie à Grandpuits, en Seine-et-Marne, puis redistribué aux aéroports par oléoduc. En 2010, une grève à la raffinerie a contraint certains avions à s'approvisionner sur d'autres aéroports de province.

C - L'Île-de-France génère environ 260 millions de tonnes (MT) de marchandises : 52% de flux internes, 40% de flux avec les autres régions de France et 8% de flux internationaux. Les marchandises en transit par l'Île-de-France sont estimées à 80 millions de tonnes (chiffres 2008). Le fret aérien représente 2% des marchandises transportées dans le monde en volume (30 MT en 2000 / 43,5 MT en 2010), et le quart de la valeur des échanges internationaux. Roissy-CDG, avec 2,15 MT se situe au premier rang européen pour le fret et le courrier. Source : Sdrif.

http://www.actu-environnement.com/ae/news/sdrif-2013-transport-aerien-ile-de-france-20326.php4

 

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2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 20:16
Extrait article paru dans actu Environnement :
Recyclage : des pistes pour créer plus d'emplois en France

Pour créer plus d'emplois, un rapport officiel suggère, notamment, de réduire l'enfouissement et l'incinération, de renforcer l'obligation de recyclage, d'augmenter l'incorporation de matières recyclées et de mieux encadrer l'exportation de déchets.

Dechets / Recyclage  |  Aujourd'hui à 18h17  |  Actu-Environnement.com

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© Chlorophylle
 

"L'industrie du recyclage en France occupe moins de trente-mille personnes à temps plein et le développement de cet emploi est contrarié par un certain nombre de facteurs qui pèsent à la fois sur l'amont, sur l'aval et sur la position compétitive du territoire français dans la filière." Tel est le constat dressé par un rapport officiel sur l'industrie du recyclage en France qui propose de "changer de dimension pour créer des emplois". Les auteurs avancent que "ce défi peut être relevé, davantage toutefois par une approche globale de la filière que par une panoplie de mesures favorisant le recyclage de produits particuliers".

Le document, remis en septembre 2013 aux ministres de l'Ecologie, Philippe Martin, et du Redressement Productif, Arnaud Montebourg, et publié fin décembre, propose 18 recommandations à mettre en œuvre dès 2014, pour la plupart d'entre elles.

Globalement, le recyclage relève de l'économie circulaire de manière "très générale" car, en réalité, il "n'est guère circulaire et possède comme la plupart des autres industries un amont et un aval". Or, aujourd'hui, l'amont comme l'aval souffrent de difficultés qui dégradent la compétitivité du recyclage français et limitent la création d'emplois.

BTP, mise en décharge et REP pointés du doigt 

"En amont, trop peu de déchets vont au recyclage", déplore le rapport qui souligne que "la recyclabilité théorique ne garantit pas le recyclage effectif et des déchets qui pourraient être recyclés finissent très souvent en décharge ou incinérés, ces deux modes de traitement nécessitant bien moins d'emplois que le recyclage".

Pour les rapporteurs, les déchets du BTP qui représentent "le plus grand potentiel de recyclage encore largement inexploité" constituent la priorité. Aussi, la première recommandation formulée vise à "engager une réflexion avec la profession du bâtiment et des travaux publics pour accroître significativement le recyclage des déchets produits par cette profession". Dans ce cadre, les pistes à privilégier sont : l'intégration d'un volet de recyclage de chantier dans des schémas régionaux de carrière, des incitations à la démolition sélective, l'encouragement à la réutilisation des matériaux inertes entre chantiers urbains concomitants, l'abolition du compte prorata pour la gestion des déchets de chantiers, une évaluation du dispositif des diagnostics déchets avant démolition et des formulaires de recollement, et l'introduction d'une rubrique sur la destination des déchets produits dans les déclarations d'achèvement des chantiers importants.

Autre problème, la mise en décharge "est encore trop peu coûteuse et forme donc dans bien des cas une solution de facilité économique". Le rapport suggère donc, de décourager la mise en décharge par une interdiction d'enfouissement pour les principaux flux de matière recyclable, une forte augmentation de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) touchant l'enfouissement, et une révision à la baisse ou une suppression des modulations de cette taxe….

 

Philippe Collet©

http://www.actu-environnement.com/ae/news/soutien-emploi-recyclage-france-rapport-cgeiet-cgedd-20332.php4 

 

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2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 09:43

nord-ouest 77

 

« L’aménagement du territoire doit se faire

avec nous

et non contre nous »

 

Les élus doivent travailler en coordination avec les populations pour faire avancer les dossiers :

 

Protection de notre air, de notre ressource en eau :

- par des contrôles plus approfondis des rejets des activités polluantes (décharges, carrières, industries chimiques….)

- par des mesures de soutien à la création d’emplois  dans l’agriculture  bio

 

Par une opposition affirmée à l’implantation

de décharges

et

de carrières à ciel ouvert

 

 

 

 Un film sur l’accaparement des terres :

 

«PRISE DE TERRES»

 

 DOCUMENTAIRE 52 mn

 

 patrick.aubry33@free.fr

pascal@lldt.fr

06 68 03 44 35

06 22 33 65 83

 

 La terre est devenue une matière première capi­tale : c’est un produit que des fonds de placement ajoutent à leur portefeuille, une ressource que des pays s’arrachent pour nourrir leurs citoyens mais aussi un territoire d’accueil pour des projets industriels et commerciaux qui feignent d’ignorer la réalité de la situation économique locale……

 

 

 En France, premier pays agricole euro­péen, les «grands projets d’excellence» accapareurs de terre provoquent des mani­festations de rejet. Ils sont quelques fois le résultat d’une concurrence acharnée entre élus de collectivités territoriales où les ques­tions d’image l’emportent sur une politique à long terme.

 

 

 Qualifiés aussi «d’inutiles» ils sont bien souvent établis au détriment d’agriculteurs et de consommateurs de plus en plus sou­cieux de qualité et de la proximité du lieux de production. Le prix à payer, financier, social et écologique, n’est-il pas dispropor­tionné par rapport aux services attendus ?

 

……

 

 

 En fond de tableau : une spéculation sur le foncier et les matières premières……

http://farmlandgrab.org/uploads/attachment/prise_de_terres_piece_jointe.pdf

http://farmlandgrab.org/post/view/22947

 

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