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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 14:36

Grandes évolutions

de l'incidence et de la mortalité par cancer en France

entre 1980 et 2012 

Le nombre de nouveaux cas de cancers a considérablement augmenté entre 1980 et 2012 chez l’homme comme chez la femme (respectivement +107,6 % et +111,4 %)

 

Concernant la mortalité, entre 1980 et 2012, le nombre de décès par cancer a augmenté de 11 % chez l’homme et de 20,3 % chez la femme 

 

Extrait communiqué de presse Institut de Veille sanitaire du 11/7/2013:

Evolution de l'incidence et de la mortalité par cancer en France entre 1980 et 2012

Le réseau des registres des cancers Francim, le service de biostatistique des Hospices Civils de Lyon (HCL), l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’Institut national du cancer (INCa) publient une étude actualisée de l’évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France1.

L’étude porte sur la période 1980-2012 et comporte deux parties : la 1re partie concerne les tumeurs solides et la 2e les hémopathies malignes (cette seconde partie sera publiée en septembre 2013).
Réalisée à partir des données des registres des cancers du réseau Francim, la 1re partie porte sur 925 242 cas de cancers recensés dans 21 départements couverts par les registres participant à l’étude. Elle fournit les estimations nationales actualisées d’incidence et de mortalité (tous types de cancers confondus) ainsi qu’u
ne analyse des tendances entre 1980 et 2012 pour 19 localisations (15 pour les hommes et 17 pour les femmes) de tumeurs solides invasives. Toutefois, les chiffres présentés dans ce communiqué concernent l’ensemble des cancers : les 19 tumeurs solides objet de la 1re partie de l’étude ainsi que tous les autres cancers.
La mesure et le suivi des indicateurs d’incidence et de mortalité sont essentiels pour l’ensemble des acteurs et décideurs de santé publique pour leur permettre de mettre en œuvre des politiques de santé adaptées aux besoins de la population.

Principaux chiffres

Incidence en 2012

En 2012, le nombre de nouveaux cas de cancers en France métropolitaine est estimé à 355 000 (200 000 chez l’homme et 155 000 chez la femme) :

·                                 le cancer de la prostate reste de loin le cancer le plus fréquent chez l’homme (56 800 nouveaux cas par an) devant le cancer du poumon (28 200 nouveaux cas) et le cancer colorectal (23 200 nouveaux cas) ;

·                                 le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme (48 800 nouveaux cas par an), devant le cancer colorectal (18 900 nouveaux cas) et le cancer du poumon (11 300 nouveaux cas).

Mortalité en 2012

En 2012, le nombre de décès par cancer en France est estimé à 85 000 chez l’homme et 63 000 chez la femme, soit au total 148 000 décès :

·                                 le cancer du poumon se situe au 1er rang chez l’homme (21 300 décès par an) devant le cancer colorectal (9 200 décès) et le cancer de la prostate (8 900 décès) ;

·                                 le cancer du sein est la 1re cause de décès par cancer chez la femme (11 886 décès par an). Le cancer du poumon se positionnedésormais au 2e rang (8 700 décès par an) devant le cancer colorectal (8 400 décès).

Grandes évolutions 1980-2012

Le nombre de nouveaux cas de cancers a considérablement augmenté entre 1980 et 2012 chez l’homme comme chez la femme (respectivement +107,6 % et +111,4 %)……

 

Concernant la mortalité, entre 1980 et 2012, le nombre de décès par cancer a augmenté de 11 % chez l’homme et de 20,3 % chez la femme……..

 

 

Le communiqué complet :

http://www.invs.sante.fr/Espace-presse/Communiques-de-presse/2013/Evolution-de-l-incidence-et-de-la-mortalite-par-cancer-en-France-entre-1980-et-2012

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 10:22

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 TERRALIA 20.2.2013

 

 

VILLEVAUDE :

Omerta des services de l’ETAT

à la suite de pollution de la décharge Terralia  aux hydrocarbures 

 

Depuis plusieurs années les associations de Défense de l’Environnement tentent d’obtenir les résultats des analyses demandées par les services de l’ETAT suite à une suspicion de pollution lors d’un contrôle inopiné de la DDT effectué en 2011, depuis cette date la décharge étant fermée.

 

Or 2ans ½ plus tard nous n’avons toujours pas pu obtenir d’informations des services de l’ETAT.

 

C’est le Conseil Général du 77, par courrier du 9 janvier 2014 qui nous indique :

« A la suite d’un contrôle inopiné, les services de la DDT ont suspecté une pollution sur un périmètre de l’ISDI. Des sondages et analyses ont conduit à l’identification d’unepollution aux hydrocarbures, sur ce périmètre circonscrit et qui ne s’est pas propagée. L’exploitant a été sollicité et s’est engagé à extraire la couche de terres polluées du site. Il appartient à votre association de saisir la DDT 77 pour pouvoir consulter les résultats d’analyses, le Département n’y ayant pas accès et à défaut, ce qui semble être le cas, de saisir la commission d’accès aux documents administratifs (CADA) »

 

Depuis près de 2 ans ½ ces terres polluées aux hydrocarbures sont restées sur le site sans qu’à notre connaissance les services de l’ETAT n’aient dressé  procès-verbal.

Quelles conséquences sur la nappe phréatique et le ru de l’Etang, affluent de la Beuvronne qui reçoit les eaux de ruissellements de cette décharge ?

 

 

Dans ce dossier

les services de l’ETAT

 préservent-ils les intérêts financiers

de la  Sté Terralia (Groupe Paprec)

ou préserve-t-il

la ressource en eau

du plus important captage de Seine et Marne

d’ Annet sur Marne  ?

 

A vous de juger

 

 

Pour mémoire ce site se trouve sur la commune martyre de Villevaudé où Placoplatre (groupe St Gobain) projette d’implanter une carrière de gypse à ciel ouvert qui  serait remblayée par des déchets, qui détruirait nos bois, nos terres agricoles et nos emplois dans ces secteurs d’activité.

 

 

 

 

Pour aller plus loin :

 

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne/terralia-ferme-apres-un-eboulement-03-06-2008-3298542085.php

 

http://adenca.over-blog.com/article-26673223.html

 

http://adenca.over-blog.com/article-28179424.html

 

http://adenca.over-blog.com/article-groupe-paprec-decharge-terralia-de-villevaude-106375885.html

 

http://adenca.over-blog.com/article-groupe-paprec-pourquoi-la-decharge-terralia-de-villevaudest-elle-toujours-fermee-115646517.

 

http://adenca.over-blog.com/article-epinay-champlatreux-le-chateau-et-la-decharge-97782339.html

http://www.leparisien.fr/val-d-oise/un-projet-de-decharge-au-coeur-du-parc-naturel-20-05-2004-2004995100.php

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 13:45

Nous remercions   

les 31 000 personnes 

qui ont signé

 

la pétition du Collectif Sauvons la Dhuis

Pour la vérité 
sur la radioactivité et les pollutions  
du Fort de Vaujours

Les associations ont besoin de votre soutien

Signez la pétition 

http://www.change.org/fortdevaujours


Un article sur le même sujet paru sur le site de l’association des médecins français pour la prévention de la guerre nucléaire :

SARDAIGNE, MISSILES “MILAN”, THORIUM, BERGERS, UNE MIXTURE EXPLOSIVE.

02/07/2012

Dr A.BEHAR
Quirra-poligono

En Sardaigne, “un territoire d’une superficie de 35.000 hectares est loué aux installations militaires. Sur l’île, on trouve des polygones de tir (Perdasdefogu), des exercices de feu (capo Teulada), des polygones pour exercices aériens (capo Frasca), des aéroports militaires (Decimomannu) et des dépôts de carburant (dans le cœur de Cagliari, alimentés par une conduite qui traverse la ville), sans compter de nombreuses casernes et sièges de commandement militaire (Aéronautique, marine) Il s’agit d’infrastructures des forces armées italiennes et de l’Otan.

Quelques chiffres : le polygone de Salto de Quirra- Perdasdefogu (Sardaigne orientale) de 12.700 hectares et le polygone de Teulada de 7.200 hectares sont les deux polygones italiens les plus étendus, alors que le polygone Otan de Capo Frasca (côte occidentale) en compte 1.400. A cela on doit ajouter l’ex-base Otan de “la Maddalena”, à jamais polluée. Pendant les exercices militaires, on y interdit la navigation et la pêche sur une étendue marine de plus de 20.000 km2, une superficie presque égale à celle de la Sardaigne”(1).

LE POLYGONE DE TIR DE QUIRRA – SARDAIGNE

“Non loin des eaux cristallines, du sable blanc et des petits villages sardes, le terrain d’entraînement préféré des militaires et des industriels de l’armement, se situe à QUIRRA.

 

Voyage en Bateau de la Sardaigne a la Sicile

Dans la vallée de Quirra, les soldats italiens mais aussi les forces de l’OTAN s’entraînent. L’armée loue aussi ces terrains aux industriels de l’armement contre rémunération. Ils y font leurs essais et leurs démonstrations de promotion.

L’état italien récupère ainsi jusqu’à 30 millions d’euros par an.

Une activité lucrative, qu’un procureur est en train de déranger” (2).

1- QUELS SONT LES FAITS ?

Tout commence dans le village sarde d’Escala plano. En 2005, un événement vient rompre la tranquillité de ses habitants.Un agneau mort est déposé devant la porte d’un photographe: Stefano Artitzu, Il s’agit d’un animal porteur de monstruosités physiques majeures. Pour la première fois, ce photographe va proposer un lien avec les tirs menés sur le polygone de Quirra, à proximité des moutons que  les bergers laissent paître en pleine zone militaire. A Turin, à l’institut polytechnique, Massimo Zuccheti professeur en radioprotection est contacté pour étudier l’agneau malformé. Voici ce qu’il découvre dans les ossements de l’animal. “Nous avons trouvé dans les os du crâne, dans les os du tibia, du radius et de l’humérus  une présence anormale d’uranium, en particulier une concentration importante d’uranium 234 par rapport à l’uranium 238, ce qui n’est pas habituel dans la contamination par l’uranium appauvri.

Janvier 2011: Au tribunal de Lanusei, le procureur Dominico Fiordalisi décide de se saisir de l’affaire. Une affaire qui deviendra le syndrome de Quirra.

. Le  27 janvier 2011, il donne une interview à la télévision locale pour lancer un appel à témoin. Il déclare:

” nous examinons les cas de  160 personnes malades de lymphomes et de tumeurs. Des gens qui avaient été dans cette zone contaminée. Sur ces 160 personnes, 100 sont déjà décédées. Elles avaient un contact direct ou indirect avec l’ exposition dangereuse de cette zone. Ceux qui avaient fait leur service militaire, ceux qui avaient une activité de bergers, ceux qui ont fait le guide touristique spécialement dans la zone de Quirra.”

Le procureur poursuit son enquête dans les cimetières, et demande l’exhumation des bergers  recensés Les résultats des autopsies tombent. Contre toute attente, ce n’est pas de l’uranium appauvri qui est mis en évidence, mais la présence d’un autre élément radiotoxique, le thorium.

 

les scientifiques en trouvent dans les ossements de 10 bergers sur les 12 .

la quantité de thorium 232 présente dans les tibias augmente avec l’âge des personnes décédées, qui ont exercé une activité de bergers dans les zones intérieures du polygone.

Pour le procureur Fiordalisi, cette découverte est déterminante.(2)

D’où vient ce thorium 232 ? Est-il lié à l’activité militaire?

Lorsqu’on consulte la liste des missiles expérimentées sur le polygone de Quirra depuis les années 70 on trouve parmi ces armes, le “HAWK” de fabrication américaine, ou encore  le “VETTERO alfa” conçu par les italiens.

Mais c’est le missile MILAN, qui retient l’attention du procureur.

Environ 2000 missiles Milan ont été tirés de 1984 à 2000. Ces missiles avaient du thorium dans leur système de guidage.  Jusqu’en 1999, chaque missile milan détenait 2,7 grammes de thorium soit 10989 Bq .Le thorium retrouvé dans les Missile Milan a  la même composition que le thorium retrouvé dans les os de Bergers.

Pourquoi le missile anti-char MILAN est pointé du doigt?

Le Milan, est un missile mis au point par l’industrie française et allemande dans les années 70 , un tueur de char qui a rencontré immédiatement un succès commercial.Cette arme sera utilisé au Liban, au Tchad, en Afghanistan ou encore dans le Golfe. 330 000 missiles sont vendus dans plus de 40 pays.

C’est le groupe industriel MBDA qui le produit aujourd’hui, le premier missilier d’Europe.  Sur leur site Internet, le Milan est toujours mis en avant.

Un des portes paroles de MBDA explique que le thorium 232 a depuis été enlevé du milan. Pourquoi en 1999 il a été retiré des missiles? Parce qu’il est radioactif pour éviter tout risque (2). Ce missile était équipé d’une système de guidage nocturne avec un marqueur visible en infrarouge; Il s’agit du thorium 232 qui couplé à un cristal émet ce signal par thermoluminescence.

Dans cette affaire, vingt personnes sont actuellement mises en cause par le procureur.Un élu, 7 scientifiques et 12 militaires sont poursuivis. Parmi eux, des généraux, anciens responsables du polygone.

Le thorium, un radionucléide inconnu ?

C’est un métal très dense (Poids spécifique=10) qui existe en abondance (4 fois plus que l’uranium) sur la croûte terrestre. Le thorium 232 est le chef de file d’une famille de radionucléides naturels au même titre que l’uranium 238 que nos lecteurs connaissent bien. Sa période radioactive est de 14 milliards d’années, c’est à dire plus longue que l’âge de la terre. Il y a dans sa filiation de l’uranium, du radium et un gaz appelé “thoron”. C’est un émetteur alpha qui ont un parcours très court, 40 µm, soit 4 fois le diamètre moyen d’une cellule humaine. Il est très peu soluble et très faiblement oxydé et se retrouve dans le sol souvent accroché à l’oxyde de fer. Il a une grande affinité pour les matières organiques et en particulier les colloïdes. Le thorium comme l’uranium a une double toxicité: chimique, comme tous les métaux lourds et radiotoxique. Cette toxicité liée à sa radioactivité est très élevée, bien au delà du plus grand toxique que nous connaissons c’est à dire le plutonium. La limite annuelle d’incorporation du plutonium est de 300 Bq/an alors que celle du thorium est de 90 Bq/an! Il s’y ajoute de plus la toxicité propre de ses descendants.

Sa migration dans le sol est très différente de l’oxyde d’uranium car le thorium est très peu soluble dans l’eau.Il reste à la surface, et migre essentiellement par échange isotopique avec des supports solides. Plus que l’uranium, le thorium 232 peut migrer sous formes de poussières.

La migration dans les organismes vivants est aussi très différente: Il y a très peu de pénétration dans les racines, mais une concentration significative dans les feuilles des plantes situés en zone thorique. L’étude comparée des concentrations végétales place en tête l’herbe mouillée, ce qui est en accord avec les constatations relevées en Sardaigne, puisque les moutons victimes de malformations se situent parmi les troupeaux directement présents dans le polygone de tir.

La migration du thorium dans les animaux se caractérise par une porte d’entrée respiratoire (pour les poussières) et digestive. L’accumulation se fait dans les différents filtres, le foie, le cerveau et surtout les os, avec une stagnation importante. L’élimination urinaire reste faible.

Pourquoi la découverte en Sardaigne d’une pollution au thorium 232 d’origine militaire nous interpelle?

En premier lieu, parce qu’il s’agit encore du prix payé par la population des excès militaires dans les champs de tir, de leur légèreté concernant leur devoir d’élimination de leurs déchets, et parfois de leur inconséquence en qui concerne la destruction des munitions usées présentes sur le terrain de leurs entraînements.

Mais surtout, à cause d’un souvenir douloureux qui marque encore nos consciences médicales, surtout des radiologistes. C’est une catastrophe de la dimension du scandale du sang contaminé, celle du “THOROTRAST”. Ce produit à base de thorium fût utilisé largement comme produit de contraste par exemple pour visualiser les articulations. Les doses délivrées se sont échelonnées entre 2 milles à 2 millions de Bq. Le résultat fût terrible: il y eu une véritable floraison de cancer du foie (3,4,5), surtout des angiosarcomes (6) , des cancers du pancréas et des ostéosarcomes. Les particules de thorium étant très peu éliminées par les urines, cette radio induction tumorale a duré longtemps. On retrouve des cas similaires parmi les travailleurs exposés (7)

Malgré les efforts des médias italiens et en particulier “d’il MANIFESTO” (1), nous ne connaissons pas le devenir de la courageuse enquête du procureur FIORDALISI. Celui-ci rencontre beaucoup d’embûches, comme des tentatives d’étouffements de l’affaire, des enquêtes pseudo scientifiques pour nier les faits et innocenter l’OTAN ou l’armée italienne. Mais il restera les abus inacceptables en terme de santé publique de ses exercices de tirs très lucratifs pour l’état et les collectivités locales, à 50 000 euros l’heure!

La leçon pour nous est cruciale: nous avons beaucoup à faire pour protéger la santé des populations exposées malgré elles à toute cette pollution. La seule voie possible est la prévention, c’est à dire d’abord établir la transparence (celle qui manque toujours aux vétérans des essais nucléaires), l’information et finalement la dépollution autant que faire ce peux. Notre combat pour l’élimination des armes nucléaires comprends aussi la mise en lumière de la nocivité des radionucléides incorporés dans les armements sophistiqués actuels eu égard à leur double toxicité pour les victimes potentielles civiles même si leur utilisation se fait en dehors de tout conflit.

Article complet :

http://amfpgn.org/site/sardaigne-missiles-milan-thorium-bergers-une-mixture-explosive/

 

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 22:28
Pourquoi
aucuns contrats locaux de santé
n’ont-ils été mis en place au nord-ouest 77 ? 
Ce type de contrat peut être mis en place à l’initiative
 de l’agence régionale de santé,
ou de collectivités territoriales
(communes, collectivités de communes ...)
ce qui se fait ailleurs
A Coulommiers 
 A Meaux
Paru sur le site « le courrier des maires et des élus locaux » :
Mettre en place un contrat local de santé

par Le Courrier

Les contrats locaux de santé sont des outils de territorialisation de la politique de santé qui déclinent les priorités du projet régional de santé au niveau local en tenant compte des besoins identifiés sur leur périmètre d’intervention.

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Cet article fait partie du dossier:

L'aménagement sanitaire contre les déserts médicaux

 

Créés par la loi HPST du 21 juillet 2009, les contrats locaux de santé (CLS) participent à la réduction des inégalités territoriales et sociales de santé. Ils permettent de mieux coordonner les actions sur les territoires vulnérables, volontaires pour un engagement contractuel. Ils portent sur la promotion de la santé, la prévention, les politiques de soins, l’accompagnement médico-social, les déterminants de la santé.

Les élus locaux peuvent être à l’initiative d’un CLS, tout comme l’agence régionale de santé (ARS).

1. S’appuyer sur la stratégie de santé régionale

Le contrat local de santé (CLS) s’envisage comme une déclinaison du projet régional de santé (PRS) sur un territoire donné (quartier, ville, pays, communauté de communes, etc.). Il s’appuie donc sur les objectifs inscrits dans ce projet et dans ses schémas régionaux de mise en œuvre (prévention, organisation des soins, organisation médico-sociale). L’ARS, qui établit le PRS et avec laquelle est obligatoirement conclu le CLS, est un partenaire incontournable pour la mise en place d’un CLS.

2. Initier un contrat local de santé (CLS)

L’initiative appartient  à l’agence régionale de santé ou à la collectivité territoriale. Elle peut aussi résulter d’une volonté commune de ces deux acteurs. Mais quel que soit le cas de figure, l’engagement local est nécessaire.

Dans ce but, la loi incite à ce que le contrat soit signé par le ou les principaux élus de la ou des collectivités impliquées afin de conférer à la démarche un portage politique fort, sachant que les signataires sont considérés comme les porteurs du CLS et les principaux financeurs.

En fonction des dimensions du CLS, en particulier si celles-ci sont interdépendantes de politiques relevant de services déconcentrés de l’Etat, le préfet sera également signataire du contrat.

3. Articuler le CLS avec les dispositifs locaux

Le CLS n’a pas vocation à se substituer aux dispositifs locaux de santé en place, à l’image des ateliers santé ville (ASV), des volets «santé» des contrats urbains de cohésion sociale (CUCS) ou des démarches ville-santé du réseau OMS. Au contraire, comme le précise un document de travail de l’ARS Ile-de-France, le CLS «vise à mieux articuler le PRS et ces démarches locales de santé» et permet de favoriser une meilleure coordination des actions de proximité……

4. Définir le territoire du CLS

Le territoire choisi pour le CLS correspond généralement à celui de la collectivité signataire, commune, agglomération, communauté de communes, etc. En milieu rural, il pourra correspondre à des territoires tels que les pays. Un CLS peut également être décliné sur le périmètre de démarches préexistantes, type ASV, ou sur des zones vulnérables qui nécessitent le renforcement des mesures de promotion et prévention de la santé , et/ou qui affichent des indicateurs sociosanitaires défavorables.

Le niveau de vulnérabilité d’un territoire peut être estimé à partir d’indicateurs classiques (taux de chômage, minima sociaux, etc.), de données concernant le vieillissement, l’offre de soins sur le territoire (nombre d’établissements, d’opérateurs de premiers recours, acteurs de la prévention, etc.).

Ne pas négliger de mettre à profit les données recueillies lors d’un diagnostic territorial de santé, ainsi que les enquêtes des observatoires régionaux de santé (ORS).

5. Définir des thématiques

La loi HPST prévoit que les CLS portent sur la santé au sens large :

• promotion de la santé,
• prévention,
• politiques de soins
• accompag
nement médico-social, au titre de la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé.

Au-delà, il s’agit de définir les thématiques du CLS en tenant compte des priorités du PRS, et des enjeux de santé jugés prioritaires au niveau local…..

6. Mettre en place un plan d’actions

Afin d’organiser leur mise en œuvre concrète, les axes prioritaires du CLS seront déclinés dans un plan d’actions. Certaines d’entre elles peuvent déjà être engagées avant le lancement du CLS, en particulier dans le cadre de démarches locales de santé , ou seront renforcées pour mieux répondre aux objectifs du PRS.

Ce plan liste l’ensemble des actions déterminées au préalable par les signataires, évalue les enjeux relatifs à chacune d’entre elles (en termes qualitatifs et quantitatifs), leur faisabilité, en prévoit le calendrier, les objectifs attendus, ainsi que les partenaires à mobiliser…….

7. Identifier les partenaires

Le CLS va être porté principalement par les signataires du contrat : ARS et collectivité principalement, auxquels s’ajoutent, selon le périmètre et les objectifs, le représentant de l’Etat et/ou des institutions types CPAM. Outre les signataires, il est important d’associer les acteurs sur qui repose la réalisation du contrat, à l’image des professionnels de santé , des institutions (organismes de protection sociale), des associations (d’usagers notamment), des réseaux, des filières de soins, des centres hospitaliers…

Ces partenaires pourront ainsi être associés à la démarche soit pour leurs compétences et leur rôle (mise à disposition de ressources, partage de méthodologie, etc.), ou en tant que porteurs d’actions.

8. Mobiliser des moyens pour le CLS

Le CLS ne fait pas l’objet d’un financement supplémentaire et/ou dédié au niveau national : il est donc financé dans le cadre des enveloppes des ARS et grâce aux moyens mis à disposition par les signataires.

L’ARS-IDF insiste « sur la nécessité de recenser et de valoriser dans le CLS l’ensemble des financements déjà mis à disposition sur un territoire donné dans le but de réaffirmer et pérenniser l’intervention de l’ARS sur ce territoire ». Différentes ressources peuvent être mobilisées : financements de l’ARS, de la collectivité signataire, du régime local d’assurance maladie, de budgets relevant des politiques déconcentrées de l’Etat (politique de la ville, lutte contre les toxicomanies…), et moyens déjà mis en œuvre dans le cadre de démarches locales de santé .

9. Assurer le pilotage

Sachant que le CLS est élaboré de manière conjointe entre les cosignataires, au premier rang desquels l’ARS et les collectivités territoriales, il apparaît judicieux de désigner une « équipe projet » composée de représentants de chaque institution contractante dont la mission principale sera d’assurer le portage et le pilotage de l’ensemble des travaux pendant la phase d’élaboration.

Un coordinateur CLS peut par exemple être identifié au sein de l’ARS, tandis qu’au niveau de la collectivité il peut s’agir d’un animateur territorial (ASV, pays, ex-GRSP, etc.), d’un coordinateur de la politique de la ville, etc. En fonction de l’importance du CLS, une instance de concertation plus large peut être mise en place et des groupes de travail installés sur les différentes thématiques.

Lorsque plusieurs CLS sont mis en œuvre au niveau départemental et régional, il peut être intéressant d’échanger sur les bonnes pratiques de chacun, voire de mutualiser certaines actions.

10. Prévoir des modalités de suivi et d’évaluation

Afin de suivre les phases d’élaboration et de mise en œuvre des actions du CLS, il importe de prévoir des indicateurs de suivi, définis entre les signataires, ainsi que des indicateurs de résultats et de réalisation associés à chacune des actions inscrites dans les CLS.

Ces outils contribueront ainsi à évaluer la pertinence des objectifs fixés dans le CLS (est-ce que l’on répond aux besoins de santé prioritaires du territoire et à la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé ?) et l’efficacité des actions.

L’évaluation devra être prévue conjointement par les signa­taires du CLS, avant la signature du contrat, et pourra ensuite être formalisée dans les fiches actions.

Il n’existe pas de modèle type de CLS, mais les moda­lités d’élaboration d’un CLS ont fait l’objet d’une de travaux conduits avec des ARS ­pilotes (Bretagne et Poitou-Charentes) qui ont permis d’identifier les grandes phases de la démarche, déclinées en étapes et activités à conduire conjointement par les agences, les signataires et les partenaires. Un «kit méthodologique du contrat local de santé » peut être téléchargé sur le site de l’association Elus, santé publique et territoires. Ce kit est également disponible sur des sites d’agences régionales de santé,notamment celles d’Ile-de-France.

 

 Emmanuelle Chaudieu

http://www.courrierdesmaires.fr/8210/mettre-en-place-un-contrat-local-de-sante/

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 22:27
Paru sur le site Actu-environnement : 
“ Nous possédons désormais de quoi faire un état chimique satisfaisant ”

Alors que les agences de l'eau achèvent leur bilan, retour avec Laurent Roy, directeur de l'eau et de la biodiversité à la Direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature (DGALN) sur la politique de l'eau en France et notamment sur les objectifs de bon état fixés par la DCE.

Interview  |  Eau  |  23 décembre 2013  |  Actu-Environnement.com

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Laurent Roy
Directeur de l’eau et de la biodiversité à la Direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN)

   

Actu-environnement : Différents rapports préconisent de revoir les objectifs de bon état des masses d'eau  "pour qu'ils soient plus réalistes" tout en restant conformes à la DCE, cette piste sera-t-elle suivie en France ?

Laurent Roy : La DCE fixe un bon état général pour toutes les masses d'eau. Des dérogations sont possibles mais l'usage de ces dernières - que ce soit des reports d'échéance ou le fait d'anticiper la non atteinte du bon état - est strictement encadré par la Commission européenne : il faut pouvoir justifier le motif de cette dérogation. La Commission s'est avérée extrêmement vigilante vis-à-vis de certains Etats membres, qui ont utilisé les dérogations de manière plus importante que ce qui a été fait en France.
 Ceci étant dit, nous sommes en train de réviser les Sdage. Dans cette procédure, l'état des masses d'eau est réexaminé et nous affinerons la définition des objectifs ainsi que les échéances.

AE : La France s'est fixée comme objectif, que certains considèrent comme ambitieux, d'atteindre le bon état écologique pour 66% des eaux de surface dès 2015 : va-t-elle le maintenir ?

LR : Le taux d'effort de la France - la proportion des masses d'eau en bon état dans l'état initial par rapport à l'objectif fixé - est de près de 25 points.
 Notre état initial montre que près de 40% des masses d'eau était en bon état. Ceci place la France juste dans la moyenne des Etats membres de l'Union européenne. Désormais nous ne fixerons plus un taux à priori, mais nous adopterons une démarche ascendante, à partir de la situation de terrain pour avoir une vision beaucoup plus réaliste.

AE : Quelles sont les conséquences du changement de "thermomètre" entre les deux cycles de mesures ?

LR : Nous progressons dans la connaissance. Ce qui rend la comparaison entre l'état des masses d'eau de 2009 et celui en cours, difficile. Nous avons désormais plus de points de prélèvement renseignés pour plus de paramètres. Ceci découle d'ailleurs d'une obligation européenne : la Directive du 12 août 2013 qui renforce les obligations de suivi de qualité sur un certain nombre de substances chimiques. Selon la DCE, lorsqu'un paramètre est déclassant, la masse d'eau est déclassée. Puisque nous avons plus de paramètres, mécaniquement nous avons l'impression d'une dégradation. Nous travaillons avec la Commission européenne et les autres Etats membres pour obtenir une présentation de l'état des masses d'eau où nous aurions une vision un peu plus subtile : nous ferions une analyse par groupe de paramètres, pour avoir une meilleure perception de la réalité des masses d'eau.

AE : L'état des lieux de 2004 révèle des difficultés à évaluer l'état chimique (notamment des cours d'eau) dans certains bassins : quelles évolutions sont prévues et comment améliorer la connaissance ?

LR : Le premier état des lieux réalisé en 2004 pour l'état chimique était en effet très lacunaire. La raison réside dans le fait que pour beaucoup de substances chimiques, la décision de les suivre, prise au niveau européen, est arrivée en avance par rapport aux méthodes analytiques qui permettaient de les mesurer. Les méthodes ont nettement progressé depuis.
Nous disposons également de références plus claires : en 2004 nous nepouvions nous reposer ni sur des normes, ni sur des seuils. C'est chose faite avec la directive du 16 décembre 2008.
 Nous nous sommes également dotés d'un outil performant : Aquaref. C'est un consortium qui regroupe les organismes publics compétents en matière d'analyse de l'eau (le BRGM, l'Ifremer, l'Ineris, l'Irstea et le laboratoire national d'essai). Nous leur avons fixé comme priorité de travailler sur l'amélioration de ces méthodes analytiques dans le domaine du suivi chimique et nous possédons désormais de quoi faire un état chimique satisfaisant. Reste à obtenir des marges de progrès sur les substances nouvelles ajoutées par la directive du 12 août 2013.

AE : Les Sdage ont un champ plus large que les plans de gestion de district de la DCE, ce qui peut entraîner des différences dans le rapportage, des mesures vont-elles être prises pour "uniformiser" l'ensemble ?

LR : Les Sdage traitent effectivement de plus de sujet que ce qui est exigé par le DCE. Cela nous permet de mieux encadrer les différentes politiques publiques produites sur le territoire de manière à ce qu'elles soient davantage compatibles avec les objectifs de la politique de l'eau. Pour que les Sdage puissent être opposables par exemple aux décisions administratives dans le domaine de l'eau, aux schémas départementaux des carrières, aux documents d'urbanisme etc., il faut qu'il couvre un champ plus large que la DCE.

De notre point de vue, ce n'est pas un problème : cela ne nous empêche pas de faire un rapportage harmonisé à la Commission. D'autant qu'un arrêté du 17 mars 2006 définit précisément ce qu'est un Sdage : ils sont donc homogènes entre eux

AE : Une réorganisation des agences de l'eau  est-elle prévue ?

LR : Non ce n'est pas envisagé. Le rapport réalisé dans le cadre de la modernisation de l'action publique est venu nourrir les travaux de la table ronde sur la politique de l'eau qui s'est tenue lors de la Conférence environnementale. Ces travaux se sont traduits par une feuille de route : à aucun moment celle-ci envisage de modifier l'organisation des agences de l'eau.

AE : Certains préconisent que la compétence de la gestion du grand cycle de l'eau soit conférée à l'échelon des collectivités locales : cette option est-elle envisageable ?

LR : La discussion est en cours dans le cadre du projet de loi Décentralisation. Il est effectivement envisagé, suite à un amendement parlementaire, de confier le bloc de compétences "gestion de l'eau et des milieux aquatiques, protection des inondations" aux communes et EPCI à fiscalité propre pour les cours d'eau non domaniaux seulement – ces derniers sont de la responsabilité des propriétaires privés –.

Aujourd'hui, nous constatons que de nombreux cours d'eau non domaniaux sont entretenus de manière satisfaisante. Des syndicats de rivières se sont constitués et font un excellent travail. Néanmoins, il reste des endroits où il n'y a rien. Les communes ou EPCI à fiscalité propre pourront déléguer à leur tour cette compétence, s'ils le souhaitent, aux syndicats de rivières ou aux établissements publiques territoriaux de bassins quand ils existent …

AE : Quelles évolutions sont prévues pour améliorer le système d'information sur l'eau ?

LR : La transparence dans le domaine de l'eau passe par un bon accès aux données, c'est le seul moyen pour avoir une compréhension de la politique de l'eau par l'ensemble de nos citoyens. Cela montre également à quoi sert l'argent versé à travers la facture d'eau.

Aujourd'hui ce système est incomplet et pas assez facile d'accès, même pour des spécialistes.
 Il est indispensable d'améliorer la situation. Pour ce faire, nous allons initier un débat au sein du Conseil national de l'eau et associer les associations de consommateurs et de protection de l'environnement ainsi que les industriels pour faire apparaître leurs besoins d'information. En parallèle, un audit du système d'information sur l'eau est en cours de montage : il auditera la manière dont le système fonctionne au sein de l'Onema et formulera des propositions concrètes. Des pistes de progrès sont déjà lancées : l'Onema travaille à un point d'accès unique sur le web à toutes les données sur l'eau pour tous les acteurs publics. Nous proposons également un outil pour Smartphone.

http://www.actu-environnement.com/ae/news/nous-possedons-desormais-de-quoi-faire-etat-chimique-satisfaisant-20307.php4

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 19:01

 

Pendant les fêtes de fin d'année

la Préfecture 77 a mis en consultation public

le projet de décharge ECT de Villeneuve sous Dammartin

 

vous n'avez plus qu'une journée pour vous exprimer

 

 

Contribution d'ADENCA

 

"Madame la Préfète,

 

Nous constatons que le dossier présenté au public est incomplet, il ne comporte pas tous les éléments de demande d’autorisation  définis à l’article R541-66  du code de l’environnement et ne permet pas en conséquence  au public de participer à l’élaboration de cette décision publique ayant une incidence sur l’environnement comme le prévoit l’article 7 de la chartre de l’environnement.

Vu les seuls éléments à notre disposition, nous constatons que ce projet :

- porterait atteinte à la salubrité publique puisque cet établissement serait autorisé à recevoir des déchets en provenance de sites contaminés, que les jus de décharges seront récupérés par un affluent de la Beuvronne, rivière se rejetant dans la Marne en amont proche du captage d’Annet sur Marne.

- porterait atteinte à l’exercice des activités agricoles et au caractère des lieux avoisinants ainsi qu’au paysage.

Pour toutes ces raisons nous vous demandons de ne pas accorder cette autorisation.

 

 Veuillez croire, Madame la préfète, en l’expression de nos sentiments les meilleurs."

 

 

 

Site de la préfecture 77 :

CONSULTATION DU PUBLIC

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-et-cadre-de-vie/Dechets2/CONSULTATION-DU-PUBLIC

Le 21 décembre 2012, la société ECT a formulé une demande de modification, notamment par une extension, d'une installation de stockage de déchets inertes située aux lieux-dits "Coubron", "Les Closeaux", "La Pièce Madame", "Le Bas des Closeaux", "Le Pont aux Anes", "La Brèche de Stains", "Les Rôtis", sur le territoire de la commune de Villeneuve-sous-Dammartin en application des dispositions de l'article L.541-30-1 et des articles R.541-65 à R.541-75 du code de l'environnement.

En application de l'article R.541-67 du code de l'environnement, ce dossier a été soumis à l'avis des services et collectivités, et un projet d'arrêté préfectoral d'autorisation a été rédigé.

L'ordonnance du 2 août 2013 a défini pour les décisions individuelles les conditions et modalités d'une participation du public conforme à l'article 7 de la charte de l'environnement.

Par conséquent, vous pouvez exprimer votre avis et vos remarques sur le projet d'arrêté préfectoral consultable ICI dans un délai de 21 jours à compter du 21 décembre 2013.

Pour cela, merci de compléter le formulaire suivant :https://docs.google.com/forms/d/1r2gqtpfppd6G9GhtrAHDwAp0RHwSQn5YWgJo2WV96cE/viewform

3 plans à consulter  :

- plan de nivellement

- plan de phasage

- plan de principe de plantations

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 13:57

 

Pour protéger sa ressource en eau

Paris

achète les terres autour de ses captages d'eau.


 

Pourquoi les collectivités territoriales

ne font pas de même pour protéger le plus important captage d'eau

de Seine et Marne

situé dans la Marne à Annet sur Marne ?

 

 

Le conseil régional Ile de France

possède des terres agricoles

mais il semblerait qu'aucunes ne soient situées autour

du captage d'eau d'Annet sur Marne

Pourquoi ?

 

 

 

Extrait de l’article paru sur le site  Eau SeineNormandie :

 

La Maîtrise foncière : un outil de protection de vos captages d’eau potable.

 

L’eau est reconnue « patrimoine commun de la nation » par la loi sur l’eau de 1992.

 

Pour une protection de la qualité de l'eau potable à long terme

 

La qualité des eaux brutes du bassin Seine Normandie est dégradée par les pollutions diffuses.

39,9% des captages en eau potable sont considérés comme sensibles aux nitrates et aux

pesticides, avec 19 % des captages avec une eau brute supérieure à la norme pour les pesticides.

 

Pour lutter contre cette pollution diffuse, plusieurs actions sont possibles à travers la mise en place d'un programme d'actions. L'acquisition foncière est une solution permettant d'assurer un usage des sols cohérent avec la protection de la qualité de l'eau et cela sur une longue durée.

 

Les territoires d’actions

 

Afin d'être le plus efficace possible, l'agence aide les actions de maîtrise de l'usage des sols dans deux cas : dans les périmètres de protection et dans les zones les plus vulnérables des aires d'alimentation de captages.......

 

La maitrise foncière : Un des outils de protection pérenne

 

Grâce à la maîtrise foncière des terrains les plus vulnérables, une gestion adaptée à la

préservation de la ressource en eau est mise en place de manière pérenne et définitive. Elle

permet une dilution de la pollution diffuse, réduisant la pression polluante au captage. Le plus

souvent, les terrains à acquérir sont occupés par une activité agricole.

 

Un projet de maîtrise foncière s’appuie sur une démarche concertée avec les propriétaires et les agriculteurs. L’information et la sensibilisation sur l’enjeu d’intérêt général peuvent faciliter leur coopération.

Comment maîtriser le foncier ?

 

Les diagnostics fonciers

 

Afin d'avoir une bonne vision de l'état du foncier dans les territoires d'action et ainsi de connaître les possibilités d'actions, il est recommandé de mettre en place un diagnostic foncier. Il comprend une enquête parcellaire et est l’occasion de présenter (parfois, à nouveau) les enjeux du territoire.

 

En indiquant la surface détenue ou exploitée par chacun et les formes de faire-valoir (fermage,

métayage, pleine propriété, type de baux…), le diagnostic permet à la collectivité de mieux agir ensuite sur la maîtrise du foncier. Il permet surtout de connaître les volontés des propriétaires et des exploitants pour les années à venir (départ à la retraite, succession etc.) et donc de saisir les opportunités en amont, voire de démarcher les propriétaires.

 

L’acquisition amiable

 

C’est la solution la plus simple et la plus directe à proposer aux propriétaires du périmètre

rapproché et des zones les plus vulnérables de l’AAC. Elle peut être issue d'une opportunité (vente par la SAFER, par un particulier) ou d'une négociation issue du diagnostic foncier.

 

L’acquisition par préemption

 

Elle est rendue possible directement par la collectivité dans le périmètre rapproché après

délibération de la commune de localisation du captage pour l’instauration du Droit de Préemption Urbain. Ce droit peut être délégué au syndicat compétent en matière d’eau potable. Cette démarche permet de bénéficier d’une veille foncière et de s’interposer en cas de vente.

 

En dehors du périmètre rapproché, la préemption peut être demandée à la SAFER qui possède un droit de préemption en zone agricole, afin de préserver l’environnement.

 

Enfin, les DREAL peuvent demander une préemption à la SAFER pour répondre aux enjeux de protection de l’environnement.

L’échange foncier de gré à gré

 

L’acquisition foncière en dehors des zones les plus sensibles pour l’eau potable permet de

disposer de terrains à échanger avec les propriétaires et les agriculteurs des zones les plus

sensibles (périmètre rapproché et zones les plus vulnérables des aires d’alimentation des

captages). L’échange foncier peut être favorisé par la prestation d’un opérateur foncier........

 

L’aménagement foncier agricole et forestier

 

Il permet de regrouper les propriétés de la commune dans les zones les plus sensibles en fonction des apports initiaux. Des acquisitions peuvent être réalisées auprès des propriétaires au cours de la procédure.

En concertation avec les propriétaires et les agriculteurs, le transfert des activités agricoles à forte pression vers des zones moins sensibles et des aménagements préservant la ressource en eau (haies, bandes enherbées…) peuvent être réalisées.

Les outils de maitrise de l’usage du sol

 

Une fois le foncier acheté ou échangé, il s'agit de s'assurer que ce foncier est utilisé selon des

modalités compatibles avec la protection de la ressource. Pour cela, plusieurs outils sont

mobilisables.

 

Les clauses environnementales

 

Les collectivités peuvent inclure des clauses environnementales lors du renouvellement (avec

l’accord de l’exploitant) ou de l’instauration d’un bail rural (cf. article R.411-9-11-1 du Code rural et de la pêche maritime). Lorsqu’elles sont propriétaires de terrains situés à l’intérieur des périmètres de protection rapprochée, elles peuvent imposer ces prescriptions dites « clauses environnementales » à l’occasion d’un renouvellement d’un bail à condition de les notifier 18 mois avant l’expiration du bail en cours (et article R.1321-13-4 du code de la santé publique).

 

 Ces clauses portent sur les pratiques suivantes :

- Le non-retournement des prairies ;

- La création, le maintien et les modalités de gestion des surfaces en herbe ;

- Les modalités de récolte ;

…….

- La création, le maintien et les modalités d'entretien de haies, talus, bosquets, arbres

isolés, mares, fossés, terrasses, murets ;

- Les techniques de travail du sol ;  

- La conduite de cultures suivant le cahier des charges de l'agriculture biologique

…….

 

 

http://www.eau-seine-normandie.fr/fileadmin/mediatheque/Agriculteur/Maitrise_fonciere_validee.pdf

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:16

 

YVELINES

 

LE TRIBUNAL RELAXE LA PRESIDENTE D'UNE ASSOCIATION

ATTAQUEE EN DIFFAMATION

  par la Sté ECT

 

 

 

Paru dans le journal Liaison de Novembre 2013 

de la fédération d'associations environnementales d'Ile de France IDFE :

 

LIAISON novembre 2013 ECT

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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 17:50

 

 

Avant projet PREDEC

Protection de la ressource en eau

du captage d’Annet sur Marne 

 

 

Comment les élus du Conseil Régional de Seine et Marne ont-ils pu voter à l’unanimité pour un avant-projet PREDEC qui permet d’implanter encore des décharges ISDI dans le bassin versant de la Beuvronne alors que la carte  de la page 27 indiquait que les eaux de la majorité de ce cours d’eau étaient de mauvaise qualité et qu'il était stratégique de protéger les zones humides et les têtes de bassin versant ? 

 


 

 predec EVAL environ 8.10.2013 p27

 

Avant projet Predec 8/10/2013 page 27 (la bassin versant  Beuvronne  est entouré en noir)

 

 

 

 

Pour tous renseignements complémentaires nous vous conseillons de contacter ces élus :

 

Mme Hamida Rezeg (UMP)

M. Éric Jeu nemaître (UMP)

Mme Chantal Brunel (UMP)

M. Gilles Battail (UMP)

Mme Claudine Thomas (UMP-PR)

M. Frédéric Valletoux (UMP)

Mme Marie-Pierre Badré (UMP)

M. Gérard Ruffin (Nouveau Centre)  

M. Jean-Marc Brulé (Europe Écologie)

Mme Marie Richard (PS et app.)

M. Jean-Paul Planchou (PS et app.)

Mme Geneviève Wortham (PS et app.)

M. Jean-François Pellissier (FG)

Mme Liliane Pays (Europe Écologie)

M. Pascal Marotte (Europe Ecologie)

Mme Brigitte Eude (PS et app.)

M. François Kalfon (PS et app.)

Mme Fatna Lazreg (Europe Écologie)

M. Philippe Sainsard (PS et app.)

Mme Julie Nouvion (Europe Écologie)

M. Philippe Camo (FG)

Mme Josette Mollet-Lidy (PRG)

M. Thibaud Guillemet (Europe Écologie)

Mme Roseline Sarkissian (PS et app.)

 

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 17:19

Signez la pétition :

 

http://www.change.org/FortdeVaujours

 

 

Paru sur le site ASMSN  nouvellement dénommée NE 77 :

Le Centre d'Etudes Atomiques de Vaujours

Article issu de Nature Actualités n°80-81 (2000)

barrerouge.gif (1410 octets)

Un peu d'histoire

Le centre de Vaujours couvre sur prés de 50 hectares sur s'étend les communes de Courtry en Seine et Marne, de Coubron et de Vaujours en Seine St Denis.

Le fort terminé en 1883 a accueilli des activités pyrotechniques et du stockage de produits explosifs. On peut noter en outre, que l'armée allemande y a entreposée des munitions avant de les détruire en 1944. En 1947, la poudrerie de Sevran réoccupe les lieux et en 1955 une équipe d'ingénieurs militaires s'installe pour faire du Vieux fort de Vaujours un centre d'études.

De 1955 à 1997, le centre fut un lieu d'études, de conception et d'expérimentation d'armement pyrotechniques et nucléaires sous le sceau du secret défense. La restructuration de la direction des applications militaires a décidé de fermer définitivement le centre le 31 décembre 1997.

Les activités

Un ancien ingénieur du CEA qui a exercé pendant 30 ans a révélé au grand jour que des expérimentations aux essais nucléaires ont été effectuées. On utilisait de l'uranium naturel ou appauvri pour tester des explosifs chimiques qui permettent de déclencher la réaction nucléaire. Ces essais appelés " Tir à froid " ont eu lieu dans des puits, et même en plein air, ces explosions dispersaient des morceaux d'uranium. Les divers déchets issus des expériences étaient incinérés à l'air libre et des rejets de mercure ont été effectués dans le réseau des eaux usées.

Aujourd'hui

Le site est soumis à la législation des installations classées. A ce titre et en application de l'article 34 du décret du 21/09/77, l'exploitant qui met à l'arrêt définitif de son installation doit indiquer les mesures de remise en état du site. Ici en raison d'une pollution des terrains, le préfet a demandé l'instauration de servitudes d'utilité publique qui doit faire l'objet d'une enquête publique.

L'enquête publique

Elle s'est déroulée du 09 mai au 10 juin 2000. On apprend à la lecture du dossier que la DRIRE reconnaît une contamination résiduelle par des substances radioactives et pyrotechniques. Ces contaminations sont confirmées par l'office de protection contre les radiations ionisantes et par l'inspection de l'armement pour les poudres et explosifs. L'aspect radiologique. On ne considère que la réhabilitation des terres et bâtiments de surface sans prendre en compte les expériences effectuées en sous sol. La DRIRE se contente de vagues recommandations qu'en cas de fouilles, il " faudra éviter que la contamination enfouie ne soit pas extériorisée. L'aspect pyrotechnique. La dépollution du site n'a pas été totale en raison notamment du défaut de moyens techniques capables de garantir l'absence de munitions à une profondeur supérieure de quelques centimètres.

Les servitudes proposées

- "L'occupation du site de Vaujours sera limitée à des activités d'industrie ou assimilés. En particulier un usage résidentiel, des activités agricoles ou entraînant la présence d'enfants sont proscrits " - " La dépollution du site des pollutions pyrotechniques …En conséquence tous travaux de terrassement … devront se faire en prenant les précautions prises habituellement lors de chantiers dans les zones susceptibles d'être contaminés par les munitions " - " ..toute démolition doit s'effectuer en respectant les précautions suivantes - procéder à un arrosage à grande eau…. - procéder à ces travaux …permettant au conducteur d'être relativement éloigné.. " - " En cas d'ouverture de carrière, les modalités d'extraction et les conditions des sortie de matériaux seront déterminées dans l'autorisation correspondante … "

Ses servitudes peu rassurantes sont orientées vers une exploitation du gypse, matériau raréfié en Ile de France. L'ouverture de la carrière permettrait de remplacer l'impact économique négatif du départ du CEA sur l'emploi et la taxe professionnelle.

Les réactions

La commune de Courtry demande une décontamination totale du site, une étude hydrogéologie et l'évacuation des transformateurs au PCB en distinguant la partie nord et la partie sud où des projets communaux pourraient voir le jour sans servitude. La commune de Vaujours se rallie aux observations des associations et considère qu'en cas de dépollution complète, il ne sera pas nécessaire d'instituer une zone de protection. La commune de Coubron met en avant le côté historique du fort et demande une réflexion intercommunale.

Les verts de Seine St Denis, les associations de Villeparisis, Claye Souilly, Coubron, le Pin, Environnement 93 et l' ASMSN ont réagi vivement pendant l'enquête publique.

En réponse à l 'enquête L'ASMSN a demandé :

-    la mise en place d'un périmètre de protection et l'interdiction des modifications de l'état du sol ou du sous-sol. Le site doit être absolument protégé, aucune occupation du sol ou du sous sol ne doit être permis

-    la modification du Plan d'occupation des sols avec la prise en compte du risque technologique, des pollutions nuisances et de l'insalubrité en application Le POS doit contenir dans les documents graphiques l'existence de risques naturels ou technologiques.

-    le droit à l'information sur les risques majeurs

-    une étude géologique et la mise en place de piézomètres pour surveiller la qualité des eaux souterraines .

-    l'inscription de ce site dans la base de données sur les sites industriels et d'activités de services anciens.

Devant l'importance du sujet , un collectif d'associations dont l'ASMSN fait partie s'est constitué et appelle à une manifestation le 18 novembre prochain pour exiger TOUTE la vérité sur les activités du C.E.A et sur son état actuel. pour exiger une contre expertise environnementale par des organismes indépendants pour exiger une enquête épidémiologique complète (béryllium, uranium, mercure…) pour exiger un moratoire afin de prendre le temps d'effectuer ces contrôles et répondre à ces exigences, selon le principe de précaution

http://www.asmsn.org/ancien_site/Risq%20ind/Vaujours.htm

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