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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 15:02

Notre eau : notre or 

Les mâchefers d’incinération
dangers pour l’environnement et la santé humaine ? 
La décharge Rep Veolia Claye-Souilly traite les mâchefers de plusieurs incinérateurs, en 2011  61 % de ces mâchefers provenaient des Hauts de Seine.
Dans le dossier d’information du public nous apprenons  que la majorité de ces mâchefers traités sont restés sur le site de Rep Veolia Claye-Souilly
soit environ 100 000 tonnes sur 139 000 tonnes, pourquoi ?
Quel usage en fait Rep Veolia ?
Les mâchefers auraient-ils du mal à trouver preneur ?
Quels risquent pour la santé humaine 
alors que cette décharge déverse ses eaux de ruissellements
dans le périmètre de protection rapproché
 du captage d’eau d’Annet sur Marne ?
Ce qu’en dit FNE pour extrait :
9.1.2012
Mâchefers : un nouvel arrêté au service des intérêts de la filière Incinération - La nature comme substitut à la décharge

L’arrêté du 18 novembre 20111 se propose d’encadrer le « recyclage en technique routière des mâchefers d'incinération de déchets non dangereux ». France Nature Environnement a suivi de près l’élaboration du texte qui prétend répondre à un engagement du Grenelle. Le principal souci de la nouvelle réglementation (applicable à partir de juillet 20122) est en réalité de ne pas pénaliser la filière thermique en définissant des contraintes réglementaires facilitant, au nom de prétendus objectifs vertueux de « valorisation », l’élimination des cendres lourdes à moindre coût  pour les collectivités et les opérateurs économiques - en éludant la question du coût environnemental et sanitaire effectif de cette pratique. Ce qui n’empêche pas les acteurs de la filière travaux publics de pousser le Ministère à davantage de laxisme encore, réclamant pour les mâchefers la possibilité d’acquérir le statut de simples produits. Une telle surenchère en matière de dumping environnemental est particulièrement inquiétante dans un contexte où les affaires relatives à des usages frauduleux de mâchefers se multiplient.

Après 17  ans d’attente, unetrahison des engagements du Grenelle et un texte-alibi avant tout protecteur des intérêts de l’incinération.

La France de l’incinération (ordures ménagères et déchets industriels banals) produit 3 millions de tonnes de mâchefers par an, dont plus de 2 millions de tonnes sont « valorisées », essentiellement en sous-couches routières. Or, les mâchefers d’incinération d’ordures ménagères (MIOM) rebaptisés « mâchefers d’incinération de déchets non dangereux » (MIDND) concentrent une bonne part des polluants contenus dans les déchets incinérés, auxquels s’ajoutent en quantité variable des substances dangereuses (dioxines, HAP) engendrées par le process d’incinération.
L’utilisation des mâchefers en technique routière se fait depuis 1994 en référence aux recommandations d’une simple circulaire, qui se donnait elle-même pour provisoire et insuffisante3, mais qui 17 ans plus tard reste le seul document de référence pour l’administration et les acteurs de la filière…….

 

Conclusion

A vouloir favoriser pour des raisons économiques la dispersion des mâchefers dans l’environnement sans réel souci de prévenir et de contrôler l’impact sur l’environnement, le Ministère prend le risque d’accroître la défiance du public à l’encontre de l’incinération.

Les travaux du Grenelle sollicitaient le principe de précaution pour justifier l’exigence d’une bonne connaissance des impacts de la « valorisation » des mâchefers en préalable à l’adoption d’une nouvelle réglementation. Ce principe a été méconnu, tout comme l’obligation d’éliminer les déchets dans des conditions propres à éviter de porter atteinte à la santé de l’homme et à l’environnement9. Tout chantier utilisant des mâchefers pouvant potentiellement être considéré comme une décharge sauvage, les contentieux autour des mâchefers pourraient se multiplier.

1 Publié au JO le 30 novembre 2011
2 Date à laquelle la Circulaire 1944 devrait être abrogée.
3 L’ADEME et le BRGM (« Mâchefers d’incinération des ordures ménagères, État de l’art et perspectives, 2008) précisent : « Il
nefait aucun doute aujourd’hui que les résultats du test de lixiviation préconisé par la circulaire n’apportent, malgré sa pertinence, qu’une réponse partielle quant aux impacts environnementaux potentiels lors d’un usage en technique routière. » (p.10)
9 Code de l’environ
nement, article L541-2

 

http://www.fne.asso.fr/fr/machefers-un-nouvel-arrete-au-service-des-interets-de-la-filiere-incineration-la-nature-comme-substitut-a-la-decharge.html?cmp_id=167&news_id=12599

 

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 13:41

 

 

 

Notre eau : notre or(7) 

 

Depuis toutes ces années que l’on a implanté des décharges encore et encore au nord-ouest 77 près de captages d’eau, quel député ou sénateur de ce département a déposé un projet de loi pour faire interdire les décharges à proximité des captages d’eau ?

 

A notre connaissance aucuns.

 

Pour connaître les dossiers sur lesquels travaillent nos députés et sénateurs de Seine et Marne , consultez :

Députés

http://www.nosdeputes.fr/yves-albarello

http://www.nosdeputes.fr/emeric-brehier

http://www.nosdeputes.fr/jean-francois-cope

http://www.nosdeputes.fr/guy-geoffroy

http://www.nosdeputes.fr/christian-jacob

http://www.nosdeputes.fr/yves-jego

http://www.nosdeputes.fr/valerie-lacroute

http://www.nosdeputes.fr/jean-claude-mignon

http://fr.wikipedia.org/wiki/Franck_Riester

http://www.nosdeputes.fr/eduardo-rihan-cypel

 Sénateurs  

http://www.nossenateurs.fr/vincent-eble

http://www.nossenateurs.fr/michel-billout

http://www.nossenateurs.fr/michel-houel

http://www.nossenateurs.fr/jean-jacques-hyest

http://www.nossenateurs.fr/colette-melot

http://www.nossenateurs.fr/helene-lipietz

 

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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 18:46

 

St Mesmes la beuvronne 31.3.2013 2

 

 

 

La Beuvronne à St Mesmes 31/3/2013

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 10:12

 

 

 

Bruitparif a souhaité rencontrer des associations environnementales   afin de recueillir l’avis des populations sur la problématique des  nuisances sonores aéroportuaires et d’obtenir leur avis sur les zones à privilégier pour le déploiement de stations de mesure du bruit destinées à la documentation du bruit dû aux aéronefs à destination ou en provenance des aéroports Paris Charles de Gaulle et du Bourget.


Cette démarche s’inscrit dans le cadre du projet SURVOL et concerne la mise en place de 4 stations (trois pour Paris Charles de Gaulle et une pour le Bourget).

Adenca a proposé deux communes du nord-ouest 77 :

- Mitry-Mory (Paris CDG)

- Villeparisis (Le Bourget).

 

Le coût financier de ces points est pris en charge intégralement par Bruitparif.

 

Ces implantations ne pourront se faire qu’avec l’accord des élus des communes concernées.

 

Avoir une telle station sur sa commune est un avantage réel pour la population qui permettra de pouvoir faire reconnaître les nuisances induites par les avions et  rechercher des solutions pour améliorer cette situation.

 

 

Si vous souhaitez avoir un tel point de contrôle  sur ces deux communes nous vous conseillons de vous rapprocher de vos élus :

Madame Corinne Dupont, Maire de Mitry-Mory

Monsieur José Hennequin , maire de Villeparisis.

 

 


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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 19:03

 

 

 

Bientôt des déchets radioactifs

(DRNR)

dans la décharge Veolia de Claye-Souilly ? 

 

 

Un arrêté ministériel devrait être pris dans le courant de l’année concernant les décharges  ISDND (1), en Seine et Marne sont concernées  : Veolia Claye-Souilly, Monthyon, Fouju-Moisenay, Capoulade Isles les Meldeuses et Sita Soignolles.

Cet arrêté prévoit d’autoriser le stockage des DRNR (déchets à radioactivité naturelle renforcée) dans les ISDND (1). Cette disposition est la suite d’une circulaire du 25 juillet 2006 http://www.ineris.fr/aida/consultation_document/7385

 

 

           

                        Ce projet d’arrêté nous inquiète car ces installations ne sont pas adaptées à la dangerosité de ce type de déchets et ne permettent pas de garantir la sécurité du personnel, des riverains, de l’environnement, ni la traçabilité suffisante pour accueillir ce type de déchets, d’autant plus qu’à Claye-Souilly la décharge ISDND (1) Veolia rejette ses eaux de ruissellements dans le périmètre de protection rapproché du plus important captage d’eau de Seine et Marne à Annet sur Marne, qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants.

 

                        Ce  captage d’eau recevant déjà dans son périmètre de protection rapproché les jus des décharges ISDI (2)Veolia de Fresnes sur Marne,  ECT Annet sur Marne, de la décharge illégale de Précy sur Marne et  les jus de la carrière remblayée par des déchets inertes Veolia Précy sur Marne.

 

 

                        Afin de protéger notre ressource en eau nous demandons à Monsieur Yves Albarello, Député-Maire de Claye-Souilly, d’intervenir auprès de la commission du développement durable dont il est membre et de Madame La Ministre de l’Ecologie afin que les déchets à radioactivité naturelle renforcée soient ajoutés, dans le futur arrêté ministériel, à la liste des déchets non admis dans les ISDND (1).

 

 

(1)     ISDND Installation de Stockage de déchets non dangereux

     (2) ISDI Installation de Stockage de déchets inertes

 

 

Pour tous renseignements complémentaires sur ce dossier, contactez :

Monsieur Yves Albarello,député-maire de Claye-Souilly, en mairie de cette commune.

 

Voir notre précédent article : CRIIAD : la radioactivité de l'eau potable

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 18:23

Paru sur le site de la CRIIAD :

Les normes relatives à la qualité radiologique des eaux potables sont mal conçues. Les habitants sont exposés à des niveaux de risques très supérieurs à ce que la réglementation est censée leur garantir. Ce défaut de protection concerne tout particulièrement les enfants en bas-âge et les adolescents.

Se basant sur les analyses de son laboratoire et sur u
ne étude approfondie des normes, la CRIIRAD demande un remaniement complet du dispositif de contrôle de la qualité radiologique des eaux destinées à la consommation humaine.

La CRIIRAD demande également le traitement en urgence des situations à risque déjà identifiées ainsi que des garanties d’information pour les consommateurs, les municipalités et les gestionnaires des réseaux de distribution.


1. POUR RAPPEL

  • La CRIIRAD

    La Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité - est u
    ne association à but non lucratif qui a pour objet statutaire la défense du droit à l’information et la protection des personnes contre les dangers des rayonnements ionisants (Cf. article 1 des statuts). Pour conduire ses investigations, elle dispose de son propre laboratoire, spécialisé dans les analyses de radioactivité et agréé par l’Autorité de Sûreté Nucléaire pour les mesures de radioactivité dans l’environnement.
  • Les dispositions réglementaires

En France, la réglementation [2] , est censée garantir à chaque citoyen – quel que soit son âge ou son lieu de résidence – que l’eau qui alimente son habitation [3], l’eau qu’il utilise comme eau de boisson ou pour ses préparations culinaires, ne lui délivrera pas une dose de rayonnements supérieure à 100 microSieverts par an (100 µSv/an ou 0,1 mSv/an).


Ce niveau d’exposition correspond à un niveau de risque jugé acceptable par les autorités sanitaires
. Il correspond, selon les coefficients de risque actuellement en vigueur au niveau international et européen, à un risque de décès par cancer de 5.10-5 . mSv-1, soit 5 décès par cancer pour 1 million de personnes exposées à une dose annuelle de rayonnements ionisants de 100 µSv (ou encore 325 décès par cancer radio-induit pour 65 millions de consommateurs).

Que l’on juge ce niveau de protection satisfaisant ou insuffisant, c’est celui que chaque citoyen est en droit de réclamer. Or, u
ne analyse approfondie du dispositif de contrôle radiologique de l’eau potable montre qu’il n’en est rien. Une part importante de la population est soumise à des niveaux de dose très supérieurs. Pour les enfants en bas-âge et les adolescents, les doses, et donc, le risque peut être 10 fois, voire 100 fois, supérieur à ce que la réglementation est censée leur garantir.

Voici en résumé, les principaux constats et les demandes de la CRIIRAD (chaque paragraphe est détaillé dans la présentation des dysfonctionnements du dispositif réglementaire et les demandes de la CRIIRAD) .


2. Les dysfonctionnements du dispositif réglementaire et les demandes de la CRIIRAD


1/ L’absence de limites contraignantes :
la référence de dose de 100 µSv/an n’est qu’un paramètre indicatif, qui peut facilement être dépassé. La CRIIRAD demande l’instauration de véritables limites et la transparence sur la délivrance des dérogations.

2/ Des mesures de dépistage mal conçues qui génèrent un taux élevé de faux négatifs. La CRIIRAD demande que les analyses radiologiques de référence garantissent u
ne caractérisation fiable des radionucléides présents dans l’eau.

3/ Les enfants sont exposés à des niveaux de dose, et par conséquent de risque, très supérieurs (jusqu’à 5 ou 6 fois !) à ce que prévoit la réglementation. La CRIIRAD demande que les limites de dose et les indicateurs de radioactivité soient dimensionnés en fonction des groupes de population les plus sensibles (enfants en bas âge et adolescents) de façon à ce que l’ensemble des consommateurs soient protégés.

4/ La réglementation oublie certains produits radioactifs, et notamment le radon 222, ce qui conduit souvent à u
ne sous-évaluation considérable des doses réellement subies par les consommateurs. La CRIIRAD demande en conséquence que le dosage du radon soit ajouté à la liste des contrôles obligatoires et qu’en application de la recommandation européenne du 20 décembre 2001, une limite de référence de 100 Bq/l soit instaurée, l’adoption d’une valeur supérieure devant être dûment justifiée par les autorités sanitaires. Compte tenu des niveaux de risque associé, le dispositif devrait être complété par un seuil d’investigation défini à une valeur inférieure.

5/ La toxicité chimique de l’uranium n’est pas prise en compte par la réglementation française. La CRIIRAD demande que ce métal lourd particulièrement toxique, soit ajouté dans la liste des produits chimiques qui doivent être contrôlés et que lui soit appliquée u
ne limite contraignante (une limite que la CRIIRAD souhaiterait inférieure à la valeur de 15 µg/l recommandée par l’OMS).

6/ Les autorités sanitaires sont informées, parfois depuis des années, de situations préoccupantes sans que les habitants en soient informés et sans qu’aucu
ne mesure correctrice n’ait été prise. La CRIIRAD sollicite l'intervention du ministère de la santé et de l'Autorité de Sûreté Nucléaire pour que les cas les plus préoccupants soient traités dans les meilleurs délais.

7/ L’information relative aux contrôles de radioactivité dans l’eau destinée à l’alimentation humai
ne n’est pas accessible aux consommateurs et contribuables qui financent pourtant son élaboration. La CRIIRAD demande que tous les résultats d'analyse disponibles (alpha et bêta total, DTI, radon, etc) soient accessibles via le site Internet du ministère de la Santé et que toutes les parties concernées (habitants, municipalités, gestionnaires des unités de distributions) soient dûment informées dès lors que des résultats préoccupants sont enregistrés.

 

[1] La CRIIRAD avait saisi le préfet de la Haute-Vienne dès le 23 décembre 2009, en lui communiquant les résultats de l'analyse effectuée par son laboratoire sur l'eau d'un des captages de la commune de Saint-Sylvestre, une analyse montrant une teneur très élevée en radon 222 (1 230 Bq/l) nécessitant un traitement urgent du dossier.


[2] Cf. notamment : Code de la santé publique ; Décret 2001-1220 du 20 décembre 2001 relatif aux eaux destinées à la consommation humai
ne, à l'exclusion des eaux minérales naturelles ; Arrêté du 12 mai 2004 fixant les modalités de contrôle de la qualité radiologique des eaux destinées à la consommation humaine, publié au JORF du 18 juin 2004.

[3] La réglementation s’applique également aux eaux de source achetées en bouteille. Les eaux minérales naturelles font l’objet d’une réglementation spécifique.

 

http://www.criirad.org/actualites/dossier2010/eau/eau_potable_radon.html

 

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 16:16

 biberonne compans 12.8.2007 2

La Biberonne à Compans


Compans
un incendie qui couve depuis près de 8 mois :
Quelles incidences sur les eaux de la Biberonne ? 
 L’Entreprise de compostage Frasnier de Compans, citée dans l’article qui suit,   est  implantée à proximité de la Biberonne (affluent de la Beuvronne) et des Marais de Compans.
Des analyses de l’eau de la Biberonne 
ont-elles été réalisées par les collectivités ou service de l'Etat suite à cet incident ?

Pour tous renseignements complémentaires  contactez :

 

- Monsieur Joël Marion Maire de Compans

- Monsieur Jean-Claude Geniés Maire de Gressy

- Monsieur Jean-Pierre Dormeau, Président du syndicat de la Haute Beuvronne SIEAEHB en mairie de Gressy

 

 

 

 
Voir notre article sur l’état de pollution de la Haute Beuvronne :

                                            

Paru sur le site  Le Parisien :
Les riverains ont la gorge qui pique

| Publié le 08.03.2013, 07h00

De la toux et la gorge irritée. Les habitants de Mitry-Mory sont incommodés depuis le début de la semaine par des odeurs nauséabondes et un étrange nuage. Le tout est dû à l’incendie qui couve depuis juillet dernier à l’entreprise de compostage Frasnier à Compans. Le feu qui se répandait sur 15000 m³, suite à la fermentation de la terre, a été circonscrit par la méthode de l’étouffement, c’est-à-dire qu’il a été recouvert de terre.

« Comme le feu continue, la terre cuit et se fissure, laissant passer la fumée, expliquent les pompiers. Avec la hausse des températures, les odeurs se réveillent. Mais ce n’est pas dangereux. » Les pompiers ont choisi la technique de l’étouffement, préférable à l’utilisation de l’eau. « Cela pourrait polluer les marais autour ».

Le Parisien

 

 http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/les-riverains-ont-la-gorge-qui-pique-08-03-2013-2624563.php

 

 

autre article sur le même sujet :

 http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/bientot-la-fin-de-sept-mois-d-incendie-11-03-2013-2631175.php

 

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 18:20

 

Paris protège son eau

mais envoie ses ordures

dans les décharges situées autour du plus important captage d’eau de Seine et Marne 

à Annet sur Marne

 

Les nord seine et marnais

n’ont-ils pas droit comme les parisiens

a une eau écologique ?

 

 

Paru sur le site Ouest France :

Le bio rempart de la qualité de l’eau parisienne

Agriculture mardi 26 mars 2013

Les agriculteurs biologiques se portent en défenseurs de la qualité des eaux. En Normandie, ils ont invité Marguerite-Marie Larroque à parler de la politique « Eau de Paris ».

Les eaux souterraines qui alimentent Paris sont captées sous forme d’émergences naturelles entre 100 et 150 kilomètres de Paris. Elles sont acheminées par des aqueducs construits à la fin du dix-neuvième siècle. Celui dit de la Vanne, en 1 873, celui de l’Avre en 1 893 ; celui du Loing en 1900 et enfin celui de la Voulzie en 1925. Les points de captages sont majoritairement situés en zone rurale.

Devant les agriculteurs biologiques de Basse-Normandie et aux côtés de Raoul Leturcq, paysan biologique en Picardie, administrateur à la Fédération nationale des agriculteurs biologiques, Marguerite-Marie Larroque au service de la protection de la ressource « Eau de Paris » a expliqué comment la régie avait soutenu la promotion de l’agriculture biologique dans le secteur des sources de la Vanne. « Elles assurent 15 à 20 % de la consommation des Parisiens, et ont une capacité de production de 145 000 m 3. Elles alimentent également l’agglomération de Sens et de Saint-Benoist-sur-Vanne. Une vingtaine de captages communaux sont également sous influence de cette aire »

6 % de la surface agricole utile en bio

Les eaux des sources de la vallée de la Vanne sont concernées par les pratiques agricoles sur 47 000 ha, dans 41 communes. « Sur cette aire, explique Marguerite-Marie Larroque, Eau de Paris a voulu tester une action agricole pilote et innovante et relever le défi de la ville de Munich. Il y avait déjà cinq agriculteurs bio présents dans le secteur, et les terres y ont un potentiel de rendement inférieur à celui d’autres territoires. »

Tout a commencé en 2008 avec le financement d’un poste d’animateur agricole dédié au bassin de la Vanne, complété en 2011 par le département de l’Aube et la fédération régionale de l’AB. Les financements d’aides à la conversion, en tirant toutes les ficelles des mesures agri-environnementales sont passés de 200 €/ha à € en 2010 et 2011, à 447 € en 2012. Les résultats son spectaculaires : 290 ha et 5 producteurs en 2008, 1 500 ha et 22 producteurs en 2012 ! : « Soit 6 % de la surface agricole utile cultivée en bio. »

« Eau de Paris » ne s’est pas arrêté à ce seul soutien financier. En menant une politique de rachat des terres sur les zones les plus critiques en convention avec la Safer de Bourgogne, elle participe par une politique de bail réduit au retour à l’herbe dans les zones vulnérables. Et « Eau de Paris » participe à l’organisation d’une filière bio. La collectivité a mis 370 000 € dans la mise en place d’une station de semences bio à Maisse dans le département de l’Essonne. « Si seulement l’agriculture biologique était soutenue aussi fortement que l’agriculture conventionnelle, elle permettrait de fournir une alimentation à une population de plus en plus large et à un coût raisonnable », note Raoul Leturcq. Les agriculteurs biologiques pensent qu’ils ont un rôle primordial à jouer dans la protection de la ressource en eau sur le territoire. Pour peu qu’ils soient encouragés. Au moins autant que les agriculteurs conventionnels.

François LEMARCHAND.

http://www.ouest-france.fr/actu/AgricultureDet_-Le-bio-rempart-de-la-qualite-de-l-eau-parisienne_3640-2177013_actu.Htm

 

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 13:02
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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 11:57

Décharge Sita Villeparisis

Seveso à hauts risques

située dans une zone à forte densité urbaine

Après le sinistre du 17 février 2013 dans le site de la décharge Sita Villeparisis et la condamnation de l’Etat  dans l’affaire AZF nous posons les questions suivantes :

- Pourquoi Monsieur le sous préfet de Torcy n’a pas réuni la CLIS en 2012 et en 2013 après l’accident de février alors que la législation l’impose (1) ?

- Pourquoi les résultats des analyses de l’air et de l’eau effectués le jour du sinistre  par la préfecture de police de Paris n’ont pas été publiés ?

- Pourquoi les services DRIEE qui contrôlent  ce type d’installations, sont en sous effectif dans le Nord-Ouest 77 et cela depuis plusieurs années (2).


Doit-on attendre un nouveau sinistre au Nord-Ouest 77

dans cette zone fortement urbanisée

pour mettre en place

les effectifs nécessaires aux contrôles des ICPE (3) ? 

Pour tous renseignements complémentaires sur ce dossier, contactez les élus membres de la CLIS :

Monsieur Yves Albarello ,député-maire de Claye-Souilly

Madame Michèle Pélabère, conseillère générale du canton de Claye-Souilly

Monsieur Jean-Luc Pilar, maire de Courtry

Monsieur Jean-Paul Pasco-Labarre, maire de Le Pin

Monsieur Jean-Claude Poupet, adjoint au maire de Villeparisis

Monsieur Henri-Philippe Congar, adjoint au maire de Coubron

 

 (1)     http://www.ineris.fr/aida/consultation_document/7251

(2)     Source DRIEE Clis Mitry Compans

(3)     Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains est une installation classée.

Paru sur le site le Monde du Droit :

AZF : carence fautive de l'Etat dans l'exercice de la police des ICPE

Mercredi, 20 Février 2013 16:49 LEGALNEWS

L'Etat a été condamné à indemniser des victimes de la catastrophe AZF en raison de carence fautive de ses services dans l'exercice de la police des installations classées.


Dans un arrêt du 24 janvier 2013, la cour administrative d'appel de Bordeaux a reconnu la responsabilité de l'Etat sur le terrain de la faute pour la carence de ses services en matière de police des installations classées pour la protection de l'environnement dans le cadre de l'explosion intervenue le 21 septembre 2001 sur le site de l'usine AZF exploité à Toulouse.

En l'espèce, un certains nombres d'éléments révélaient une carence des services de l'Etat dans leur mission de contrôle de cette installation classée.
En outre, les juges du fond considèrent que, si le ministre se prévaut des onze visites d'inspection qui ont eu lieu sur le site, les rapports d'inspection versés aux débats ne donnent pas à penser que le bâtiment où s'est produite l'explosion aurait été visité et ses modes réels d'exploitation contrôlés.
Ils en concluent que ces carences des services de l'Etat, "qui n'ont pas détecté ou se sont abstenus de sanctionner des défaillances visibles et prolongées de l'exploitant du site, source de risques majeurs dans une zone de forte densité urbaine, sont fautives".

Ces carences étant "de nature à entraîner la responsabilité de l'Etat", la CAA condamne l'Etat à verser une indemnité aux requérants.

© LegalNews 2013 - Stéphanie BAERT

 

 

http://www.lemondedudroit.fr/droit-a-secteur-public/environnement/171388-azf-carence-fautive-de-letat-dans-lexercice-de-la-police-des-icpe.html

 

pour aller plus loin :

http://www.arnaudgossement.com/archive/2013/02/03/azf-l-etat-etait-un-peu-responsable.html

 

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