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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 16:30

 

Bruitparif est une association créée par la Région Ile de France, sa présidente est une élue du Conseil Régional IDF  pour la  Seine et Marne  c’est Mme Julie Nouvion (EELV)

 

C’est l’Ouest Parisien, les Yvelines qui a bénéficié du 1er point de contrôle fixe du bruit autour de l'aéroport de Roissy le 27/5/2011 financé par Bruitparif.

C’est seulement à la fin de cette année 2014 soit 3ans ½ après  que Bruitparif a commencé à  implanter des stations de contrôle fixe sur la Seine et Marne, bien que ce département soit bien plus touché par le bruit des aéronefs de Roissy que les Yvelines.

 

Pour nous envoyer ses ordures l’Ile de France ne nous oublie pas mais quand il s’agit de

financer des études, il semble que ce soit les Yvelines qui ait les faveurs de l’Ile de France, rappelez-vous la 1ère étude sanitaire de zone est effectuée également dans les Yvelines,

 alors que pour la Seine et Marne il n’y a pas d’argent.

 

Vous payez vos impôts comme les autres mais au titre de la solidarité régionale vous n’êtes pas les premiers servis, même quand vous êtes les premiers concernés.

 

Sur 13 stations actuellement en service, le Val d’Oise en compte 7 (dont 5 implantées en 2011) et seulement 3 pour la Seine et Marne (qui viennent d’être implantées au 4ème trimestre 2014 à St Mesmes, Marchemoret, Mary/Tancrou)

 

5 nouvelles stations devraient être implantées en 2015, mais nous ne savons pas si la Seine et Marne bénéficiera de ces nouvelles implantations, c’est Bruitparif qui décidera.

 

 

Pour  savoir

où seront implantées ces nouvelles stations,

  contactez  votre élue de Seine et Marne, présidente de Bruitparif :

Mme Julie Nouvion (EELV)

conseillère régionale pour le 77

http://www.bruitparif.fr/

 

Pour aller plus loin :

http://www.bruitparif.fr/sites/default/files/Note_synthese_volet3_SURVOL.pdf

 

 

 st mesmes station contrôle du bruit des avions 11.2014

 St Mesmes station de contrôle du bruit installée en Novembre 2014(photo bruitparif)

 

 

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 14:34

 Lagny Yprema1

Communiqué du Collectif « C’dans l’air » :

MISE EN DEMEURE YPREMA LAGNY SUR MARNE

Le Collectif « C’est dans l’air »  informe que la société Yprema, située dans la zone Industrielle de Lagny sur Marne/Saint Thibault des Vignes a reçu une mise en demeure en date du 11 novembre de la Préfecture de Seine et Marne.

La DRIEE 77 (Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement et de l’Énergie d’Île-de-France) a constaté des manquements aux prescriptions imposées à cette entreprise par arrêté préfectoral datant d’avril 2013.

En effet Yprema n’a pas tenu le registre de sortie des mâchefers indiquant le maître d’ouvrage des travaux routiers, de l’entreprise chargée de travaux routiers et des transporteurs, ni les coordonnées GPS du chantier.

 Que sont devenus ces mâchefers sortis de l’entreprise Yprema?

Ou partent-ils ?

Le producteur est-il responsable des mâchefers jusqu'a leur élimination ?

Les mâchefers viennent en partie de l’usine d’incinération de St. Thibault des Vignes et ce sont les élu(e)s qui gèrent l’incinérateur.


La mise en demeure préfectorale impose également que les aires de stockage des mâchefers ou des terres inertes soient implantées à plus de 30 mètres des bords de Marne, et ce dans un délai de deux mois.
Cela signifie t-il que ces mâchefers étaient entreposées trop près de la Marne?

Quel risque de pollution de l’eau de la Marne ?

Quels risques pour le captage de l’eau de Neuilly sur Marne en aval qui fourni  1,5 million habitants en eau potable ?

La mise en demeure impose  de fournir à l’inspection des installations classées les rapports d’analyses relatifs aux eaux pluviales, aux eaux souterraines et aux rejets de poussières.

 

Selon le collectif  « C’est dans l’air »plusieurs rapports montrent que les mâchefers possèdent des potentiels polluants : plomb, mercure, cadmium, arsenic et autres. 

 

Quel risque pour les riverains ? Pour leur santé ?

 Quel risque sanitaire pour nous tous 

 

Bien cordialement,
le collectif "C'est dans l'air"

5Avenue des Joncs 77400 St Thibault des Vignes

tel.06 72 09 09 75


 Lagny Yprema

 

Pour aller plus loin voir le site "Le Marneux" :

http://www.lemarneux.fr/article-stockage-des-machefers-et-des-terres-inertes-au-bord-de-marne-125151152.html

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 12:05

 

 

Nous apprenons que la commune n’est pas favorable à la mise en place par la SAFER d’un dispositif de veille et d’observation foncière sur les espaces agricoles et naturels pas même M. Edouard Proffit, agriculteur-propriétaire exploitant et conseiller municipal.(1)

 

Pour faire court cela aurait pu peut-être éviter que des terres agricoles soient transformées en décharge comme précédemment sur cette commune.

 

Mais qu’est-ce que la SAFER ?

Les Safer a été créées par la loi d’orientation agricole du 5 août 1960.

Elles facilitent l’accès des terres aux agriculteurs. Elles accompagnent aussi les collectivités dans leur politique de maintien des terres agricoles et de la protection de l’environnement (préservation des espaces naturels, de la ressource en eau et des paysages ; restructuration forestière, mise en place de trames vertes, etc.).

 
La loi don
ne aux safer la possibilité de disposer d’un droit de préemption, afin de leur permettre de mener uneaction cohérente dans le cadre de leurs missions. Elles sont systématiquement informées des projets de vente par les notaires et peuvent acheter à la place de l’acquéreur initial. But : revendre à un autre acquéreur dont le projet répond mieux aux enjeux d’aménagement locaux. Articles L 143-1 et L 143-2 du code rural 

 Le président de la SAFER Ile de France est Pierre Marcille, un agriculteur de l’Essonne.

 

 Pour mémoire c’est sur cette commune de Charny et les 2 communes voisines de Claye-Souilly, Fresnes sur Marne qu’est implantée la plus importante de France  de déchets ultimes Rep VEOLIA. (289 hectares)

 

C’est la famille Courtier qui a vendu il y a quelques années une partie de ses terres de Charny à  Rep Veolia pour lui permettre d’étendre sa décharge.

L’un d’eux agriculteur-propriétaire-exploitant a cessé d’exploiter à Charny pour partir près de la Ferté sous Jouarre et y acquérir un château.

 

 

Nous ne voudrions pas croire que les élus de cette commune qui ont donné des avis favorables encore et encore pour l’extension de la décharge Veolia souhaitent encore favoriser son extension plutôt que des protéger leurs terres agricoles et espaces naturels.

 

Pour le savoir, nous vous conseillons de les contacter :

Xavier FERREIRA, maire

CatherineDUFRENOY, Nathalie RONGIERE, Jennifer DAURIAC, Elodie DELAME-MONIER, Dominique MESLAY, Daniel GUIMBARD, Didier DEBRIT,Isabelle SUTTER-VINCENZI, Valérie MORIN, Pascal DEKEYSER, Antoine CHATELAIN, Arnaud LAFOSSE, Edouard PROFFIT, Bruno BAUTISTA.

 

  (1) Compte-rendu conseil municipal Charny 25/9/2014

 

 

 

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 10:18

 

 

Si on parlait du CODERST  Conseil de l’Environnement et des Risques sanitaires et technologiques.

Le Coderst est une instance consultative composée des services de l’ETAT, d’élus et d’associations.

 

Avant qu’une décision ne soit prise par le Préfet du département certains dossiers  sont présentés au CODERST, il s’agit notamment :

- Autorisation d’implantation de certaines installations classées (les plus dangereuses pour l’environnement)

- Suivi de la qualité des eaux de boisson (demande de dérogation..)

- Suivi des installations qui ont pollué, l’air, l’eau, les sols..

- Présentation des projets de plan d’élimination des déchets (PREDEC, PREDMA, PREDD..)….

Les comptes-rendus de ces réunions sont très intéressants, en effet la DRIEE présente  notamment ses rapports d’inspections  sur divers sites : décharges, carrières, Sites SEVESO, décharges illégales, sites industriels pollués… l’ARS présente ses rapports concernant notamment la pollution de certains captages d’eau et les demandes de dérogations des communes…

Ce qui permet aux riverains de mieux cerner la situation près de chez eux.

  

Comparons 2 départements :

La Seine et Marne et la Seine St Denis

 

Deux poids : deux mesures !

 

En Seine St Denis M. Philippe GALLI (1),  Préfet,  vient de mettre  en ligne depuis 2014  les comptes-rendus du Coderst (2) alors qu’en Seine et Marne M. Jean-Luc MARX, Préfet, ne les met pas en ligne ?

 

Cette décision dépend du bon valoir du préfet de votre département, or en Seine et Marne tous les préfets qui se sont succédés n’ont pas souhaité mettre en ligne ces rapports.

 

Un manque de transparence en Seine et Marne ?

A vous de juger

 

 

 

(1) http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/06/05/philippe-galli-nomme-prefet-de-la-seine-saint-denis_3424568_823448.html

 

 (2) http://www.seine-saint-denis.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-paysage-risques-naturels-et-technologiques-bruit-nuisances-publicite/CODERST

 

 

 

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 16:14

 

 

Projet de décharge ISDI

à Isles les Villenoy

M. Jean-François Copé

 veut-il bien des déchets

chez lui

 mais pas chez les autres ?

  

C’est la question que se pose les habitants de cette charmante commune d’Isles les Villenoy, en effet ils viennent d’apprendre que M. Copé (1) soutenait une association de St Escobille dans l’Essonne qui ne veut pas de décharge sur sa commune, alors que ce département envoie ses ordures à Claye-Souilly, Villeparisis, Soignolles …..

 

Et que fait

M. Jean-François Copé

pour les habitants d’Isles les Villenoy ?

Nous n’en savons rien

 

Au vu du projet d’arrêté préfectoral de décharge ISDI à Isles les Villenoy il semblerait que la Communauté d’agglomération du pays de Meaux, dont M. Copé est président, n’ait pas répondu à la demande du préfet dans les délais impartis.

Nous ne savons même pas si elle a répondu du tout et ni même si ce projet a été mis à l’ordre du jour d’une réunion de cette communauté d’agglomération.

 

Faute de réponse dans les délais impartis le préfet considère en quelque sorte que c’est une réponse favorable : « Qui ne dit mot, consent ».

 

La mairie d’Isles les Villenoy consulte les habitants, qui vont envoyer leur avis sur le site de la préfecture, lundi prochain une réunion du conseil municipal est prévue…

 

Pendant ce temps que fait M. Copé, nous ne l’entendons pas, nous ne l’avons pas entendu non plus défendre les habitants de Crégy les Meaux contre l’implantation d’une décharge ISDI près d’un lotissement et même pas sur le cas de la future décharge ISDI de Vignely.

 

 

Pour mémoire ce qui se fait ailleurs :

 

La Communauté de Communes de Marne et Gondoire a donné un avis défavorable très argumenté pour soutenir les 2 communes de Jossigny/Villeneuve St Denis qui ne voulait pas d’une décharge ISDI, M. le Préfet vient de refuser cette décharge.

 

http://adenca.over-blog.com/article-marne-et-gondoire-donne-un-avis-defavorable-a-l-implantation-d-une-decharge-de-dechets-inertes-sur-v-124809401.html

 

http://adenca.over-blog.com/article-m-jean-luc-marx-prefet-de-seine-et-marne-refuse-a-la-ste-urano-l-autorisation-d-exploiter-une-125072395.html

 

(1)http://www.adse-saintescobille.com/

Contre l'implantation d'une décharge à Ste Escobille (Essonne)

Soutiens (mise à jour 3 novembre 2010 )

Sénateurs, Députés, Conseils Généraux et Régionaux

Michel BERSON Président du Conseil Général de l'Essonne
M. Laurent BETEILLE, Sénateur de l'Esson
ne 91, Président de l'Union des Maires de l'Essonne, et Maire de Brunoy, 
M. Joël BILLARD, Sénateur de l'Eure et Loir 28 et Maire de Bon
neval, 
Mme. Bernadette
 BOURZAI, Ancienne Député Européenne et Sénatrice de Corrèze 19, 
M. José BOVE, Député Européen, 
M. Pierre CARDO, Député des Yveli
nes 78 et Maire de Chanteloup-les-Vignes,
Mme. Claire-Lise CAMPION, Sénatrice de l'Esson
ne 91, Vice-Présidente du Conseil Général de l'Essonne, 
Mme. Geneviève COLOT, Députée de l'Essonne, maire Saint-Cyr-Sous-Dourdan,
M. Jean-François COPE, Député de Seine et Marne 77 et Maire de Meaux,
M. 
Serge DASSAULT, Sénateur de l'Essonne 
M. 
Harlem DESIR, Député Européen,
M. Julien DRAY
, Député de l'Essonne et Vice-Président du Conseil Régional de l'Ile-de-France,
M. Nicolas DUPONT-AIGNAN
, Député de l'Essonne, Maire de Yerres 
Mme.Hélène GASSIN vice-Présidente du Conseil Régional d'IdF 
M. 
Jean-Paul HUCHON, Président du Conseil Régional de l'IDF 
Mme. Nathalie KOCIUSKO-MORIZET
, Secrétaire d'Etat, 
Régionale de l'Ile de France etMaire de Longjumeau,
M. Jérôme 
LAMBERT, Député de Charente 16,
Mme 
Marine LE PEN, Députée Européenne,
M. Frank MARLIN
, 
Député de l'Essonne 91 et Maire d'Etampes,
M. Gérard 
ONESTA, Vice-Président du Parlement Européen,
Mme Anny POURSINOFF, députée des Yveli
nes
Mme 
Claire ROBILLARD, Conseillère Régionale de l'Ile de France et Vice-Présidente du Conseil Général de l'Essonne, 
M. 
Georges SARRE, Ancien Secrétaire d'Etat, Ancien Député Européen, Ancien Député National, 
M. Yves TAVERNIER, Député Honoraire de l'Essonne et Conseiller Régional de l'IDF, 
M. Manuel 
VALLS, Député-Maire d'Evry 91,
M. Bernard VERA, 
Sénateur de l'Essonne 91,
M. Philippe VIGIER
, Député d'Eure et Loir 28

 

 

 

 

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 09:45

30.1.2009 décharges sita villeparisis028

Dans un souci de transparence les associations de défense de l’environnement demandaient l’ouverture de la commission de suivi de site au public, la décision a été prise  de  5/12/2014 par les membres du bureau.

 

Les membres défavorables à l’ouverture de cette commission au public

Sont :

 

- M. Patrick Maury adjoint au maire de Villeparisis (représentant les élus)

- M. Arnaud Roy (représentant la décharge SITA)

- Mme Fanny Millambourg (représentant les salariés de la décharge SITA)

 - les services de l’ETAT.

 

 

Le seul membre favorable à l’ouverture de cette commission au public

était :

-  Mme Mireille LOPEZadministratrice NE 77 (1) représentante au bureau des associations de défense de l’environnement (NE 77,ADEBF, Les amis de la Terre de la Dhuis)

 

Les membres favorables étant minoritaires

la commission

ne sera pas ouverte au public

 

 

Pour connaître les raisons pour lesquelles certains de vos élus ont refusé à ce que vous puissiez assister à cette commission nous vous conseillons de vous rapprocher de :

 

M. Patrick Maury adjoint au maire de Villeparisis

et de son suppléant au bureau

M. Jacqui Cuisinier, conseiller municipal de Courtry


 

 

Pour mémoire :

L’association Nature Environnement 77(1) a demandé à M. Jean-Luc MARX, préfet du 77, d’ouvrir cette commission au public, M. Vincent Eblé, président du CG77, a soutenu cette demande.

 

 

(1) http://www.environnement77.fr/

 

 

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 09:43

Roland Faugère né le 31/8/1925 à la Tronche (Isère)

 

Préfet de Seine et Marne du 27/4/1978 au 12/12/1978

 

Ce  sera son dernier poste de haut fonctionnaire.

 

Etudes

Licencié en droit, diplômé de l’institut des hautes études de défense nationale

 

Décorations

Officier de la légion d’honneur

Médaille militaire

Commandeur de l’ordre national du Mérite

Croix de Guerre 39-45

 

Carrière

- Attaché au commissariat d’Alger 1943

- Attaché à l’administration centrale 1946

- Chef de cabinet des préfets du Vaucluse, de la Corse et de l’Isère (1949-1953)

- sous préfet de St Claude (1953)

- chef adjoint du cabinet du ministre de l’éducation nationale juin 1954

- chef adjoint du cabinet du préfet de police décembre 1954

- directeur adjoint du cabinet du préfet de police comme sous préfet hors classe (1962-1967)

- Conseiller technique au cabinet de Roger Frey et de Christian Fouchet, ministres de l’Intérieur (1967)

- sous préfet de Toulon (1967-1970)

- Préfet de Vendée (1970-1972)

- Préfet du Morbihan (1972-1975)

- Préfet d’Indre et Loire (1975-1978)

- Préfet de Seine et Marne (1978-1981)

- Mise en disponibilité à sa demande et admis à faire valoir ses droits à la retraite (1981)

-Président de la Fédération nationale des industries de corps gras (1) et de l’Institut des corps gras (1979-1988)

- Président directeur général de Stabilis SA (1983-1988) 

 

Procès Maurice Papon

« Avant de suspendre l’audience, le président lit les deux dépositions de Félix Caillat « le plus ancien ami encore en vie » et du préfet honoraire Roland Faugère qui tient Maurice Papon pour « un préfet remarquable, un grand seigneur, un esprit à l’intelligence vive, un homme sévère et très exigeant avec ses collaborateurs ». « Pour moi, il appartient à la résistance comme en témoignent ses décorations » avait-il dit au juge d’instruction . »

http://papon.sudouest.com/retro/sa/-Un-ministre-efficace-et-competent-.php

 

(1) http://www.fncg.fr/

 

 

 Sources :

http://www.morbihan.gouv.fr/content/download/1020/6665/file/Liste_des_prefets_du_Morbihan_de_1800_a_nos_jours.pdf

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pr%C3%A9fets_du_Morbihan

 

 

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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 12:17

 

VAUX LE PENIL

« Lieudit le Tertre »

 

M. Jean-Luc Marx

 préfet de Seine et Marne

 va-t-il donner sa 13ème autorisation de décharge

 à l’industriel ECT ?

_6597.jpg 

Le projet d’arrêté préfectoral est déjà établi. 

M. Le Maire de Vaux le Pénil a donné un avis favorable réservé

M. Eblé président du Conseil Général a  donné un avis défavorable

Quant à la Communauté de Communes Melun Val  de Seine, il semblerait qu’elle n’ait pas répondu.

 

Il s’agit d’une demande d’exploitation de décharge de déchets inertes

Sur un terrain de 7.8 hectares

« Lieudit le Tertre »

Durée 2 ans

Déchets inertes stockés 302 100 tonnes

Les déchets proviendront de l’Ile de France et des départements limitrophes

 

On pourra même y stocker

 des terres provenant de sites contaminés

 à l’arsenic, cadmium, plomb, zinc ….

(voir projet AP page14)

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/14312/102056/file/ARP+PROJET+ISDI+VAUX+LE+PENIL+2014.pdf

 

 

Vous pouvez consulter le dossier

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/14314/102064/file/Dossier+de+demande+ISDI+VAUX+Novembre+2014internet.pdf

 

 

vous pouvez répondre à la consultation publique en utilisant ce formulaire

https://docs.google.com/forms/d/1nXKuG0UnbmsXAjVM4woz0ZtLehUC7rd8oDB7Yjt7A8k/viewform?edit_requested=true

 

 

 

 

 

 

 

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 11:47
Corruption : les acteurs publics, premiers bénéficiaires des pots-de-vin

Le 03/12/2014 à 07h27

 

(Boursier.com) — Quelle est l'ampleur et qui est concerné par la corruption transnationale ? Dans un rapport publié mardi, l'Organisation de coopération et de développement économique tente de répondre à ces questions... Il porte sur 427 affaires ayant donné lieu à des poursuites, des enquêtes et ayant été définitivement tranchées par la justice entre le 15 février 1999, date de l'entrée en vigueur de la convention anti-corruption de l'OCDE, et le 1er juin 2014.

Les entreprises publiques, premières à toucher les pots-de-vin

Il en ressort que, dans 60% des cas, les entreprises concernées par de telles affaires comptaient plus de 250 salariés - contre seulement 4% de PME - dans les secteurs des industries extractives (19%), de la construction (15%), du transport (15%) et de l'information & communication (10%) principalement. Le rapport se penche également sur ceux ayant touché les pots-de vin versés par ces sociétés. Les salariés des entreprises publiques ont été corrompus dans 27% des affaires relevées devant les agents de douanes (11%) , les organismes de santé publique (7%) et de défense (6%). Ils ont surtout perçu 80,1% du total des pots-de-vin versés... "Cela souligne l'importance de la mise en place de mesures efficaces pour prévenir les conflits d'intérêts", souligne l'OCDE.

Les pays riches les plus concernés

Contrairement aux idées reçues, l'étude de l'OCDE montre également que la plupart des affaires de corruption concernent des pays au niveau de vie élevé (21%), voire très élevé (22%), et non des économies en voie de développement. Ainsi, sur les 427 affaires relevées par l'organisation, 128 sanctions ont été prononcées aux Etats-Unis. Viennent ensuite l'Allemagne (26 cas) , la Corée (11 sanctions), l'Italie (6), la Suisse (6), le Royaume-Uni (6) et la France (5). Au total, 261 amendes ont été infligées, la plus lourde s'élevant à 1,8 milliard d'euros...

      Marianne Davril — ©2014, Boursier.com

 

 

http://www.boursier.com/actualites/economie/corruption-les-acteurs-publics-premiers-beneficiaires-des-pots-de-vin-26293.html

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 11:26
Paru dans le Journal Libération :
Insecticides : le grand massacre

SYLVESTRE HUET 13 NOVEMBRE 2014 À 17:16

L’usage massif des néonicotinoïdes par les agriculteurs décime la faunedu sol, de l’air et des eaux.

Ce vendredi, la revue Science* a remis le couvert contre les néonicotinoïdes, cette classe d’insecticides agricoles utilisés depuis une vingtaine d’années. L’article, signé par Francisco Sanchez-Bayo, de la faculté d’agriculture et d’environnement de l’université de Sydney, met en perspective plusieurs études parues depuis deux ans. Parmi lesquelles une énorme «méta analyse» conduite par une «task force» mondiale, publiée l’été dernier (1). Il se termine sur une conclusion exprimée en termes très prudents. «Bien que ces problèmes continuent d’être soumis à des investigations, les connaissances actuelles conduisent à reconsidérer les traitements préventifs actuels des semences avec des néonicotinoïdes», écrit-il. Sauf que«reconsidérer» signifie ici envisager moratoires, restrictions d’usage ou bannissement définitif de ces insecticides. Si les mots sont doux, la décision suggérée est dure.

SANTÉ PUBLIQUE

Dure, car les néonicotinoïdes représentent aujourd’hui 40% des ventes d’insecticides, et leur chiffre d’affaires annuel se monte à 2,63 milliards de dollars (2,11 milliards d’euros) à l’échelle mondiale. Dure aussi en raison des arguments avancés par les scientifiques. Ils estiment avoir assez d’éléments pour conclure que les affirmations des industriels sur l’innocuité de leurs produits pour les espèces non ciblées étaient fausses. Et plus encore. D’une part que les conséquences néfastes des néonicotinoïdes, directes et indirectes, sur les faunes du sol des eaux et du ciel, sont majeures. Qu’il y a d’autre part des soupçons rationnels quant à la santé publique si leur usage se poursuit. Et enfin que leur utilisation systématique est inutile, voire dangereuse à long terme, pour l’agriculture.

Cette nouvelle classe d’insecticides débute avec la découverte de l’imidaclopride et sa mise sur le marché en 1991. Au début, reconnaît Jean-Marc Bonmatin, du Centre de biophysique moléculaire du CNRS à Orléans et membre de la task force, ces nouveaux produits affichaient des «qualités» et semblaient «une bonne idée». Très efficaces, ils s’utilisent à très faibles doses en remplaçant les insecticides antérieurs et sans épandages dispersant les molécules toxiques dans l’atmosphère. Les néonicotinoïdes se présentent en effet souvent sous la forme d’un enrobage pour les semences. Lorsque ces dernières germent, les molécules toxiques sont captées par les racines, puis circulent dans la plante avec la sève. Du coup, quand des ravageurs l’attaquent, ils meurent de leur repas. Ainsi, affirmaient les industriels, seuls ces derniers seront ciblés, bien que la molécule soit toxique pour le système nerveux central de tous les insectes, nuisibles comme utiles à l’agriculture (les «auxiliaires») ou pour la faune sauvage. Le principe semblait bon, voire «judicieux», selon Bonmatin. Il s’est révélé désastreux.

Loin de l’argument initial, «5% seulement des molécules toxiques de l’enrobage des semences pénètre dans la plante. Tout le reste, soluble dans l’eau puisqu’il doit circuler avec la sève, contamine le sol, puis les eaux de surface, et enfin les eaux souterraines», explique le biochimiste. L’efficacité de ces insecticides et l’illusion de leur innocuité pour l’environnement ont conduit à d’autres usages que les grandes cultures. Ils sont utilisés dans les vergers ou pour les légumes. Les jardiniers amateurs s’en servent. Les chiens et les chats sont protégés des puces avec eux. Et jusqu’aux charpentes de bois.

SYSTÈME NERVEUX CENTRAL

C’est là que les qualités de l’insecticide - efficacité phénoménale, jusqu’à

8 000 fois plus toxique que le DDT à poids égal pour les abeilles, et persistance (une demi-vie de six à neuf mois) - se transforment en catastrophe, provoquant un massacre général des insectes du sol et des invertébrés des rivières.

Selon de très nombreuses études, ces produits sont en effet jugés responsables, au moins en partie, d’un effondrement des populations d’insectes utiles ou non pour l’agriculture. Ils contribuent clairement aux problèmes des abeilles à miel, ont démontré des études de l’Inra d’Avignon. «Mais également des bourdons et des autres pollinisateurs sauvages et des invertébrés du sol comme les vers de terre»,précise Bonmatin. L’effet provient directement de l’ingestion ou du contact de quantités infinitésimales des molécules neurotoxiques, via le butinage du pollen et du nectar en ce qui concerne les pollinisateurs. Une étude (2) a montré que 17% à 65% des nectars des champs de cultures traitées sont contaminés, démentant sur ce point les affirmations originelles des industriels lors des mises sur le marché.

A ces effets directs s’en ajoutent, de proche en proche dans la chaîne alimentaire, d’autres, indirects mais massifs. Une étude récente (3) dévoile que si les populations d’oiseaux communs insectivores des Pays-Bas ont diminué de près d’un quart depuis que ces insecticides sont utilisés, c’est à cause d’eux. La contamination des eaux déclenche l’effondrement des microfaunes des rivières, puis celui de leurs prédateurs comme les batraciens. Selon Bonmatin, l’effet indirect, via la destruction des ressources alimentaires sous forme d’insectes dont le système nerveux central est visé par les néonicotinoïdes, ne fait guère de doutes. Mais il pourrait s’y ajouter un effet direct, car si ces molécules sont beaucoup moins toxiques pour les autres animaux, tels les oiseaux et les mammifères, les effets à long terme pourraient les affecter directement. Une observation qui pose la question de la santé humaine, puisqu’on trouve les métabolites des néonicotinoïdes dans nos aliments et jusque dans nos urines.

Paradoxe : ce massacre se retourne contre les productions agricoles. C’est évident pour les plantes à fleurs ou les arbres fruitiers, qui dépendent de la pollinisation. Une étude récente sur 54 cultures majeures en France (4) de 1989 à 2010 montre que les rendements de celles qui dépendent de la pollinisation ont décru avec l’usage des néonicotinoïdes, ce qui n’est pas le cas des autres. Il est difficile d’avancer une autre causalité pour cette corrélation qu’un effet négatif de ces produits.

UNE EXPERTISE INDÉPENDANTE

D’autres conséquences néfastes surgissent. La destruction massive de la microfaune des sols agricoles (lombrics) dégrade leurs qualités agronomiques. De sorte qu’un recours accru aux fertilisants compense cette stérilisation. Pourtant, note Bonmatin, l’Italie montre que le bannissement de ces insecticides pour le maïs ne produit pas l’effondrement des rendements redouté.

Ces résultats de recherche, nombreux et convergents, ne peuvent plus être ignorés des pouvoirs publics. Ils plaident a minima pour des restrictions d’usage, l’abandon des traitements systématique et des traitements curatifs ciblés, réservés aux cas extrêmes d’attaques de ravageurs. Ils mettent en cause les procédures d’évaluation des risques des nouveaux produits pour lesquels une expertise indépendante des industriels doit être mobilisée. Et surtout la conjonction redoutable entre l’appétit financier des firmes productrices de produits phytosanitaires, un système économique qui contraint les agriculteurs à industrialiser toujours plus leur activité au mépris de la biodiversité et des pouvoirs politiques qui remplacent depuis cinquante ans le travail humain par des produits chimiques.

(1) Van Der Sluijs et al., Environmental science and Pollution Research, août 2014.(2) F. Sanchez-Bayo et Goka, Plos One du 9 avril 2014. (3) Caspar Hallmann et al, Nature du 10 juillet 2014. (4) Nicolas Deguines et al., Frontiers in Ecology and the Environment, mai 2014.

* Et non la revue Nature de jeudi, comme initialement indiqué par erreur.

Sylvestre HUET

http://www.liberation.fr/sciences/2014/11/13/insecticides-le-grand-massacre_1142314

 

 

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