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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 20:24
Madame ROYAL
à l’écoute des populations « aisés » de la Drôme, du Vaucluse et du Var
mais pas des habitants de Seine et Marne
Pour protéger
La Seine et Marne contre les décharges, on ne l’entend pas
Pour protéger
 la magnifique forêt régionale de Montgé en Goële
contre
l’implantation d’une carrière à ciel ouvert remblayée par des déchets
on ne l’entend pas non plus

Forêt Régionale de Montgé en Goële

Paru sur le site Actu Environnement :
Le Parc naturel régional des Baronnies provençales est créé

Nature / Ecologie  |  09 décembre 2014  |  Actu-Environnement.com

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En visite à Vinsorbes (Drôme), la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a annoncé le 8 décembre avoir signé le décret de création du Parc naturel régional (PNR) des Baronnies provençales. Il s'agit du 51e PNR de France. "Au carrefour des influences alpines et méditerranéennes", ce PNR abrite "une faune et une flore d'exception" avec 10 sites Natura 2000, 5 espaces naturels sensibles et des espèces emblématiques telles que le sabot de Vénus, le chou sauvage, la loutre, l'écrevisse à pieds blancs, précise le ministère de l'Ecologie.

"Ma signature est un acte de reconnaissance et de mobilisation après 15 ans de travail des élus, des associations, des habitants", a déclaré Ségolè
ne Royal.

Ce parc rassemble 86 commu
nes (52 communes de la Drôme et 24 des Hautes-Alpes) pour une superficie totale de 1.560 km². Ségolène Royal a invité les communes n'ayant pas adhéré à participer aux travaux du Parc en tant que communes associées "dans un délai d'un an".

http://www.actu-environnement.com/ae/news/parc-naturel-regional-baronnies-provencales-creation-23445.php4

Pour aller plus loin :

 

http://adenca.over-blog.com/article-l-etat-fran-ais-protege-t-il-les-riches-au-mepris-des-pauvres-125187980.html

 

http://adenca.over-blog.com/article-madame-segolene-royal-protege-le-luberon-mais-que-fait-elle-pour-la-seine-et-marne-124756442.html

 

 

 

 

 

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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 15:15
Combien le Conseil Général 77 a versé de subvention au promoteur privé  des villages « dit nature » de Disneyland ?
Quant-il s’agit d’utiliser nos impôts pour financer une étude sanitaire autour des décharges et incinérateurs du 77 ou de contrôler l’état  du ru des Grues (affluent de la Beuvronne) le CG 77 n’a pas d’argent mais pour soutenir un promoteur privé là il en trouve !


Mais quelle somme a été attribuée
à cet investisseur privé
par le CG 77 ?
Nous n’en savons rien
Pour le savoir il faudrait pouvoir consulter sur internet les rapports et délibérations du CG 77, mais ironie du sort, depuis plus de 3 mois, ces documents ne sont plus consultables sur le site du CG77.
Un manque de transparence ?
A vous de juger

http://www.seine-et-marne.fr/Departement/Vie-de-l-Institution/Rapports-et-deliberations

 

 

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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 14:26


Pour alimenter Paris « la ville lumière »
on fait passer
les lignes à haute tension
près de nos habitations et des écoles de nos enfants

 


Annet sur Marne
 (commune qui en est à sa 3ème décharge)


On peut lire dans un article d’Actu environnement du 10/12/2014 :

« Les chercheurs ont pu également constaté une augmentation du risque de contracter une leucémie pour les enfants lorsque les habitations se situent à moins de 50 mètres des lignes aériennes de 225 ou 400 kV, source de champs magnétiques à extrêmement basse fréquence (CM-EBF)….. »

http://www.actu-environnement.com/ae/news/geocap-leucemie-environnement-centrale-nucleaire-autoroute-trafic-routier-23462.php4

 

Pour mémoire :
On a de l’argent pour faire une étude sanitaire de zone dans les Yvelines (Val de Seine)
 Mais quant il s’agit de faire cette même étude de zone au nord-ouest Seine et Marne comme d’habitude pour ce département il n’y a pas d’argent.
La santé de nos enfants n’est-elle pas aussi importante que celle des enfants des Yvelines ? 


                                           Villevaudé

   près du poste de transformation électricité (400 000volts/225 000 volts)

             (commune sur laquelle se situe une décharge ISDI)


 

 

Extrait article paru sur actu environnement :
Leucémie : notre environnement est-il responsable ?

Un des projets du PNR-EST, Geocap, s'est penché sur les liens entre les leucémies déclarées chez les enfants et la proximité de leurs logements avec des centrales nucléaires, lignes électriques ou trafic routier.

Hygiene / Securite / Sante  |  10 décembre 2014  |  Actu-Environnement.com

Réduire la taille du texteAugmenter la taille du texteImprimer cette pageEnvoyer par e-mail

Quels impacts les centrales nucléaires, les lignes de transport d'électricité ou encore le trafic routier ont sur la santé ? Dans le cadre du programme national de recherche en environnement santé travail (PNR-EST), le projet Geocap s'est intéressé à cette question.

Matières pour la constitution des plans nationaux santé environnement, les résultats de ces programmes, initiés biannuellement, sont présentés deux fois par an, à l'occasion des Rencontres scientifiques de l'Anses.

La dernière édition, le 28 novembre, s'est notamment penchée sur l'état des connaissances scientifiques des effets des polluants atmosphériques sur la santé humaine mais également les effets sur la santé des expositions à des mélanges ou faibles doses de polluants chimiques, perturbateurs endocriniens et pesticides.

Le projet Geocap s'est concentré notamment sur les liens entre les cas de leucémie chez les enfants et la proximité des lieux d'habitation avec les centrales, les lignes de transport d'électricité et le trafic routier.

Les scientifiques ont inclus dans l'étude 2.760 cas de leucémie diagnostiqués en France de 2002 à 2007 (issus du Registre national des hémopathies malignes de l'enfant) et 30.000 témoins représentatifs de la population générale pédiatrique.

Les adresses résidentielles des sujets ont été géocodées, au moment du diagnostic pour les malades et de l'inclusion pour les témoins, puis la longueur de routes majeures a été calculée dans un rayon de 150 m au voisinage de chaque adresse à l'aide d'un système d'information géographique (SIG).

Les centrales nucléaires à moins de 5 km, impliquées

"Nous avons observé une augmentation du risque de leucémie de l'enfant à moins de 5 km des centrales nucléaires de production d'électricité, pointe l'équipe de scientifiques de l'étude Geocap, dans leur présentation. Cette augmentation apparaissait toutefois indépendante de l'exposition radioactive estimée par modélisation des rejets gazeux par l'IRSN".

Ils soulignent également que ces premières analyses n'ont pas permis d'attribuer l'augmentation du risque aux facteurs sociodémographiques locaux étudiés. Les chercheurs ont pu également constaté une augmentation du risque de contracter une leucémie pour les enfants lorsque les habitations se situent à moins de 50 mètres des lignes aériennes de 225 ou 400 kV, source de champs magnétiques à extrêmement basse fréquence (CM-EBF)…..

En revanche, les scientifiques n'ont pas constaté de liens entre les leucémies de l'enfant et l'exposition auxradiations ionisantes d'origine naturelle (radon et rayons gamma telluriques). Ils recommandent toutefois, comme cette question reste peu explorée, de poursuivre les études dans d'autres pays.

Le trafic routier en cause ?

Les équipes de Geocap se sont également penchées sur le lien entre leucémies de l'enfant et trafic routier. Des premiers résultats montrent qu'un lien pourrait être établi entre la proximité résidentielle au trafic routier et les leucémies aigues myéloblastiques du fait de l'exposition au benzène (dont le trafic routier est l'une des sources).

Bénéficiant de trois années supplémentaires, l'étude Geocap va se poursuivre, compléter ces premiers résultats et notamment introduire d'autres expositions environnementales (environnement agricole, UV, stations-service, etc.).

 

Dorothée Laperche

VEOLIA CLAYE 8.12.2009

 Claye-Souilly (près de la décharge REP VEOLIA)

 

Des lignes à haute tension qui semblent suivre les décharges :

95 Plessis Gassot la 2ème plus importante décharge de France de déchéta ultimes

77 Villevaudé située entre la plus importante décharge de France de déchets ultimes Rep Veolia Claye-Souilly et la plus importante décharge de déchets dangereux Sita Villeparisis, classée SEVESO à hauts risques.

77 Chambry commune située entre la décharge de déchets ultimes de Monthyon Rep Veolia, l'ancienne décharge polluée de déchets ultimes de Crégy les Meaux, commune qui possède également une décharge ISDI près d'un lotissement

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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 10:28

 30.1.2009 décharges sita villeparisis028

 

Déchets radioactifs (DRNR)

déversés dans la décharge de déchets dangereux

SEVESO à hauts risques

 SITA FD

Villeparisis

 

Villeparisis reçoit les ordures des autres, cela nous le savions déjà, mais nous apprenons qu’en 2013 aucuns des déchets radioactifs (DRNR) ne provenaient de Seine et Marne, ni même d'ailleurs en 2012 et pas même en 2011.

 

En 2013 ces déchets provenaient pour :

- 31.85 % de Seine Maritime

- 17.69 % des Hauts de Seine

- 11,45 % de l’Eure

- 7.82 %  du Nord

- 6.86 % de Charente Maritime

- 6.83 % des Pyrénées Atlantiques

- 6.53 % du Haut Rhin

mais aussi des Yvelines, de l’Ardèche, du Calvados, du Cher, des Landes, du Loiret, du Pas de Calais, de la Haute Vienne……

 

Nous apprenons également à la lecture du Plan National de Gestion des Matières et Déchets Radioactifs (1) que seul en France 4 décharges de déchets dangereux reçoivent ce type de déchets radioactifs (DRNR), les 2 principales étant Sita FD Villeparisis et Bellegard (Gard).

Nous apprenons également que Villeparisis pourrait recevoir chaque année jusqu’à 250 000 tonnes de ces déchets radioactifs (DRNR).

 

Ces déchets sont-ils stockés dans des alvéoles séparées à Villeparisis pour permettre une surveillance  comme dans les sites de l’ANDRA (2) :

Pas du tout

Ces déchets radioactifs (DRNR) sont mélangés aux autres déchets.

 

 

Les  ouvriers qui manipulent ces déchets sont-ils munis de dosimètres comme dans les sites de l’ANDRA (2) :

Pas du tout.

 

La représentante de Nature Environnement 77 (3) le demande à  chaque commission de suivi de site mais les représentants de l’ETAT n’ont jamais donné suite à ses demandes.

 

Certains industriels n’attendent pas que les services de l’ETAT leurs imposent certaines prescriptions, ils le font d’eux-mêmes mais ce n’est pas le cas de SITA FD Villeparisis.

 

(1) page 109 à 111

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Plan-de-gestion-pour-la-periode.html

(2) http://www.andra.fr/?gclid=CJ2f_o2hvMICFe3MtAod3nYAWQ

(3) http://www.environnement77.fr/

 

 

 

 

 

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14 décembre 2014 7 14 /12 /décembre /2014 18:38

La rubrique d’Alain

 

Voilà l'année apicole 2014 terminée, l'automne est là et bientôt l'hiver  la saison de l'apiculteur au rucher est finie. Les abeilles qui sont nées à l'automne vont vivre jusqu'à la fin de l'hiver (leur longévité est nettement supérieure puisqu'elles ne s'épuisent pas à butiner) en faisant tout leur possible pour la survie de la colonie et  celle de leur reine qui ne reprendra la ponte qu'aux beaux jours (et surtout dès que la nature procurera le pollen et le nectar nécessaires à l'élevage de nouvelles larves).   Maintenant commence la période du travail à l'atelier….et des doutes : que restera-t-il du cheptel à la sortie de l'hiver ?

 


Pervenche

Elles doivent rester au calme, donc je  ne les dérange pas…

Je leur rends juste quelques petites visites pour voir si tout va bien (que par exemple un toit ne se serait pas envolé).

L'autre jour je les ai écoutées, elles qui sont si démocratiques dans leur fonctionnement sociétal murmuraient :

"Nous les abeilles si nous avions le droit de vote….."

"Nous ne voterions  pas pour les suppôts de la FNSEA et de l'industrie chimique."

"Nous ne voterions  pas pour ceux qui nous utilisent pour faire leur com".

"Nous ne voterions pas pour ceux qui ne prêtent leurs oreilles qu'aux lobbies."

"Nous ne voterions  pas pour ceux qui privilégient l'argent par rapport à la santé."

 

Ouah quel discours, c'est vrai qu'elles ont de quoi se plaindre.

Et si le Grand Paris c'était que nous qui avons ce pouvoir nous puissions leur redonner autant d'espoir que le miel qu'elles nous procurent…

 

 

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14 décembre 2014 7 14 /12 /décembre /2014 18:02

Jacques SOLIER Né le 14 novembre 1921 à Sigean (Aude).

Préfet de Seine et Marne du 10/3/1975 au 26/4/1978

Il autorisa entre autres les ICPE  (Installation susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains) :

 

-l'implantation de  1ère décharge d'ordures ménagères à Fouju-Moisenay et à Villeparisis

 

- dans la zone industrielle de Mitry-Compans une entreprise de chimie et parachimie classée SEVESO

 

Pour la remercier de ses bons et loyaux services en Seine et Marne les plus hautes instances de l’ETAT lui offre une importante promotion, il devient 

Directeur Général de la Police Nationale

puis Préfet de la Région Languedoc Roussillon


 Père professeur agrégé des lettres.

Lycée et facultés de droit et des lettres à Montpellier.

 Docteur en droit. Licencié ès lettres.

 Mobilisé du 22 août 1945 au 23 janvier 1946.

Reçu au concours de rédacteur du 16 septembre 1943.

 

- Rédacteur stagiaire (9 décembre 1943), rédacteur (9 décembre 1944).

- Assistant administrateur (1er janvier 1946).

- Administrateur civil adjoint (9 juillet 1946).

- Secrétaire général des Basses-Alpes (16 novembre 1946).

- Sous-préfet de Gourdon (9 juillet 1952).

- Secrétaire général du Lot-et-Garonne par intérim (1er décembre 1952).

- Attaché au cabinet du président du Conseil J. Laniel (6 juillet 1953).

- Sous-préfet de Guebwiller (1er  septembre 1953), de Clermont (1er mars 1954).

- Chef de cabinet de M. Faure, secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères (1er février 1956).

- Sous-préfet de Provins (1er novembre 1958).

- Secrétaire général de Seine-et-Marne(21 avril 1961).

- Conseiller technique au cabinet de M. Jacquet, ministre des Travaux publics et des Transports (7 décembre 1962 à 1964).

- Intégré dans le corps unique des administrateurs civils (1er  janvier 1965).

- Secrétaire général du Val-de-Marne (21 février 1966). 

- Directeur central de la police judiciaire (4 décembre 1971)

.Directeur des affaires politiques et de l’administration du territoire (1er avril 1974).

-  Préfet de Seine-et-Marne (1975). 

- Directeur général de la police nationale (27 avril 1978).

- Préfet de la région Languedoc-Roussillon et du département de l’Hérault (10 juillet 1980).

- En congé spécial (1er juin 1981).

-  Retraité à compter du 1er  juin 1986.

 

 

Sources:

Société Française d'histoire de la police

 http://www.sfhp.fr/index.php?post/2009/05/31/Notice-biographique-Jacques-SOLIER

 

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13 décembre 2014 6 13 /12 /décembre /2014 10:33

Seine et Marne

 

Pourquoi gaspille-t-on les terres agricoles de Brie, les plus fertiles de France, pour y déverser des ordures ou creuser des carrières à ciel ouvert qu’on remplira de déchets ?

 

Les « élites parisiennes » qui dirigent ce pays ne semblent venir dans ce département que pour y inaugurer des sites et pour se faire élire dans le but de bénéficier d’un tremplin pour leur carrière politique ?

Paru sur le site Reporterre :
Les deux mécanismes qui provoquent le gaspillage des terres agricoles

JEANNE SÉZANNE

samedi 8 novembre 2014

Depuis trente ans, le désastre de l’artificialisation forcenée des terres sévit en France, recouvrant chaque jour un peu plus le pays de parkings, centres commerciaux, Center parcs ou autres autoroutes... Un phénomène dont la cause peut se trouver dans deux mécanismes de niveau local rendant impossible son arrêt ou son ralentissement. Décryptage.


Madame Polony, chroniqueuse du Figaro, a découvert dans ce texte,« L’insupportable uniformisation des paysages », le désastre en cours depuis trente ans en France : la destruction des paysages, des sols, du territoire par le remplacement des prairies, champs, bois et zones humides par des centres commerciaux, zones d’activité (ZA), centres de loisirs (Center parcs, Disney Land, Pierre et Vacances), nœuds routiers, nappes de pavillons et autres.

Mais si l’observation est juste, la cause alléguée ne l’est pas. La source du problème n’est pas à « Paris », chez les hauts fonctionnaires et politiques nationaux, mais bien dans les territoires, villes et villages. Deux mécanismes de niveau local rendent impossible l’arrêt ou du moins la décrue du phénomène.

 

Un : le mirage des emplois

Le premier mécanisme fait des ravages. Il s’agit de l’absence d’analyse critique et de vérification des chiffres d’emplois et de richesse promis sur un territoire par les projets d’urbanisme requérant le permis de construire et d’aménager.

Les maires se voient proposer des dizaines de projets d’urbanisation qui promettent emplois et activité économique. De petits projets sur des territoires ruraux parfois en déshérence (lotissement de pavillons ou petite zone d’activité) ou de très grands projets comme Disneyland Paris dans les années 80 et Europa City (Groupe Auchan à Gonesse) aujourd’hui. Les porteurs de projets promettent des dizaines, des centaines ou des milliers d’emplois.

Qui vérifie concrètement, qui compte, qui qualifie les emplois réellement acquis au territoire après la mise en service de l’aménagement ? Personne. Jamais.Les travaux de Jacqueline Lorthiois, urbaniste et économiste de l’emploi, sont très riches à cet égard.

Dans les années 1970, le Préfet Lachaize promettait aux maires de la zone autour de Roissy-en-France, réticents à l’idée du projet, 70 000 emplois pour justifier la création de l’aéroport Charles de Gaulle (plus de 3 000 hectares urbanisés). Mme Lorthiois décompte aujourd’hui 18 300 emplois dont 5 000 de personnel naviguant des compagnies aériennes, volant, donc faussement qualifiés d’emploi local.

DisneyLand Paris avait de son côté promis jusqu’à 100 000 emplois dans la zone de Marne-La-Vallée en 1985 (2 200 hectares urbanisés), le compte est aujourd’hui de 12 000. Europa City, centre de loisir du Groupe Auchan prévu à Gonesse sur 100 hectares des terres les plus fertiles d’Europe promet 12 000 emplois. Qui peut le croire ?

Ainsi, qui mène l’analyse critique, la vérification des chiffres emplois et richesse pour le territoire lors du dépôt du projet et de la pression sur le maire ? Pas les petites communes qui n’en n’ont pas les moyens. Quant aux grandes communes qui disposent de services techniques, elles ont intérêt à croire les chiffres pour les « vendre » à leurs citoyens électeurs.

 

Chacun d’entre nous connait des zones commerciales ou d’activités quasiment vides, parfois en friche, en grande difficulté économique. N’apportant pas au territoire le tiers des emplois promis. Notons par ailleurs que DisneyLand Paris est très largement…déficitaire.

Deux : le pouvoir de rendre constructible

Le pouvoir de rendre constructible un terrain appartient exclusivement au Maire et à son conseil municipal (en dehors des cas dits de OIN, « Opération d’Intérêt National », où l’Etat impose la constructibilité. La question qui se pose ici est celle des critères de définition d’un OIN qui impose aux citoyens des projets... aux retombées souvent exclusivement privées. Le Grand Paris ou la vallée du Var, près de Nice, sont des exemples criants de ce type d’arrangements).

Le maire et son conseil portent la compétence de développement économique de leur territoire et ne savent souvent pas faire autrement qu’offrir du foncier à la construction pour répondre à cette obligation.

Par ailleurs, la nature même de la fonction de maire le pousse à chercher la réélection, mandat après mandat parfois sur des décennies. Se faire réélire, c’est faire plaisir, accorder aux citoyens, où à certains d’entre eux, ce qu’ils désirent. Accorder à l’entrepreneur de BTP local le lotissement d’une zone, accorder la constructibilité de son terrain à l’agriculteur qui prend sa retraite et veut compléter ses revenus, c’est mettre toutes les chances de son côté pour une réélection.

Enfin se pose le cas, non systématique mais répandu de la corruption et des prises illégales d’intérêt : le cas du lotissement en zone inondable de la Faute-sur-Mer (détruit par la tempête Xynthia), est un cas d’école, encore en cours de jugement : il semble que les terrains rendus constructibles par l’adjointe à l’urbanisme appartenait… à cette dame, le lotissement était effectué par son fils, agent immobilier, et les maisons construites par l’entreprise de l’un des conseillers municipaux.

A cet égard, les enseignes de grande distribution (hypermarchés et magasins de sport, maison etc.) sont également spécialistes de la "stimulation" des maires pour obtenir la constructibilité des terrains.

 

Lutter contre le pouvoir de détruire

Que faire ? Imaginer une prise de décision Etat / Collectivité et un ensemble de critères à remplir pour délivrer un permis de construire. Dégager du seul échelon municipal ce pouvoir exorbitant de détruire un espace, un sol, un paysage.

C’est malheureusement le contraire de ce que le gouvernement de François Hollande mène actuellement : la décentralisation, poussée à l’extrême dans tous les domaines renforce cette « proximité » (mot usuel politiquement correct qui recouvre souvent collusion, corruption, prises illégales d’intérêt, ou tout simplement « faire plaisir à un particulier au détriment de l’intérêt général »).

Luttons sans relâche auprès de nos élus locaux pour questionner, rendre factuels et étayés les chiffres de retombées emplois et économiques, pour traquer les prises illégales d’intérêts, pour proposer des solutions alternatives d’emplois.

Les luttes doivent être locales, territoire par territoire, l’Etat n’ayant aucun intérêt à faire évoluer les mécanismes décrits : ce sont les députés qui votent les lois, députés qui sont des élus locaux, insérés dans leurs contradictions.

 http://www.reporterre.net/spip.php?article6539

 

 

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 20:20

 

 

Il ne suffisait pas à Yèbles  (77) petite commune de 800 âmes d’être  bordée par la décharge Sita Soignolles qui reçoit 74 % d’ordures en provenance des Yvelines, de l’Essonne, du Val de Marne… mais également par l’installation Big Bennes de tri, transit et regroupement  de déchets dangereux : verres de tubes cathodiques, déchets d’amiante, acides, base de solvants….( voir notre article (1).

 

Aujourd’hui c’est son école qu’il faut rénover et désamianter  et la commune n’en a pas les moyens.

 

Quand il s’agit d’envoyer les ordures en Seine et Marne, l’Ile de France ne nous oublie pas, mais quant il s’agit d’aider une petite commune qui supporte les nuisances de ces déchets, là c’est plus difficile : on ne trouve jamais d’argent pour la Seine et Marne, c’est bien connu.

 

Alors aujourd’hui Mme la Maire de cette  commune fait appel à votre générosité, pour boucler son budget elle a besoin de 40 000 €, pour faire vos dons suivez ce lien :

https://www.mymajorcompany.com/%20ecole-de-yebles

 

Paru dans le Parisien 77 :
Seine-et-Marne : appel aux dons pour rénover une école

Pour la première fois, unecommunese tournevers le financement participatif pour rénover une... école.

Sébastien Blondé | 08 Déc. 2014, 11h00 | MAJ : 08 Déc. 2014, 11h02

 

Après les artistes, les sportifs et les entreprises, voici les maires ! Elue en mars à la tête de Yèbles (Seine-et-Marne), petite commune de 800 habitants aux 650 000 € de budget, Marieme Tamata-Varin (sans étiquette) lance un appel aux dons pour financer la rénovation de son école.

Un préfabriqué de plus de trente ans qui abrite une trentaine d'élèves de CE 1 et CE 2. Et pour mener à bien son projet, elle se tourne vers le financement participatif, ou crowdfunding. Dès aujourd'hui, elle sollicite les internautes sur le site MyMajorCompany* pour trouver 40 000 €.
En ces temps de baisse des dotations de l'Etat, l'édile n'hésite donc pas à innover pour trouver des fonds, un an après avoir déjà rénové son école mater
nelle. « On a tout donné sur cette première opération et on ne s'attendait pas à en avoir une autre juste derrière », souffle celle qui a dû convaincre le site Internet que son projet était réalisable. « Qu'un maire fasse appel à nous pour rénover une école est une première, indique-t-on chez MyMajorCompany. Mais cela peut être une solution pour eux. »

Amiante
Un ballon d'oxygène en tout cas. Car au global, la mairie doit débourser -- en s'appuyant sur les subventions classiques et la réserve parlementaire des élus -- 800 000 € pour l'ensemble des travaux : 760 000 € pour refaire l'école, 40 000 € pour agrandir la petite cour de récréation où s'entassent, dans un roulement alterné, les 125 enfants scolarisés à Yèbles. Mais c'est sans compter le désamiantage... qui n'a pas encore été chiffré. Tout le problème est là : « Il y de l'amiante dans les cloisons, dans le soubassement, dans les dalles, explique Marieme Tamata-Varin. Ces dernières s'enlèvent et en dessous, l'amiante est désormais accessible aux enfants. » D'où l'urgence de rénover. « Il nous faut une nouvelle école et cette demande de financement est une bonne idée, appuie Virginie, une maman qui attend ses trois enfants à la sortie. Il fallait y penser. »


Le 8 mars, Marieme Tamata-Varin saura si son appel a été suivi. Si oui, les travaux démarreront très vite, car l'ouverture de l'école rénovée est prévue pour la rentrée prochaine. L'élue fonde beaucoup d'espoir sur la générosité des citoyens. Surtout à l'approche des fêtes : « Si j'ai un Père Noël qui nous donne en plus un chèque de 210 000 €, on fera ensuite une cantine à l'école ! » Elle y croit. 

http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/seine-et-marne-appel-aux-dons-pour-renover-une-ecole-08-12-2014-4357087.php

 

(1) http://adenca.over-blog.com/article-soignolles-une-commune-qui-re-oit-les-ordures-des-autres-du-val-de-marne-de-l-essonne-et-des-yve-124977426.html

 

 

pour aller plus loin : https://www.mymajorcompany.com/ecole-de-yebles

 

 

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 17:36

Paru sur le site www.campagnesetenvoronnement.fr :

 Parc Normandie Maine : un travail sur les GES

 

Sur un territoire couvert à plus de 60 % par des terres agricoles, le Parc Normandie-Maine a souhaité s'engager prioritairement sur la thématique d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES) et de réduction des consommations d'énergie d'origine agricole.

Depuis 2011, les agriculteurs du territoire sont accompagnés dans le cadre d'un vaste réseau d'acteurs. Professionnels de l'agriculture, de l'énergie, la recherche ou la formation, ou encore élus locaux, se sont investis dans le projet. « Parmi les actions les plus innovantes figure la mise en place d'un groupe pilote de 15 agriculteurs volontaires pour engager une modification de leurs pratiques agricoles dans un objectif de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre et de leur consommation d'énergie », précise-t-on du côté du Parc. Uneréunion s'est tenue en novembre, au terme de trois ans de travail, pour revenir sur les travaux effectués, et se projeter vers l'avenir. Les partenariats avec l'Ademe, les régions et les chambres d'agriculture sont d'ores et déjà reconduits pour la poursuite du groupe pilote.

Des actions pour limiter les émissions de GES des intrants, des sols et liées à l'énergie
Les intrants sont un des postes le plus émetteur des exploitations du parc (28 %). Un travail sur la valorisation de l'herbe dans l'alimentation animale a été mené. Les sols agricoles étant le troisième poste émetteur (22 %), via notamment l'épandage des engrais qui font l'objet de réflexion, afin d'en limiter les impacts. Enfin, le poste consommation d'énergie (8 % des émissions) n'est pas oublié. Les mesures principales ont porté sur la réduction des consommations de fioul en travaillant l'optimisation de la conduite du tracteur, la réduction du nombre de passages au champ, ou encore la simplification des pratiques culturales.

En grandes cultures, la moyenne des émissions brutes par exploitation et par an s'élève à 440 tonnes équivalent CO2, pour un stockage moyen de 29 tonnes équivalent CO2 (soit 7 % des émissions brutes). En élevage, uneexploitation émet en moyenne 760 tonnes équivalent CO2, pour un stockage moyen de carbone de 64 tonnes équivalent CO2 (8 % des émissions brutes).

E.P. - 11/12/2014

 

http://www.campagnesetenvironnement.fr/parc-normandie-maine-un-travail-sur-les-ges-7202.html

 

 

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 09:13

 

 Lagny Yprema1

Les mâchefers un produit difficilement recyclable.

En effet certaines collectivités, afin de protéger leur ressource en eau, refusent d’utiliser les mâchefers en sous couche routière.

La majorité des entreprises de Seine et Marne qui « traitent » les mâchefers se trouvent au nord de ce département : Rep Veolia Claye-Souilly,  Yprema Lagny et Cideme Isles les Meldeuses.

En plus de ces 3 entreprises, une entreprise est même autorisée à stocker ces mâchefers : il s’agit de Clamens Villeparisis.


A la lecture des rapports d’activité des syndicats d’élus en charge du traitement des déchets ménagers, la situation est idyllique, mais sur le terrain il en est autrement.


Rappelez-vous le cas de cette charmante commune de St Cyr sur Morin sur laquelle une décharge illégale a été implantée par la Sté RTR Environnement où 31 000 tonnes de mâchefers ont été déversées, mâchefers en provenance de Cideme Isles les Meldeuses.

 

Rappelez-vous l’arrêté de mise en demeure pris en novembre 2014 par la préfecture du 77 à l’encontre de la Sté YPREMA Lagny, qui ne tenait pas le registre de sortie de ces mâchefers, mâchefers qui semblent avoir disparus dans la nature sans que l’on sache où ils sont partis.

 

Quant à Rep Veolia Claye-Souilly, il semblerait que cette entreprise les réutilise en majorité sur son site de Claye-Souilly en sous couche pour ses routes sans que nous puissions obtenir les coordonnées GPS de ces implantations bien que notre association participe à la commission de suivi de site.


Les syndicats d’élus en charge du traitement des déchets ménagers de la région parisienne ne vont pas pouvoir continuer à pratiquer le système de l’autruche.

 

 

Nos enfants ont le droit comme les autres enfants de vivre dans un environnement propre, sans qu’on leur fasse prendre des risques sur leur santé

 

 

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