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28 décembre 2014 7 28 /12 /décembre /2014 11:04
Jean Louis Alexandre VAUJOUR né le 27/10/1914 à Tulle (Corrèze)
Fils de Maurice Vaujour, Propriétaire exploitant, et de Jeanne Combastet.  
Marié le 4 juillet 1950 à Nicole Angoulvent (2 enf. : Isabelle [Mme Georges Davidson], Laurence [Mme Philippe Laville de la Plaigne])

 

Préfet de Seine et Marne du 13/12/1968 au 15/12/1969

Il autorisa :

- l’implantation de la 1ère décharge à Claye-Souilly sur le site actuel de Veolia

 

Etudes

Lycée de Tulle, Faculté de droit de Paris. 

Licencié en droit, Diplômé de l’Ecole libre des sciences politiques

 

Période militaire

service militaire et mobilisé (15/04/1938-07/08/1940), chef des commandos du 50° RI sur le front de Sarre, grièvement blessé près de Forbach (15/12/1939) ; engagé volontaire (10/1942-08/1944)

 

Décorations

Légion d’Honneur (12/01/1940 à titre militaire, officier 06/08/1955, commandeur 12/07/1965)

Croix de guerre 1939-1945 avec palme, l’un des premiers officiers cités à l’ordre de l’armée, médaille de la Résistance

 officier des palmes académiques

 médaille des évadés

 médaille de l’aéronautique

 préfet honoraire.

 

Carrière

-attaché au cabinet (07/1937-03/1938) d’Henri Queuille, ministre des Travaux publics (22/07/1937-12/03/1938)

-rédacteur auxiliaire (23/10/1940 à compter du 21) au ministère du Ravitaillement

-  chef de cabinet du préfet des Hautes-Alpes (02/11/1940), Gard (07/02/1941)

 - muté à la direction du personnel du ministère de l’Intérieur (1941)

-  hors cadre (01/04/1942) sous-préfet d’Ambert par interim (09/06) définitif (18/12/1942) entre dans la Résistance, contribue à la filière vers l’Angleterre, organise le passage en Angleterre d’Henri Queuille (1943)

-  rédacteur (24/12/1942), sous-chef de bureau (01/01/1943), hors cadre (08/02/1944)

-  l’un des 15 membres du corps préfectoral recherché par la Gestapo (01/1944), le seul à lui échapper ; passe en Espagne et rejoint Alger, sur ordre de Londres, affecté sur sa demande à l’état major du général de Lattre puis du général de Montsabert, fait toute la campagne de France et d’Allemagne ; révoqué sans pension (06/12/1944)

 - affecté au secrétariat général du détachement E 22 à Neustadt (Palatinat) à compter du 01/07/1945 ; radié du cadre temporaire à compter du 08/09

- sous-préfet (20/12/1945) ; disponibilité sur sa demande avec traitement (21/12/1948)

- chef adjoint de cabinet (28/10/1949) d’Henri Queuille, vice-président du Conseil (28/10/1949-07/02/1950), (07/02) du même, ministre de l’Intérieur (07/0201/07/1950) ; hors cadre sur sa demande (06/03)

- sous-préfet de Mulhouse (05/06/1950)

- préfet (13/05/1953) hors cadre

-  détaché à la disposition du gouverneur général de l’Algérie, directeur de la sécurité générale (19/05/1953) ;  

- chargé de mission au cabinet (15/07/1955) de Maurice Bourgès-Maunoury, ministre de l’Intérieur (23/02/1955-01/12/1955),

- conseiller technique pour toutes les questions relatives à la sûreté nationale au plan algérien au cabinet (02/02/1956) de Jean Gilbert-Jules, ministre de l’Intérieur (01/02/1956-06/11/1957)

- détaché à la disposition du ministre, directeur général de la SO.NA.CO.TR.AL. (11/02/1957), chargé des fonctions de directeur de cabinet civil et militaire de Paul Delouvrier, délégué général du gouvernement en Algérie (25/04/1960) ; secrétaire général du même

- délégué général au district de la région de Paris (06/03/1962)

- secrétaire général de la région parisienne (19/09/1966) ;

- Préfet de Seine-et-Marne 13/12/1968 au 15/12/1969 , chargé en particulier d’y faire approuver le schéma directeur de la Région parisienne

- Disponibilité (05/12/1969), retraite (25/11/1974)

- président-directeur-général de La Rochette-Cenpa et de la Cellulose du Rhône (1970-1974)

-  président du conseil de surveillance de la société de Développement forestier Sodelfor (1971-1974)

-  président  du cabinet européen de courtage d’assurances et de réassurances (1973-1977, 1981-1985-1988 d’honneur depuis)

- président de l’office central interprofessionnel du logement (1973-1976)

- président de la fédération française des organismes de prévention et de sécurité (1977-1985- puis d’honneur) ;

- président du conseil national de la Protection civile (1978, 1987-)

 

-  vice-président, président (1974-1981) du groupe 1 Protection

-  président d’honneur du groupement pour le financement des sociétés d’économie mixte (1985), idem et administrateur de la société d’H.L.M. Logirel (1985)

-  président (1986-1988 puis d’honneur) de la Confédération générale de la sécurité ; conseiller auprès de la B.N.P. (1974-1980)

- administrateur de FINEMEP (1985), de la Papeterie de la Seine (1985), de la société française des ascenseurs Kone (1985), de la société d’H.L.M. Logi-Est (1985)

- membre du conseil supérieur de la création esthétique industrielle (1974-1976) ;

 

Il fut le collaborateur de Henri Queuille le politicien des 3ème et 4ème République qui disait

 "La politique ne consiste pas à résoudre les problèmes, mais à faire taire ceux qui les posent »

 

Il écrivit une lettre en faveur de  René Bousquet lors du procès de celui-ci :

http://www.rene-bousquet.com/troisieme_annexes/troisieme162-1.html

 

Il décède le 28/3/2010.

 

Sources :

http://archives.seine-et-marne.fr/jean-louis-alexandre-vaujour-1914

http://www.whoswho.fr/decede/biographie-jean-vaujour_6565

 

 

Pour aller plus loin :

Extrait article LCP du 6/4/2010 :

« Dans des entretiens réalisés en 2000 pour le Service historique de l’armée de terre, Jean Vaujour avait notamment affirmé que la poursuite de la guerre d’Algérie était due à la volonté du général de Gaulle d’effectuer des essais nucléaires à Reggane dans la Sahara algérien (premier tir le 13 février 1960), pour doter la France de l’arme nucléaire. »

http://www.lcp.fr/actualites/politique/2757-deces-du-prefet-vaujour-grand-temoin-du-debut-du-conflit-algerien

 

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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 10:41
Qui se préoccupe
de la santé
des populations du  nord-ouest 77 ?
Pourquoi la seule station fixe implantée par Airparif au nord-ouest 77 à Montgé en Goële sous les avions de Roissy ne contrôle pas le NOx, ni les particules mais seulement l’Ozone alors que la DGAC met en lumière  concernant les émissions LTO de Roissy-Charles-de-Gaulle entre 1990 à 2012, un doublement des émissions de NOx et une hausse de 80% des émissions de particules.
Extrait article Survol Airparif :
« Le cycle LTO permet, notamment, de quantifier les émissions du trafic aérien en-dessous d’environ 1 000 m au sein même de la couche de mélange, où nous respirons et où les émissions ont un effet direct sur la qualité de l’air à l’échelle locale ou régionale »
Paru sur actu environnement :
Aviation : un rapport officiel révèle la hausse des émissions polluantes françaises

Malgré les gains en efficacité des moteurs d'avion, les émissions de CO2 et de polluants atmosphériques du transport aérien ont sensiblement progressé en France entre 1990 et 2012 sous l'effet de la hausse du trafic.

Transport  |  23 décembre 2014  |  Actu-Environnement.com

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Le 22 décembre, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a publié son rapport annuel sur les émissions gazeuses liées au trafic aérien en France. Si la DGAC met en avant une baisse de 32% des émissions de CO2 par passagers-kilomètres-transportés entre 1990 et 2012, le rapport pointe surtout la hausse de 159% du transport aérien (en passager-kilomètre-transporté) sur la période qui s'est traduite par une envolée de 62% des émissions du secteur.

Pour réaliser cette évaluation, la DGAC s'appuie sur la méthode de quantification des émissions de CO2(par mouvement selon le type d'avion, le type de moteur, la liaison, etc) utilisée pour élaborer l'outil de calcul des émissions par vol qui permet aux voyageurs de connaître les émissions de CO2 liées à leur vol.

Depuis 2000, si les émissions du trafic intérieur ont baissée de 23%, à 5,1 millions de tonnes de CO2 dont la moitié est liée à la desserte de l'Outre-mer, les émissions du transport aérien international ont progressée de 12,4%, à 16,3 millions de tonnes de CO2, sur la même période. A noter que le transport aérien international représente 76% des émissions totales du transport aérien en France, même si 2012 a été marqué par une hausse de 2% du trafic intérieur en raison de l'ouverture de nouvelles dessertes province-province et de l'augmentation du trafic entre la métropole et l'Outre-mer

Quid des polluants atmosphériques

Par ailleurs, le document présente les autres émissions polluantes. "Ce travail prend cette année un relief particulier, avec la mise en place du groupe de travail « Qualité de l'air » de l'Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (Acnusa), où le calcul des émissions locales selon la méthode Traitements et analyses des rejets émis dans l'atmosphère par l'aviation civile (Tarmaac) par la DGAC a été identifié comme la source de référence pour l'estimation des émissions provenant des avions", explique la DGAC.

Pour rappel, en mai dernier, l'Acnusa a critiqué l'inaction des pouvoirs publics en matière de lutte contre la pollution atmosphérique liée aux mouvements au sol et aux décollages et atterrissages des avions. L'Autorité a notamment mis en demeure la DGAC de justifier d'ici fin 2014 le retard français dans la substitution des Auxiliary Power Unit (APU) par d'autres moyens d'alimentation électrique des avions au sol. L'APU est ce moteur d'avion, "consommateur de kérosène, très polluant et extrêmement bruyant", rappelait l'Acnusa, permettant d'assurer la ventilation de l'avionique, la fourniture d'électricité et, selon les besoins, la climatisation ou le chauffage lorsqu'il est au sol. En Europe, sur les 30 aéroports les plus fréquentés, 22 ont restreint l'usage des APU. Or, en France en 2012, si huit des douze plateformes suivies par l'Acnusa appliquent de telles restrictions, celles de Roissy-Charles-de-Gaulle, Orly et du Bourget bénéficiaient d'un moratoire.

En l'occurrence, les chiffres de la pollution dévoilés par la DGAC sont des plus sommaires. Un simple tableau renseigne, aéroport par aéroport, sur l'évolution des émissions pour cinq polluants : le monoxyde de carbone, les composés organiques volatils (COV), les composés organiques volatils non méthaniques (COVNM), les oxydes d'azote (NOx) le dioxyde de soufre (SO2) et les particules. Par ailleurs, les données distinguent les émissions dites "LTO", c'est-à-dire celles liées aux opérations au sol (roulage notamment), à la montée et à la descente sous une hauteur de 1.000 mètres, de celles liées au vol de croisière.

S'agissant des émissions LTO de Roissy-Charles-de-Gaulle sur la période allant de 1990 à 2012, la DGAC met en lumière un doublement des émissions de NOx (de 1.997 à 4 095 tonnes) et une hausse de 80% des émissions de particules (de 74 à 133 tonnes). Les émissions "croisière", dont l'impact sanitaire est moindre pour les riverains des plateformes aéroportuaires, suivent la même tendance.

Quant à l'aéroport d'Orly, les émissions de NOx ont baissé de 19,4% (de 1.432 à 1.154 tonnes) et celles de particules de 15,1% (de 51 à 44 tonnes). Ces chiffres traduisent l'amélioration de l'efficacité des moteurs ainsi que la faible croissance du trafic sur la plateforme depuis qu'Air France a décidé de créer son "hub" à Roissy. En effet, entre 1990 et 2012, le trafic d'Orly n'a progressé que de 12,4% (de 12,1 à 13,6 millions de passagers par an), quand, dans le même temps, le trafic de Roissy-Charles-de-Gaulle s'envolait de 171% (de 11,05 à 30,82 millions de passager).

L'aéroport du Bourget n'est pas renseigné.

 

 

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24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 13:57

 

Bonnes fêtes de fin d'année et Meilleurs Voeux pour 2015

 

 

cs Pissenlit Contre jou 20.4.2013r

Photo Alain

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24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 09:14

Paru sur le site Mediapart :

 

Projet décharge "Murs Blancs" à Isles-lès-Villenoy 77450

 |  PAR RONALD

 Un projet de décharge de 140 000 Tonnes par ans sur 11 an !!! est en cours sur la Communed'Isles-lès-Villenoy (77450) Seine et Marne, et l'information vient d'être indiquée le 5/12/2014 dans la boîte aux lettres alors que la date de la fin de consultation pour avis du public est le 11 décembre 2014 !!!!

Un Conseil Municipal a eu lieu hier soir,

Nous sommes plusieurs à chercher à connaître si Monsieur COPE, Maire de Meaux et personne publique a donné un avis à ce sujet, alors que sur le site de St ESCOBILLE (ESSONNE) il a apporté un soutien pour la non implantation d'unedécharge sur ce site en ESSONNE ?

Les habitants sont sous le choc et merci de toutes informations utiles pour contrer ce projet qui neprévoit pas de moyens de contrôle de déchets (radioactivité, compteurs de particules etc....) ; le contrôle prévu est seulement olfactif et visuel ! ; et comment serait protégée la zone ?

Des réponses négatives pour raisons de santé ont été transmises sur le site de la Préfecture immédiatement dès connaissance de cela le 6/12/2014 et confirmées à la Mairie d'où l'on attend le Procès-verbal pour Opposition au projet 

Mais quid maintenant !

Des lettres recommandées AR sont préparées pour envoi aux Président de Région et Préfet de Seine et Marne,

De plus, il est important de noter que la Seine et Marne à suffisamment de décharges et qu'elle n'a pas a supporter les déchets d'autres départements et/ou régions !

 http://blogs.mediapart.fr/blog/ronald/091214/projet-decharge-murs-blancs-isles-les-villenoy-77450

 

 

 

 

 

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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 10:37

 

 

Forêt régionale de Montgé en Goële

 

Sur le site de l’AEV

une description idyllique du domaine de St Thibault

aujourd’hui fermé au public 


 montgé st thibault 21.12.2014 2

                            domaine St Thibault Montgé en Goële 21/12/2014 

 

Paru sur le site de l’AEV :

Montgé

A 35 kilomètres au Nord-Est de Paris, la forêt régionale de Montgé se déploie sur une vaste butte culminant à 200 mètres. Dominant la plaine, elle constitue un élément naturel important de la grande couronne rurale entourant l’agglomération parisienne.

Une forêt sur les buttes de Seine-et-Marne

La forêt Régionale de Montgé est située au nord du département de Seine-et-Marne, à la limite de la Picardie, sur les buttes du pays de Goële. À Dammartin, l’une d’entre elles montre son flanc et découvre, par endroits, le calcaire de Beauce, les sables de Fontainebleau, les gypses et les argiles vertes. A Montgé, sur l’autre butte gypseuse de cet alignement, de vieilles maisons briardes s’accrochent au flanc du coteau. Le village est l'une des principales portes d'entrée de la forêt de Montgé.

Une châtaigneraie émaillée de fleurs

Le châtaignier règne en maître sur la forêt. On y trouve aussi le frêne, le chêne, l’érable et quelques merisiers. 
Au printemps, le sol se parsème de jacinthes et de luzules des bois, u
ne plante aux feuilles plates et velues qui est un hôte protégé de la forêt de Montgé. 
Sur les berges de l'étang du domai
ne, des cyprès chauves, des jonquilles, des narcisses et des iris pigmentent la terre humide. Ce cortège de fleurs se poursuit sur la belle allée qui longe la rivière pour aboutir sur une butte couverte de rhododendrons.

Un paradis pour les promeneurs et les enfants

En remontant le versant Nord depuis le village de Montgé on rejoint le site de l’ancien château de Saint-Thibault et son verger. Le domaine de Saint-Thibault accueille un centre équestre ainsi qu'une vaste clairière aménagée pour les libres jeux des enfants. A l’Ouest, des conifères, disposés en bouquets, délimitent des petits espaces de détente et laissent apercevoir le coteau boisé et de belles échappées vers la plaine de France. 
La promenade du domai
ne de Saint-Thibault se prolonge jusqu’à l’étang et se poursuit le long d’un cours d’eau.

http://www.aev-iledefrance.fr/les-missions/amenager-le-territoire/les-perimetres-regionaux-d-intervention-fonciere/prif-montge

 

 

Sur le terrain l’envers du décor

Vous pourrez constater comment est entretenue

 « la vaste clairière aménagée pour le libre jeux des enfants »


montgé st thibault 21.12.2014

Clairière domaine St Thibault Montgé en Goële 21/12/2014 

 

 

Si le site devait rouvrir accepteriez-vous que vos enfants jouent sur ce type de terrain parsemé de buttes de terres, où l’herbe n’a pas été ramassée  et va probablement pourrir sur place ?

 

 

 

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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 10:35

Le cas de la décharge illégale GVHTP Coupvray


 1 GVTP cOUPVRAY 6.9.2011

GVHTP 2011

 

C’est dans l’une des communes voisines du plus Grand Parc d’Attractions Européen  Disneyland, dans le charmant village de Coupvray, berceau de Louis Braille, l’inventeur du système d’écriture en relief pour aveugles que s’est implanté cette décharge illégale depuis plusieurs années.



 Un article de Gilles Van Kote publié le 16 Février 2012  dans le journal le Monde disait :

 «  Le gouvernement veut fermer toutes les décharges illégales d'ici à fin 2012  

Extrait : On compterait en France 500 déchetteries non conformes. A l'instar du site de Coupvray, près de Disneyland Paris, dont l'activité a été suspendue. Sur le plateau agricole qui surplombe Disneyland Paris, des centaines de mètres cubes de déchets s'entassent dans un terrain boueux situé sur la commune de Coupvray (Seine-et-Marne). Le site ne dispose pas d'autorisation pour stocker les déchets de chantier ou industriels qui s'y trouvent. Il est homologué comme plate-forme de fabrication de compost. Des installations de ce type, il en existe des centaines en France…….. »

http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1183010

 

 

 

Qu’en est-il aujourd’hui ?

Après avoir fait l’objet depuis 2011 de 10 arrêtés préfectoraux : mises en demeure, suspension d’activité, diagnostic de pollution des sols ….

L’entreprise exerce toujours une activité de tri et regroupement de déchets sans autorisation.

 

 

La DRIEE 77 vient de lui adresser une énième mise en demeure en date du 17/12/2014 lui imposant de régulariser sa situation ou de cesser son activité en remettant en état le site, l’entreprise devra sous 3 semaines indiquer l’option qu’elle choisit.

 

Mais voici plus de 3 ans  le 27/5/2011 la DRIEE 77 avait déjà mis en demeure l’entreprise de régulariser sa situation.

 

Combien de temps encore cette entreprise fonctionnera  en toute illégalité ? Nous n’en savons rien


 

Pour améliorer la situation il faudrait que Mme Royal se penche sérieusement sur le dossier des déchets mais cela c’est une autre histoire.

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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 11:05

dhuis villevaudé 2 15.10.2011

Aqueduc de la Dhuis à Villevaudé

 

L'Agence des Espaces Verts finance une étude relative à l’aménagement du site régional des Joncs Marins dans l'Essonne pour 250 000 €  (1) mais ne projette aucuns financements pour l'entretien des 2 sites convoités par les carriers au nord-ouest 77 : l'Aqueduc de la Dhuis et la Forêt Régionale de Montgé en Goële.

 

(1) Delib 14-130 9/12/2014

 

file:///C:/Documents%20and%20Settings/Station/Mes%20documents/Downloads/14-130%20delib%20avenant%203%20marche%20etude%20joncs%20marins.pdf

 

Montgé en GoÊLE 10.2011.....

Forêt Régionale de Montgé en Goële

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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 08:15

 

 3b. beuvron

 

La Beuvronne l’une des rivières en plus mauvais état écologique de Seine et Marne mais ce sont les autres qu’on restaure.

 Après avoir implanté un maximum de décharges sur le cours de cette rivière et de ses affluents n’aurait-il pas été juste que ce soit l’une des premières rivières de Seine et Marne qu’on restaure, mais pas du tout, ce sont en majorité les rivières du sud 77 que l’on restaure en priorité : La Voulzie, l’Orvanne, Le Loing, la Vieille Seine l’Auxence et l’Ecole....

 

Pour mémoire ce sont les eaux souterraines captées autour de la majorité de ces rivières qui fournissent Paris en  eau.

 

La double peine pour les habitants du nord-ouest 77 :

-supporter les ordures des autres au titre de la solidarité régionale

- payer ses impôts  pour qu’ils soient utilisés pour remettre en état les rivières des autres au titre de cette même solidarité.

 

 

http://eau.seine-et-marne.fr/library/EDATER-COMITE-2014-Presentaion-bilan-des-avancees

 

 

 

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21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 11:09

Charles, Alfred RICKARD  4/8/1914 à Toulouse

Préfet de Seine et Marne du 16/12/1969 au 9/3/1975

 

Il autorisa entre autres les ICPE  (Installation susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains) :

- la 1ère décharge d'ordures ménagères à Claye-Souilly.

 

- dans la zone industrielle de Mitry-Compans :

un dépôt pétrolier et une entreprise de conditionnement de gaz toxiques (tous deux classés SEVESO à hauts risques) et une entreprise de conditionnement de gaz industriel classée SEVESO également.


Sous-Préfet de Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie) 12/1941

- Sous préfet de Bernay (1946-1954)
- Sous-préfet de Thonon (Haute-Savoie) 1953
- Préfet du Lot le 08/11/1963
- Préfet d'Eure-et-Loir (1967-1969)
- Préfet de la Sei
ne-et-Marne (1969-1975)

 

Il fut également  écrivain et journaliste à  

"L'Intransigeant", "Pour vous", "Marianne" et "La Dépêche"

 

Décédé le 13/3/ 1993

 

Site de la préfecture de l’Eure :

Charles RICKARD sous-préfet de Bernay

 

« Né en 1914, Ch. Rickard est au début de la guerre sous-préfet de Saint-Julien en Genevois (Haute-Savoie) puis d’Albertville (Savoie). Il s’y implique en Savoie dans la cache des Juifs poursuivis, suivant l’exemple de son préfet Henri Maillard.

Nommé sous-préfet de Bernay en 1944, il propose ses services à Marcel Baudot et apporte son soutien aux résistants locaux, notamment Robert Leblanc, chef du maquis Surcouf, avec lequel il se lie et dont il prendra la défense à la Libération.

Après-guerre il poursuit sa carrière comme préfet du Lot, d’Eure-et-Loir et de Seine-et-Marne notamment. Il est également l’auteur, entre autres ouvrages, de La Savoie dans la Résistance : Haute-Savoie, Savoie, 1986. »

www.eure.gouv.fr/.../Agents%20publics%20en%20Résistance%201940-..

 

Sources :

http://www.mendes-france.fr/wp-content/uploads/2006/07/FONDS-MENDES-FRANCE-1%C3%A8re-partie.pdf

http://www.eure-et-loir.gouv.fr/content/download/7569/50656/file/Liste_des_prefets_ayant_servi_en_Eure-et-Loir_depuis_1861.pdf

http://www.cyclopaedia.fr/wiki/Prefet-d,-Eure-et-Loir

http://www.perche-gouet.net/histoire/personne.php?personne=12911

http://www.librairiedialogues.fr/personne/charles-rickard/83100/

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 20:03

Paru dans le journal de l’environnement :

Une grande dame disparaît

Le 19 décembre 2014 par Stéphane Horel et Marine Jobert

 

Theo Colborn vient de mourir, à l’âge de 87 ans. Ce nom ne vous dit rien, et pourtant cette zoologue américaine a joué un rôle immense dans une histoire qui nous concerne tous.

C’est à elle – et une poignée de scientifiques pionniers – que l’on doit la naissance de l’expression « perturbateurs endocriniens ». Deux mots qui désignent des produits chimiques de synthèse capables de pirater notre système hormonal. Omniprésents dans notre quotidien, ils sont suspectés de jouer un rôle important dans l’explosion de troubles aussi divers que l’infertilité, les malformations de l'appareil génital des petits garçons, les troubles cardiovasculaires, les cancers hormono-dépendants (testicules, prostate, sein), l’obésité, le diabète, les troubles autistiques et neuro-comportementaux chez les enfants.

La première alerte est lancée dès les années 1950 par les animaux sauvages, sentinelles du désordre chimique ambiant. Les populations de pygargues à tête blanche - cet aigle majestueux qui figure sur le sceau du président américain – dévissent à vive allure. Les choses de l’amour ne les intéressent plus. Les quelques œufs qu’ils pondent sont tellement friables que les mères les écrasent de leur poids dans le nid. Qui blâmer ? Le DDT, que dénonce en 1962 la biologiste Rachel Carson dans son livre Printemps silencieux. Les poissons que pêchent les aigles dans les Grands Lacs américains sont truffés de cet insecticide massivement adopté en agriculture après la Seconde Guerre mondiale.

Puis c’est le tour des goélands argentés. Également grands amateurs de poissons, ils voient leur sexualité dérangée. Les mâles sont frappés d’anomalies génitales, les femelles partagent le même nid. Les populations s’effondrent. Dernier exemple, enfin, les alligators du lac Apopka (Floride). Vingt ans après que l’eau, souillée par une pollution accidentelle aux pesticides, est redevenue « propre », on constate que les mâles ont des pénis atrophiés et toutes les peines du monde à se reproduire.  Les bébés reptiles qui réussissent tout de même à éclore meurent en nombre.

Lancée sur la piste des effets cancérigènes des polluants sur la faune sauvage, Theo Colborn chausse les bonnes lunettes pour comprendre la réalité : les animaux se meurent d’un empoisonnement chimique. Et comme « notre sort est lié à celui des animaux », ainsi que l’écrivait Rachel Carson en 1962, elle comprend que les êtres humains sont aussi touchés dans leur chair par les milliers de molécules de synthèse intégrées aux objets de consommation courante et relâchées dans l’environnement sans contrôle aucun. C’était en 1991.

Depuis que Theo Colborn a lancé l’alerte, que s’est-il passé ? La France, puis l’Europe, ont interdit le bisphénol A dans les biberons. Certains plastifiants ont disparu des jouets. Mais sur le millier de molécules qu’on soupçonne capables de perturber le système hormonal, toutes, quasiment, sont présentes dans l’environnement ou, pire, employées chaque jour. C’est notamment le cas dans l’industrie du gaz de schiste, qui pratique la fracturation hydraulique à grand renfort de molécules que Theo Colborn avait patiemment collectées, analysées et épinglées comme perturbateurs endocriniens.

C’est cette grande dame, scientifique courageuse et esprit visionnaire, qui vient de disparaître. Un seul article dans la presse française s’en est fait l’écho. Ce silence nous semble profondément injuste. Journalistes spécialisées dans les questions environnementales, nous travaillons sur les perturbateurs endocriniens depuis plusieurs années. Nous ne connaissions pas Theo Colborn, mais nous partageons sa conviction : l’humanité est aujourd’hui confrontée à un problème de santé publique à la gravité presque impensable. Des réglementations strictes sont indispensables, envers et contre des intérêts économiques colossaux. Une bataille homérique se déroule d’ailleurs à Bruxelles : elle sera déterminante pour la santé des générations futures. Mais ce sont aussi nos modes de vie, étroitement liés à la pétrochimie, qui doivent être sérieusement repensés. Rien n’a jamais arrêté Theo Colborn. Rien ne nous arrêtera non plus pour informer le public. Chère Theo Colborn, nous vous devons bien ça.

 

Stéphane Horel est journaliste indépendante et documentariste. Elle a réalisé «Endoc(t)rinement» (France 5, 2014).

 Marine Jobert est journaliste au Journal de l’Environnement et co-auteur, avec François Veillerette, de «Perturbateurs endocriniens, la menace invisible», Editions Buchet Chastel, à paraître le 12 mars 2015.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/une-grande-dame-disparait,53726?xtor=EPR-9

 

 

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