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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 21:29

Quand il s’agit des permis de  recherches d’hydrocarbures

ou de l'implantation de  décharges encore et encore

en Seine et Marne

Mme Ségolène Royal n'intervient pas.


 

Mais quand il s’agit d’envoyer

les déchets dangereux de la Région Poitou Charentes

là elle se rappelle qu’il y a

une décharge à Villeparisis.

 

 

 

Paru sur le site 20 Minutes :

 

GAZ DE SCHISTE La ministre de l'Ecologie a rejeté huit nouveaux permis de recherche d'hydrocarbures dans le Gers...

 

 

Ségolène Royal met un terme à la recherche d'hydrocarbures dans le Gers

Créé le 31.12.2014 à 19:28

La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, vient de donner un coup d'arrêt à la recherche d'hydrocarbures dans le Gers en rejetant huit nouveaux permis et le renouvellement de deux autres, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

Le président du conseil général Philippe Martin (PS) et prédécesseur de Ségolène Royal au ministère a indiqué dans un communiqué qu'il avait «alerté» la ministre sur «l'émotion suscitée dans le Gers par la demande de prolongation du permis dit de "Saint-Griède" susceptible de déboucher sur la recherche de gaz ou de pétrole de schiste».

Des conditions non réunies 

Le collectif départemental «Non au gaz de schiste» bataillait par ailleurs depuis deux ans et demi «contre toutes les demandes de nouveaux permis», soit huit dossiers à ce jour, a indiqué de son côté la porte-parole du collectif, Sylviane Baudois, à l'AFP.

En ce qui concerne Saint-Griède, dans l'ouest du Gers, la ministre a relevé, dans une lettre de réponse à Philippe Martin dont l'AFP a eu connaissance, que la société Gas2Grid, détentrice d'un permis de recherche d'hydrocarbures conventionnels, s'était engagée à ne pas utiliser la technique de la fracturation hydraulique interdite par la loi en juillet 2011. «Toutefois», a-t-elle ajouté, «compte tenu de la sensibilité locale de ce dossier, je considère que les conditions ne sont pas réunies pour autoriser la prolongation de ce permis».

Contre la recherche de gaz de schiste

La ministre a par ailleurs réaffirmé dans une lettre au préfet son opposition «à une quelconque autorisation de permis de recherche de gaz de schiste», indiqueSylviane Baudois. Dans cette lettre, la ministre a indiqué qu'il convenait de «répondre négativement aux demandes de permis initial comme à celle tendant à renouveler les permis en cours».

«Les groupes pétroliers savent qu'il n'y a pas ou plus de pétrole conventionnel à exploiter dans la région, il se gardent bien de déposer des demandes incluant la fracturation hydraulique, mais se positionnent pour des permis conventionnels en attendant un changement de loi après les élections de 2017», explique la porte-parole des opposants au gaz de schiste. La militante estime que la prise de position de la ministre «doit constituer une jurisprudence de fait et s'appliquer partout».

http://www.20minutes.fr/planete/1508459-20141231-segolene-royal-met-terme-recherche-hydrocarbures-gers

 

 

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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 09:28
        forêt de Montgé en Goële


Où partent
 les châtaigniers, hêtres, chênes plus que centenaires
coupés
dans la Forêt de Montgé-en-Goële ?
Nous n’en savons rien 
Paru sur le site Basta :

 

DÉFORESTATION

Mobilisation pour les forêts françaises convoitées par les traders du bois

Certains sont vêtus de noir, d’autres portent un cercueil orné par la gravure d’un arbre. Les militants du collectif SOS Forêts France, qui regroupe des dizaines d’associations, de syndicats forestiers et de personnalités qualifiées, sont venus enterrer symboliquement la forêt française au Panthéon le 3 avril. C’est le dernier jour de dépôt des amendements au projet de Loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, avant son examen au Sénat à partir du 8 avril. « Nos forêts ne seront bientôt plus qu’un joli souvenir si nous ne changeons pas le projet de loi », avertit le Collectif dans une pétition qui a recueilli plus de 50 000 signatures en moins d’un mois. L’enjeu, « lancer l’alerte pour protéger nos forêts et sauvegarder les emplois de la filière bois ».

Les orientations actuelles du projet gouvernemental favorisent, selon le Collectif, « la concentration économique de la filière autour de méga-scieries ou de méga projets bois biomasse », qui auront pour conséquence « des volumes de coupe gigantesque » dans les forêts du Morvan, des Landes ou d’Alsace. Il deviendrait impossible pour les petites et moyennes entreprises de faire le poids face aux « traders du bois » (voir notre enquête : Les forêts françaises, nouvel eldorado industriel ?). Le Collectif préconise une gestion nationale des projets en concertation avec les territoires, et exige des plans d’approvisionnements précis, locaux et durables. SOS Forêts France demande également la suppression de l’alinéa 65 de l’article 30 qui autorise pour la première fois depuis 1349, une régression de la surface forestière.

Le Parti de Gauche s’associe au mouvement et propose plusieurs amendements visant notamment à maintenir les personnels de l’Office national des forêts dans leurs missions de service public (lire à ce sujet notre article : La France veut-elle privatiser ses forêts et se débarrasser de l’ONF ?). Dans une lettre ouverte aux Sénateurs, SOS Forêts France réaffirme son refus d’ « une industrialisation intensive des forêts basée sur une rentabilité maximale à court terme » et « la mise en place d’une politique de gestion des forêts favorisant partout la monoculture de résineux, l’utilisation abondante de pesticides, les coupes rases… ». Des choix qui ne sont pas sans rappeler ceux faits en agriculture avec des conséquences parfois désastreuses. Pour SOS Forêts France, d’autres pistes de développement économique existent :« La relocalisation dans les territoires et le développement de petites unités de production d’énergie, prioritairement orientées vers la production de chaleur, proches de la ressource, est l’alternative principale à promouvoir. » Qu’en disent Stéphane Le Foll et Ségolène Royal ?

 

http://www.bastamag.net/Mobilisation-pour-les-forets

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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 09:27

 

ZI MITRY INCINERATEUR 8122009

ZI de mitry-compans (7 sites SEVESO) vue sur l'incinérateur de déchets dangereux Seveso à hauts risques

 

 

La circulaire du 15/11/12 permet d’ouvrir les commissions de suivi de site

au public sur décision du bureau (1).

 

Une législation qui semblait favorable aux riverains des décharges, incinérateurs, sites SEVESO à hauts risques, qui leur permettait de pouvoir assister aux réunions de ces sites dangereux ou polluants, mais c’était sans compter au nord-ouest 77 sur l’opposition des industriels, soutenus par les services de l’ETAT et  la majorité des élus.

 

En effet sur 4 commissions où les associations environnementales et de riverains ont demandé l’ouverture au public aucune n’a été accepté :

 

- BASF Meaux site SEVESO à hauts risques

c’est Mme Colette JACQUET, conseillère municipale de Meaux, représentante des élus qui a refusé.

 

- SITA Villeparisis décharge de déchets dangereux SEVESO à hauts risques

c’est M. Patrick MAURY, adjoint au maire de Villeparisis, représentant des élus qui a refusé.

 

- ZI de Mitry-Compans 7 sites SEVESO dont 3 à hauts risques

M. Frank SUREAU, adjoint au maire de Mitry, représentant des élus, avait donné un avis favorable, mais hier lors de la CSS de Mitr-Compans nous avons appris qu’il avait démissionné de son poste de représentant du bureau de la CSS.


- REP VEOLIA Claye-Souilly la plus importante décharge de déchets ultimes d’Europe

la représentante de Nature Environnement 77(2) et membre du bureau de la CSS demandait qu’une réunion de bureau soit organisée pour statuer sur l’ouverture de la CSS, le représentant de M. Jean-Luc MARX, préfet du 77, refuse.

Rappelons que depuis la mise en place de cette CSS, le bureau ne s’est jamais réuni.

 

Pour mémoire c’est dans ce même département de Seine et Marne que les comptes-rendus du Coderst ne sont pas mis en ligne, alors que M. le Préfet du 93 les met en ligne.

 

 

Un manque de transparence 

en

 Seine et Marne?

 

A vous de juger

 

 

 

 

(1) http://www.ineris.fr/aida/consultation_document/22379

 

(2) http://www.environnement77.fr/

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31 décembre 2014 3 31 /12 /décembre /2014 11:12

 

 

La rubrique d'Alain

 

J'aimerais souhaiter une bonne et surtout meilleure année à notre terre, notre air, nos rivières, à nos forêts et à vous tous lecteurs de ce blog.

Une année pleine d'honnêteté et de réflexion, une année sans Année Internationale de je ne sais plus quoi (*note1)

Une année dont nos enfants et petits enfants nés pendant ces douze prochains mois pourraient être fiers et de nous par la même occasion…

Une année pendant laquelle nous ne serions pas obligés de nous révolter pour nous faire entendre.

 

Allez… même bio n'abusez pas trop du champagne et du chocolat……

 


Champ

 

 

  Et un peu de lecture pour ces soirées d'hiver :

- L'âge de Faire Janvier 2015 : le jeu de dupes des enquêtes publiques (p5)

- Causette : "Le bal des faux semblants" (Décembre 2014 p56)

- Fabrice Nicolino "Qui a tué l'écologie"

 

 

 

Note1: en fait je le sais très bien mais qui s'en soucie et s'en souvient.

 

2014…. C'était selon l'Unesco "the International Year of Family Farming", oui oui l'année de l'agriculture familiale….. vous en avez entendu parler vous….

 


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31 décembre 2014 3 31 /12 /décembre /2014 09:32

L’INERIS vient de produire des  cartes des inégalités environnementales en France , cartes qui devraient être évolutives  suivant les spécificités des régions.

Lien vers la carte pour l’Ile de France

http://www.ineris.fr/centredoc/carte-iledefrance-1412325556.pdf

 

 

Vous trouverez ci-dessous la contribution d’ADENCA adressée à l’INERIS.

  

La création de cette carte est un pas en avant mais nous regrettons que les données date de 10 ans, en effet en 10 ans la situation s’est profondément dégradée dans certaines régions comme le nord-ouest 77.

 

1° air : la carte se base sur des modélisations qui peuvent être très éloignées de la réalité dans des secteurs où il n’y a jamais eu de points de contrôles fixes de la qualité sur lesquels on a accumulé

des aéroports internationaux, des décharges, des carrières remblayées par des déchets, des mégas zones industrielles avec des entreprises qui rejettent des polluants dans l’air, polluant qui ne sont comptabilisés nulle part (exemple de fabrication de bitume), le nord-ouest 77 est l’une de ces zones.

 

3° sol : il serait souhaitable que la carte tienne compte des épandages sur les sols agricoles.

 

4° eau potable : 

La Seine et Marne est constituée majoritairement de petites communes qui ne sont contrôlées qu'une fois tous les 5 ans (comme l'indique votre graphique) alors que les grandes communes le sont 4 fois par an et Paris et la Petite Couronne peut-être parfois plus.

Comment pensez-vous faire évoluer la carte pour permettre une comparaison plus égalitaire entre le 77 et Paris petite couronne ?

 

 

Propositions pour  l'Ile de France

- Croisement  des données avec le registre des cancers des enfants

- Intégrer des données supplémentaires spécifiques à cette région

  Pollution eau potable par les pesticides (en mars 2014, NE77 relevait que dans 30 communes du 77 l'eau ne devait pas être consommée par les femmes enceintes et les nourrissons)

- Intégrer les pollutions aéroportuaires autour de Roissy en France, Orly, Le Bourget et des dizaines d'aérodromes d'Ile de France

- Intégrer les données bruit et pollution des axes routiers.

 

 

 

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30 décembre 2014 2 30 /12 /décembre /2014 18:06

 

 

Quand il s’agit du Lubéron ou du Var où vivent les populations aisées Mme Ségolène Royal s’exprime de suite mais quand il s’agit de site dangereux découvert en Seine et Marne, on ne l’entend pas !

 

Elle a pourtant été alertée par une lettre préfectorale du 15/10/2014, voici plus de 2 mois.

 

Il semblerait que ce soit un article paru de le Parisien 77 d’hier qui ait accéléré ce dossier.

 

En effet M. le préfet du 77 a ordonné l’évacuation de 3000 m3 de déchets dangereux de ce site hier.

Aujourd’hui il a pris 2 nouveaux arrêtés préfectoraux (1)  pour saisir l’Ademe, faire mettre le site en sécurité et évacuer les déchets vers les bonnes filières d’élimination.

 

 

Mais qui va payer ?

 

C’est vous comme d’habitude

 En effet l’ADEME est un organisme financé par vos deniers publics.

 

 

Pourtant si la Sté SIADIS est défaillante et non solvable l’ETAT peut se retourner contre le producteur des déchets qu’il doit connaître puisqu’il est en possession de bordereaux de transports de la Sté Lucas Lefèvre d’Aulnay.

http://www.entreprises.cci-paris-idf.fr/web/environnement/dechets/tout-savoir-dechets/obligations-producteur-dechets

 

Pourtant l’ETAT peut également se retourner contre le propriétaire du hangar où sont entreposés les déchets dangereux et qu’il connaît également.

http://www.actu-environnement.com/ae/news/sites-pollues-dechets-responsabilite-proprietaires-23162.php4

 

 

 Affaire à suivre........

 

(1) http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/14479/103302/file/AP%2030%20dec14%20DCSE%20Vaudoy.pdf

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/14481/103318/file/AP%2014%20DCSE%20IC%2079%20travaux%20d%20office%20ademe.pdf

 

 

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30 décembre 2014 2 30 /12 /décembre /2014 10:06
Paru sur le site la République de Seine et Marne :
Vaudoy-en-Brie Le préfet fait évacuer 3 tonnes d'ammonitrate d'un hangar agricole

Après la découverte de produits dangereux dans un hangar agricole du Vaudoy-en-Brie, le préfet de Seine-et-Marne a fait évacuer 3 tonnes d'ammonitrate.

Dernière mise à jour : 29/12/2014 à 19:25

 

Le préfet de Seine-et-Marnea confirmé ce lundi 29 décembre, en conférence de presse, la présence d'ammonitrate dans un hangar du Vaudoy-en-Brie” L’inspection des installations classées a mis la main sur un trafic de déchets dans un hangar du Vaudoy-en-Brie ! ” C’est ce qu’a confirmé en conférence de presse, ce lundi 29 décembre, le préfet de Seine-et-Marne, Jean-Luc Marx.

Ammonitrate

La société exploitante spécialisée dans le recyclage des déchets industriels dangereux, Siadis, entreposait chez un agriculteur local 3 tonnes d’ammonitrate (un engrais azoté à base de nitrate d’ammonium) ainsi que de la paille. ” L’ammonitrate explose, comme ce fut le cas pourl’usine AZF de Toulouse, et la paille ça brûle, précise le représentant de l’État. Le risque le plus évident était celui de l’incendie “.

Évacuation

L’ammonitrate vient d’êtré évacué par mesure de précaution. Ainsi, les habitants du Vaudoy-en-Brie, un village situé dans le canton de Rozay-en-Brie, ont peut être échappé au pire. Même si le hangar est situé à 700 mètres du premier hameau d’habitation, le long de la D 609.
” L’Etat va prendre charge l’état des lieux, puisque malgré deux arrêtés de mise en demeure pour procéder à la mise à l’abri des stocks, rien n’a été fait, poursuit le préfet, qui avait entamé cette procédure le 8 décembre dernier. Chaque récipient devra être analysé. Nous allons ensuite nous retour
ner contre l’exploitant qui aurait dû déclarer ces déchets à recycler “.

Une enquête de gendarmerie est en cours.

Agnès GAUDICHON-BRAÏK

http://www.larepublique77.fr/2014/12/29/le-prefet-fait-evacuer-3-tonnes-dammonitrate-dun-hangar-agricole/

 

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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 12:45

 

 

Vaudoy en Brie, charmant village de plus de 800 âmes, proche de Coulommiers, traversé par la Visandre affluent de l’Yerres.

C’est dans ce charmant village où Vermillon exploite du pétrole (concession de Champotran) (1), mais pas seulement, la DRIEE 77 vient de découvrir une décharge illégale, des tonnes  de déchets dangereux étaient stockés dans un hangar situé au lieudit les Prés RD209 à 400 m d’une ferme et des gîtes ruraux. (2).

Ce sont  3000 m3 de déchets dangereux qui ont été stockés illégalement par la Sté SIADIS, des bordereaux de livraison indiquent notamment que la Sté Lucas Lefevre d’Aulnay sous bois a livré sur ce site des fûts, palettes et conteneurs de déchets en date du 23/2 et 14/3/2011.

 

Quant à la Sté SIADIS 1 rue de la Haye à Tremblay en France (93),  c’est une société qui ne dépose pas ses comptes au greffe du tribunal de commerce comme la loi l’y oblige.

La gérante Sylvie GASPARIK exploitait également une autre entreprise de traitements de déchets à Eaubonne (95), société mise en liquidation judiciaire le 9/5/2011.

 

On se demande comment dans ces conditions les services de l’ETAT ont permis à cette gérante de continuer à exploiter une entreprise de traitement de déchets dangereux.

 

En effet il serait souhaitable que Mme Royal se penche sérieusement sur le dossier  des décharges illégales avant que les seine et marnais  ne soient privés d’eau  potable.

 

Rappelons que la décharge illégale LGD à Villeroy (3) n’a toujours pas été dépolluée, que GVHTP à Coupvray (4) continuait en 2014 à exploiter une installation de tri de déchets illégale…… et que les eaux de ruissellement de ces établissements illégaux se déversent dans la Marne.

 

 

(1) http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/12747/91261/file/rapport%20CE%207-6-2014.pdf

(2) le parisien  77   29/12/2014

(3) http://adenca.over-blog.com/article-les-jus-de-la-decharge-illegale-lgd-de-villeroy-se-rejettent-dans-le-perimetre-rapproche-du-captage-116273654.html

(4) http://adenca.over-blog.com/article-le-cas-de-la-decharge-illegale-gvhtp-coupvray-125255908.html

 

 

 

 

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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 11:32

 

 La démarche de l'Agence des Espaces Verts:

une situation idyllique

interview à une chaîne télévisée de

M. Christian Dubreuil, directeur général de l’AEV.

http://www.demain.fr/les-chaines/demaintv-a-la-carte/demaintv-a-la-carte/fiche-edition/christian-dubreuil/

 

 

L’envers du décor :

ce qu'en pense les élus de Franconville et de Sannois 

Journal Franconville  juin 2012

 

Extrait page 4

« Les maires de Sannois et de Franconville,Yanick Paternotte et Francis Delattre,

actuel Président du Syndicat des Buttes du Parisis, ont exprimé leur colère après avoir

découvert lors d’une réunion du Syndicat, l’existence d’un contrat de foretage signé

entre l’Agence des Espaces Verts de la Région Ile-de-France et la société Placoplatre pour

l’exploitation du gypse sur la Butte du Parisis… »

 

Extrait page 23

« Union Franconville avenir

Au Président de la Région Ile-de-France 

Monsieur le Président,

Alors que vous menez le projet ambitieux tendant à qualifier l’Ile-de-France de première

 « Eco-Région » d’Europe, nous nous interrogeons sur la cohérence de votre action avec les décisions récemment prises par l’Agence des Espaces Verts (AEV) et la Région Ile-de-France.

La Butte du Parisis bénéficiait, jusqu’alors, d’un projet d’aménagement pour les années 2011-2013, destiné à réhabiliter la carrière aérienne de gypse située en bordure de Ville, à créer un parc naturel pour permettre l’accueil du public tout en valorisant le panorama exceptionnel.

Cette démarche s’inscrivait ainsi dans la logique de l’arrêté adopté le 21/10/1999 par le Préfet du Val-d’Oise, prescrivant la remise en état du site suivant sept phases, (comprises entre juin 2002 et avril2029), concomitamment à l’arrêt programmé de l’extraction des matériaux commercialisables (au plus tard le 30/06/2020).

Quelle ne fut pas notre surprise le 10/04/2012 la copie de la convention de fortage signée le 28/11/2011 entre l’AEV et la société Placoplatre, pour l’exploitation d’une nouvelle carrière de gypse souterraine… convention elle-même validée par la Région le 16/11/2011.

Pour quelles raisons aussi bien l’AEV que la Région ont-elles mené cette démarche sans aucune information ni concertation préalables avec les villes les plus concernées que sont Franconville et Sannois ?

Cette prolongation d’exploitation d’une carrière, sans aucun appel à concurrence altère lourdement jusqu’en 2071 toute possibilité de fréquentation paisible d’un massif forestier au centre d’une concentration urbaine ?

La convention adoptée par la Région avec l’AEV pour les années 2009-2013 fixe plusieurs priorités, au nombre desquelles figurent celles de « […] permettre aux franciliens d’accéder à des espaces verts et de calme et renforcer la place de la Nature dans la ville, […] préserver et développer les continuités et les réseaux écologiques, préserver et valoriser les espaces boisés

et naturels […] ».

Or, la convention de foretage ne répond à aucun de ces objectifs. 39% des terrains détenus par l’AEV dans le périmètre régional d’intervention foncière seront impactés par la carrière souterraine, et ce, de manière durable (30 ans, voire jusqu’à 60 ans).

L’intérêt supérieur des Valdoisiens doit être privilégié par rapport à des intérêts purement privés, qui, depuis 50 ans, ont défiguré nos paysages en vantant l’intérêt économique supérieur du gypse.Le gypse à « bon compte » et au détriment de notre environnement

retarde en fait, des évolutions plus conformes avec le concept affiché de la Région d’un développement durable. Les « royalties », de l’ordre de 500.000€ que vous attendez de ce contrat, sont totalement scandaleuses, eu égard aux dommages subis.

Avec beaucoup de patience, les habitants de notre « banlieue »espèrent un aménagement qualitatif et un espace boisé conséquent pour lequel les différentes collectivités concernées ont déjà beaucoup dépensé pour maîtriser les 400 hectares du site.

Pour toutes ces raisons, nous vous demandons de bien vouloir renoncer à ce nouveau contrat pour maintenir une remise du site enétat en 2029, comme prévu par l’arrêté préfectoral pour la carrière de plein air. Notre « banlieue » attend, en effet, de bénéficier enfind’un espace boisé conséquent et conforme aux dispositions liant la Région à l’Agence des Espaces Verts, à l’égal de tous les Franciliens »


file:///C:/Documents%20and%20Settings/Station/Mes%20documents/Downloads/Juin%202012.pdf

 

 

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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 11:28
Doublement des réserves de glycol et des engins de déneigement à Roissy depuis 4 ans.
Mais qu’en est-il
des mesures pour protéger
la ressource en eau de la Beuvronne ?
Nous n’en savons rien
Pour le savoir contactez :
M.Yves Albarello
Président du syndicat de la Basse Beuvronne
rivière
qui reçoit les eaux chargées
de glycol et de ses additifs
en provenance
de l’aéroport de Roissy.
Paru sur le site Le Parisien 77 :
Froid : de nouvelles aires de dégivrage à l'aéroport de Roissy

Pour éviter de se laisser surprendre, comme en 2010, par un soudain épisode de froid ou de neige, les aéroports parisiens ont «considérablement renforcé» leurs moyens d'actions, selon Aéroport de Paris. Y compris pour secourir d'éventuels naufragés du ciel si, malgré tout, des vols devaient être annulés.

Anthony Lieures | 27 Déc. 2014, 08h31 | MAJ : 27 Déc. 2014, 08h51

 

 

172 engins de déneigement ou de dégivrage peuvent être déployés en cas d’épisode de grand froid sur le site aéroportuaire de Roissy-Charles-de-Gaulle.LP / A.L.

Alors que cette fois, c'est sûr, l'hiver s'installe sur le pays, avec des températures en chute et la neige annoncée sur l'est de la France, pas question dans les aéroports de Roissy et Orly, les deux plus importants de France, de se laisser surprendre.

Les leçons des mauvaises expériences passées ont été retenues, les stocks de produits et matériels nécessaires au dégel des avions et des pistes, comme de matériel de secours pour les passagers qui seraient bloqués dans les aéroports ont été renforcés. Tour d'horizon sur les deux sites aéroportuaires parisiens

Des moyens renforcés depuis la pagaille de 2010

Beaucoup de voyageurs se souvien
nent encore des derniers jours de 2010, lorsque de considérables chutes de neige avaient engendré une immense pagaille dans les aéroports de Roissy (Val-d'Oise) et d'Orly (Val-de-Marne). Des milliers de personnes s'étaient retrouvées bloquées plusieurs heures, parfois des jours, à l'approche de Noël. 

Depuis, Aéroports de Paris (ADP) indique avoir « considérablement renforcé » son dispositif. Cet hiver, 236 engins de dé
neigement seront déployés sur les deux aéroports, dont 172 rien qu'à Roissy (contre 75 en 2010). « Il faut savoir que la neige qui tombe en France est plus dure et plus collante que dans d'autres pays, a rappelé Alain Vidalies, secrétaire d'Etat chargé des Transports. Mais je note que nos aéroports ont aujourd'hui beaucoup plus de matériel et de personnel. Il y a aussi une très bonne coordination entre ADP, les compagnies et la Direction générale de l'aviation civile. »

Les réserves de glycol ont été doublées

Il y a quatre ans, la pénurie de glycol, qui sert à dégivrer les avions, avait causé l'annulation de centai
nes de vols. Le givre qui se dépose sur les ailes et le fuselage, alourdit en effet les avions et dégrade considérablement les conditions de vol. « Nous avons désormais doublé nos réserves de glycol en passant de 1 200 m³ à 2 400 », précise Régis Lacote, directeur des aires aéronautiques à Roissy. 

A Charles-de-Gaulle, 5 nouvelles aires de dégivrage ont été ouvertes depuis deux ans, portant le total à 20. L'opération se fait juste avant le décollage : u
ne dégivreuse asperge en continu

 

3 000 l de glycol et d'eau. Une opération d'antigivrage est parfois nécessaire dans la foulée, afin de protéger l'avion jusqu'au décollage….

http://www.leparisien.fr/transports/froid-de-nouvelles-aires-de-degivrage-a-l-aeroport-de-roissy-27-12-2014-4403343.php

 

 

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