Paru dans le Parisien 77 :
Le coût du traitement des déchets risque de flamber
V.R. | 09 Déc. 2015, 00h00 | MAJ : 09 Déc. 2015, 06h56
Jean-François Parigi, président du Smitom nord, le syndicat qui traite les ordures ménagères de 184 communes du nord du département, continue de s'inquiéter du démantèlement de la communauté...
http://www.leparisien.fr/informations/nord-seine-et-marne-le-cout-du-traitement-des-dechets-risque-de-flamber-08-12-2015-5352103.php
Le droit de regard d’une autre collectivité sur les comptes du SMITOM et le contrat signé avec son sous-traitant la multinationale Veolia (Somoval), inquiète-t-il Jean-François Parigi ?
Nous vous laissons le soin de répondre à cette question.
Pour résumer la situation : dans le Parisien 77 du 9 décembre, Jean-François Parigi s’inquiète du risque de départ des communes de Claye-Souilly, Villeparisis, Mitry-Mory et Dammartin en Goële du syndicat SMITOM 77 si la communauté de communes élargie 77/95 venait à être validée.
Mais Jean-François Parigi oublie de dire que le SMITOM peut incinérer des ordures qui ne proviennent pas d’adhérents à son syndicat, il le fait déjà.
Quand aux économies le SMITOM 77 pourrait déjà en réaliser, en revoyant son contrat avec la multinationale VEOLIA (Somoval), il pourrait notamment imposer une réduction du transport de déchets.
Car le transport de déchets cela émet du CO2 et cela coûte cher, cela peut être multiplié presque par 5, suivant la distance parcourue et le déchet concerné.
Voyez ce qu’en dit l’association Amorce dans son rapport de 2012, concernant les REFIOM (résidus de fumées d’incinérateurs) :
« Le prix de transport est compris entre 9,77 et 48,00 €HT/tonne de REFIOM. Ce prix est directement corrélé à la distance entre l’UIOM et l’ISDD….(2) »
Pourquoi Jean-François Parigi laisse la multinationale VEOLIA envoyer les REFIOM (résidus de fumée d'incinérateur) de Monthyon à 163 kms à Tourville la Rivière (76) alors qu’ils pourraient être stockés chez Sita Villeparisis ?
Il paraîtrait que Sita Villeparisis n’aurait pas la capacité de stocker ces REFIOM, alors qu’elle stocke des REFIOM en provenance du Nord Pas de Calais et d’autres régions !
Difficilement compréhensible !
Ne serait-ce pas plutôt parce que la multinationale VEOLIA préfère envoyer les REFIOM chez un sous traitant de son groupe, plutôt que chez son concurrent SITA, peu importe la distance parcourue ?
Pour mémoire, il y a quelques années le SMITOM 77 a eu maille à partir avec un syndicat d’usagers
extrait du site de ce syndicat:
23 mars 2005 Conférence de presse du SMITOM
Le SMITOM présente à la presse le nouveau contrat avec SOMOVAL.comme le contrat du renouveau.
Auparavent dans le compte rendu de la CCSPL du 8 mars dont vous trouverez l'exemplaire dans la rubrique "Informations CCSPL" (clic...)
M Parigi nous reprend sur le mot "surfacturation" employé lors de cette réunion au sujet de l'ancien contrat avec SOMOVAL et nous accuse de mensonges dans nos déclarations à la presse.
Nous ne pouvons rester sans réagir surtout quand le mot "surfacturation" se retrouve 5 fois (pages 26, 54, 69, 85, 93 extraits clic...) mentionné dans le rapport du contrôle de gestion de la ville de Meaux (diligenté par M Parigi lui même) sur des postes tels que le CIT, le compostage, les déchetteries etc... qui n'ont rien à voir avec la collecte que le SMITOM rend responsable du déséquilibre du contrat et qui a mené rappellons le à une dette et un déficit cumulés de 84 millions de francs (dette et déficit que l'on rembourse toujours à l'aide de prêts).
Quand au litige sur la rupture du contrat la question reste toujours posée, un contrat est il rompu à sa date réelle de rupture où lors du vote d'une intentionn de rupture.
Retrouvez nos éléments de réponses à ces accusations proche de la diffamation
…….
http://cdu.smitom.n77.pagesperso-orange.fr/qna.html
Voir l’article du journal le Parisien dans lequel un élu s’exprimait :
Somoval accusé de polluer l'environnement
Le Parisien | 07 Nov. 2002, 00h00
«SOMOVAL pollue et personne n'en a rien à faire ! » Camille Garbell, conseiller municipal MEI (Mouvement écologiste indépendant) de Montry, a décidé de monter au créneau. Selon lui, l'affaire du Smitom (Syndicat mixte intercommunal de traitement des ordures ménagères) accusant un déficit de 4,3 millions d'euros, géré par la filiale de Vivendi, Somoval, n'est pas que financière.
« Elle est aussi écologique, explique l'élu. Les responsables de Somoval font ce qu'ils veulent dans l'usine de Monthyon depuis des années. Il y a des contrôles environnementaux extérieurs, comme ceux de la Drire, mais Somoval est prévenu trois semaines à l'avance de la moindre visite. Or, il y a un véritable problème du côté de l'incinérateur, qui rejette des fumées très toxiques. » Choisi pour ne traiter que les ordures ménagères, l'incinérateur de Monthyon faisait pourtant partie, à l'époque, des plus performants. « Le problème, continue l'élu, c'est qu'aujourd'hui on y brûle aussi du plastique avec un filtre qui n'est pas prévu pour. Le centre de Monthyon est une véritable machine à polluer !
……
http://www.leparisien.fr/seine-et-marne/somoval-accuse-de-polluer-l-environnement-07-11-2002-2003550256.php
(1) http://adenca.over-blog.com/article-pourquoi-le-smitom-nord-77-de-monthyon-envoie-t-il-ailleurs-les-dechets-qui-pourraient-etre-stockes-118775591.html
(2) http://www.amorce.asso.fr/media/filer_public/fd/8b/fd8b504f-e89a-4969-a90d-87005161b651/dt42_rapport_refiom_modifie_.pdf