ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
L'augmentation lente mais régulière de la turbidité des eaux brutes est une source de préoccupation des gestionnaires de l'eau.
Une eau turbide est une eau trouble. Cette caractéristique vient de la teneur de l'eau en particules en suspension, associées au transport de l'eau, notamment après la pluie. Au cours de ce parcours, l'eau se charge de quantités énormes de particules, qui troublent l'eau. Les matières, mêlées à l'eau, sont de natures très diverses : matières d'origine minérale (argile, limon, sable...), micro particules, micro organismes...
La turbidité se mesure par la réflexion d'un rayon lumineux dans l'eau. La turbidité est mesurée par un test optique qui détermine la capacité de réflexion de la lumière (l'unité de mesure est le « NFU » - unités néphélométriques). La turbidité maximale fixée par la réglementation française est de 0,5 ou 2 NFU selon les lieux de mesure.
La turbidité joue un rôle très important dans les traitements d'eau.
- Elle indique une probabilité plus grande de présence d'éléments pathogènes. Le ruissellement agricole remet en circulation des germes pathogènes et il existe un lien direct entre pluies et gastroentérites. Il existe deux pics de gastroentérites, à l'automne, après les premières grosses pluies qui succèdent à l'été, et en janvier.
- La turbidité perturbe la désinfection. Le traitement par ultraviolets est inefficace et le traitement par le chlore perd son efficacité.
- La matière organique associée à la turbidité favorise la formation de biofilms dans le réseau et par conséquent, le développement de bactéries insensibles au chlore notamment.
- La turbidité révèle une évolution préoccupante de l'état des sols, sur laquelle il faudra être très vigilant.
Pourquoi, parfois, l'eau du robinet La turbidité de certaines eaux souterraines influencées par des eaux de surface est brutalement aggravée à l'occasion des pluies. Ce phénomène est à l'origine de nombreuses difficultés - la turbidité entraîne des difficultés de fonctionnement des unités de distribution. Très peu sont équipées de systèmes de traitement de la turbidité. La plupart des petites stations rurales notamment sont seulement équipées de traitement de désinfection, inopérants en l'espèce. - la turbidité apporte des pollutions supplémentaires. Il existe une corrélation directe entre turbidité et hydrocarbures, entre turbidité et pesticides, et surtout entre turbidité et contaminations fécales. Les particules en suspension ont un pouvoir d'adsorption et constituent des supports aux bactéries. Cette contamination bactérienne ou parasitaire, peut être à l'origine de crises de gastroentérite. Ce lien a été mis en évidence par l'expérience (une surveillance épidémiologique des pharmaciens du Havre avait noté un doublement des gastroentérites après les crues de février 1995) et par l'analyse : la teneur en cryptosporidium (parasite à l'origine d'une partie des gastroentérites dues à l'eau) est directement corrélée à la turbidité. Le nombre d'unités de cryptosporidium est multiplié par cent en quelques jours après l'augmentation de la turbidité. - la turbidité est un masque qui rend les tests de contamination microbiologiques aveugles et inopérants. Ces tests fonctionnent à partir de germes isolés de l'eau par filtration et mis au contact avec un milieu de culture. Leur développement est un indicateur de pollution. Mais avec la turbidité, les germes sont protégés et ne se développent pas. - la turbidité réduit l'efficacité des désinfectants. Elle accroît la consommation de chlore (principal désinfectant utilisé) tout en diminuant son efficacité. Pour toutes ces raisons, la consommation d'eau du robinet peut être déconseillée, voire interdite. Le risque est cependant variable selon les unités de traitement. L'effet taille est très important. Les grandes unités sont mieux équipées et plus capables d'assurer des préventions. La SAGEP, société anonyme de gestion des eaux de Paris, cesse de prélever l'eau de source lorsque la turbidité dépasse 2 NTU, même s'il est possible de mélanger les eaux avec des eaux claires pour faire baisser la turbidité. Les petites unités offrent moins de garanties. Il est même arrivé que l'eau distribuée dépasse cent fois la norme... |
Bientôt une 3ème décharge
à
Fresnes sur Marne ?
La population désespérée
Les habitants de Fresnes sur Marne viennent d’apprendre que Jean-François Carenco le Préfet de Région IDF, vient de demander l'annulation du PREDEC qui interdisait l'implantation de décharges ISDI en Seine et Marne pendant 3 ans de juin 2015 à juin 2018.
Le PREDEC avait permis de suspendre jusqu’en juin 2018 l’implantation d’une 3ème décharge à Fresnes sur Marne, dans cette commune martyre où le préfet Michel Guillot, avait autorisé en 2007, à son arrivée en Seine et Marne:
- l’extension de la plus importante décharge d’Europe d’ordures ménagères ISDND Rep VEOLIA(Fresnes, Claye-Souilly,Charny)
- et la même année l’implantation d’une décharge ISDI près de la future école maternelle du village.
Car il faut savoir que Fresnes sur Marne a sur son territoire la plus importante décharge d’ordures ménagères ISDND d’Europe Rep VEOLIA qui s’étale sur 3 communes Claye-Souilly, Fresnes sur Marne, Charny, décharge où sont déversés les ordures de la région parisienne et même de l’Aisne, du Loiret, de l’Oise, de l’Aube et de la Marne.
Quand à la décharge ISDI située près de l’école maternelle et du centre "aéré", elle peut recevoir des gravats BTP... de la France entière, en effet dans son arrêté préfectoral le préfet n’a pas fixé de limite.
La future décharge ISDI devrait s’implanter à proximité d’un lotissement récemment construit et les eaux de ruissellements de cette décharge devraient se déverser dans le périmètre de protection rapproché du captage d’eau d’Annet sur Marne, qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants
Un sujet délicat pour Olivier Morin conseiller départemental du secteur de Fresnes, mais également adjoint au maire de Meaux, la ville qui démolit des tours et va continuer à le faire et qui a besoin de décharges pour venir déverser les milliers de tonnes de gravats.
Populations des villages ruraux vous devez accepter ces ordures au titre de « la solidarité départementale » . Meaux ne peut tout de même pas déverser ses déchets au pied de la cathédrale ou dans le jardin Bossuet.
Et puis il y a les ordures du Grand Paris, il faut bien les mettre quelque part, Paris ne va tout de même pas les déverser au pied de la tour Eiffel ou dans le parc Monceau, vous n’y pensez pas.
Paru sur le site le Moniteur fr.
LE MONITEUR.FR - Publié le 09/02/16 à 13h39
Jean-François Carenco a déféré le « Predec » au tribunal pour le faire annuler. Ce plan impose notamment un moratoire sur tout projet de décharge en Seine-et-Marne, ce qui, selon le Préfet d’Ile-de-France « est l’affaire de la loi ».
Adopté en juin 20015, après près de deux ans de débat, le plan de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bâtiment et de travaux publics (Predec) d’Ile-de-France faisait jusqu’à présent consensus. Voté à l’unanimité par l’hémicycle régional, ce plan de gestion décrétait d’une part un moratoire sur les stockages en Seine-et-Marne (aucun projet d’extension ou de création de lieu de stockage autorisé pendant une durée de trois ans, et limitation à 4 millions de tonnes par la suite), imposait d’autre part aux départements de la petite couronne d’envoyer leurs déchets dans un département de grande couronne dont ils sont limitrophes, et fixait comme objectifs 200 points de collecte en 2020 pour les artisans (220 points en 2026) et le doublement du nombre de déchèteries professionnelles (16 en 2020 et 20 en 2026 contre 8 en 2010). Indispensable pour gérer une quantité de déchets qui devrait 43 millions de tonnes à l’horizon 2026 avec les chantiers du Grand Paris Express.
Mais voilà que le préfet de la Région Ile-de-France, Jean-François Carenco a décidé d’attaquer le Plan et a demandé son annulation en justice. « J’ai déféré ce plan au tribunal pour le faire annuler dans les délais » indique-t-il dans Les Echos du 9 février. Le principal grief du préfet porte sur le moratoire en Seine-et-Marne. « La Région ne saurait poser ce type d’interdiction. C’est l’affaire de la loi. Et ce plan ne règle rien de nouveau en matière de déchets » épingle-t-il.
ADENCA avait demandé au précédent Conseil Départemental à ce que cette allée de platanes soit classée dans la catégorie « arbres remarquables » mais aucune suite n’a été donné à sa demande.
Aujourd’hui le nouveau Conseil Départemental a décidé de détruire des arbres situés en bordure de certaines départementales : sécurité routière oblige.
La magnifique rangée de platanes de la forêt de Montgé en Goële fait-elle partie des projets de destruction du nouveau conseil départemental ?
Pour le savoir nous vous conseillons de vous rapprocher de :
Jean-Jacques Barbaux
Président du Conseil Départemental
Bernard Corneille
Maire d’Othis
Conseil départemental Canton Mitry-Mory
Sébastien Roselé | | MAJ :
Une route barrée et de gros engins qui taillent en pièces la végétation. Ce vendredi, sur une colline qui surplombe Orly-sur-Morin, deux machines découpaient les arbres sur une bande de 2 m de...
1 mars 2016 par Generations Futures
RIVERAINS : laissez nous votre témoignage pour une mise en ligne prochaine sur une carte de France.
PROFESSIONNELS: laissez nous votre témoignage pour une mise en ligne prochaine sur une carte de France.
————————————————————————————————————
Les résultats préoccupants de notre enquête montrent la nécessité d’appliquer au plus vite les décisions prises dans le cadre du Règlement européen sur les pesticides et lors de la Stratégie Nationale sur les PE.
Enquêtes EXPPERT. Afin de montrer l’urgence d’une action préventive forte dans ce domaine des PE, ces substances qui menacent le développement du fœtus et du jeune enfant même à faibles doses, Générations Futures a décidé de réaliser une série de plusieurs rapports basés sur des analyses fouillées montrant l’omniprésence de nombreux pesticides PE dans notre environnement engendrant une exposition importante de la population: ce sont nos rapports EXPPERT (pour EXposition aux Pesticides PERTurbateurs endocriniens).
Parce que les personnes vivant dans des zones cultivées de manière chimique sont particulièrement exposées aux pesticides, dont certains sont suspectés d’être des Perturbateurs Endocriniens, nous avons voulu en savoir plus. Nous nous sommes donc interrogés sur le fait de savoir si les populations vivant dans des zones agricoles (vignes, vergers et champs) étaient exposées en permanence et jusque dans leur habitation aux pesticides, tout particulièrement ceux suspectés d’être des perturbateurs endocriniens ? Et si oui : y-avait-t ’il une variation de cette exposition en fonction des saisons ?
L’enquête. 22 échantillons de poussière ont été prélevés en juillet 2015 sur 24 foyers qui devaient prendre part à l’enquête (2 échantillons n’étant pas parvenus au laboratoire). 5 échantillons supplémentaires, parmi les foyers ayant pris part au prélèvement estival, ont été prélevés et envoyés au laboratoire en janvier 2016 – soit 6 mois après les échantillons de l’été. Les habitations sont situées dans des zones viticoles (6), arboricoles (5), de grandes cultures (8) et de mélange de ces cultures (3).
Résultats[1] : un bain de poussière aux pesticides. Les résultats vont au-delà de ce que nous pouvions imaginer :
De l’été à l’hiver. La concentration totale de tous les pesticides quantifiés a diminué entre l’été et l’hiver d’une valeur comprise entre -30% et -95% ce qui est à la fois rassurant – la concentration diminue réellement – mais reste inquiétant car la présence de ces résidus semblent demeurer toute l’année.
« Ces résultats montrent clairement que les personnes vivant prêts des zones cultivées sont exposées chez elles toute l’année à un cocktail important de pesticides, dont de nombreux sont des perturbateurs endocriniens potentiels. Ce fait illustre l’urgence qu’il y a à modifier les pratiques agricoles et à faire en sorte qu’on interdise les pulvérisations des pesticides de synthèse à proximité de zones habitées. » Déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures. « De plus, notre travail montre l’urgence de la publication d’une définition des perturbateurs endocriniens réellement protectrice au niveau européen.Nous interpelons le Gouvernement afin qu’il intervienne fermement auprès de la Commission européenne pour que demain cesse cette exposition généralisée aux pesticides PE dans nos campagnes. » Ajoute-t-il.
http://www.generations-futures.fr/exppert/analyses-poussiere/
Paru dans le journal de l’environnement :
Le 01 mars 2016 par Marine Jobert
Glissé dans la loi Biodiversité, le préjudice écologique risque d’être sabordé par un amendement gouvernemental, qui prévoit rien de moins que la mort du principe pollueur-payeur. Car s’il était adopté, aucune activité autorisée par un titre administratif, au sens large, ne pourrait donner lieu à réparation par son titulaire en cas de préjudice environnemental.
Un forage pétrolier qui pollue une nappe phréatique. Le défrichement d’une forêt qui provoque une coulée de boue toxique. Une usine qui émet des fumées délétères pour l’environnement. Autant d’exemples, bien réels, de pollutions causées par l’activité humaine, qui pourraient être réparées par le jeu du préjudice écologique. Ce principe juridique, maintes fois reconnu par les tribunaux, est en voie d’adoption dans le cadre du projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, de retour devant l’Assemblée nationale en deuxième lecture. Sauf qu’une petite phrase est en passe de dynamiter l’édifice: le gouvernement a déposé mardi 1er mars, dans la plus grande discrétion, un amendement qui vide cette conquête environnementale de toute
portée.
PERMIS DE POLLUER
«N’est pas réparable, sur le fondement [du préjudice écologique], le préjudice résultant d’une atteinte autorisée par les lois, règlements et engagements internationaux de la France ou par un titre délivré pour leur application», prescrit l’alinéa 2 du futur article 1386-19 du Code civil. En clair, le titulaire d’un titre, légal ou non, mais aussi d’une autorisation qui découlerait de l’interprétation de lois, règlements ou engagements internationaux de la France, ne serait désormais plus redevable d’une quelconque réparation en cas d’atteinte à l’environnement. Toute autorisation délivrée au titre de la loi sur l’eau, toute prescription obtenue pour le fonctionnement d’une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), tout titre minier ou autorisation de travaux, deviendraient donc des sauf-conduits pour polluer sans être inquiété. Cet amendement reviendrait à créer un ‘permis de polluer’ parallèle à l’autorisation administrative, et viderait de sa substance le principe du pollueur-payeur.
ADMINISTRATION PARTOUT
C’est que l’administration est à tous les carrefours de la vie courante et de l’activité des entreprises. Du permis de construire un pavillon à l’autorisation de forer au large des côtes guyanaises, on croise toujours un titre administratif. «La plupart des préjudices écologiques sont générés par des activités qui ont été autorisées par une autorité administrative, explique Arnaud Gossement, avocat en droit de l’environnement. Avec cet amendement, on ne pourrait en ordonner la réparation que si l’activité n’a donné lieu à aucun titre ou ne découle d’aucune atteinte autorisée par aucune norme.» Peu plausible dans les faits.
CONTRE-PRODUCTIF
Vers qui se retourner, en cas d’atteinte à l’environnement? Vers l’Etat. «Je peux comprendre que le préjudice écologique soit anxiogène pour des chefs d’entreprise, mais je trouve cet amendement contre-productif, estime Arnaud Gossement. Car demain, l’administration sera infiniment plus réticente à délivrer une autorisation qui pourrait l’impliquer, ou alors au prix d’énormément de prescriptions.» Car c’est vers l’Etat –au sens large- que se retourneraient des victimes de dommages environnementaux. «Par analogie, c’est comme si, la maison du voisin s’écroulant sur la vôtre, vous alliez demander réparation au maire, puisque c’est lui qui a délivré le permis de construire», illustre l’avocat.
Cet amendement a des airs de baptême du feu pour Barbara Pompili. Sur Twitter, la nouvelle secrétaire d’Etat à la biodiversité a assuré qu’elle «[n’accepterait] jamais un amendement qui supprimerait le principe pollueur-payeur. On travaille avec les députés». L’amendement sera discuté ce mardi 1er mars en Commission du développement durable dans le cadre du projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, avant discussion en séance publique dès le 2 mars.
Le sous préfecture de Meaux refuse même de mettre ce sujet à l'ordre du jour de la prochaine commission de suivi de site du 16 mars prochain, les raisons :
"Le sujet sur l'état des lieux de l'assainissement ne relève pas de la compétence de cette commission"
Ironie du sort en 1995 le sujet avait été traité lors d'une commission qui se prénommait alors CLIS, mais il faut bien comprendre que depuis la commission a changé de nom (CSS) et elle n'est plus compétente pour nous informer.
L'assainissement de la zone industrielle de Mitry-Compans est un problème de santé publique car les eaux de cette zone industrielle se rejettent dans la Beuvronne, puis dans la Marne, en amont proche du captage d'Annet sur Marne.
Les 500 000 habitants
qui boivent l'eau potable
issue
de ce captage
on le droit de savoir.
29/02/2016 à 18:32 par pierre.serizay
Les pompiers de Mitry sont formés à l'utilisation de l'Umic, véhicule adapté aux opérations sur risques chimiques.
Dans le garage de la caserne, plusieurs camions sont stationnés. Il y a la grande échelle, naturellement. Mais juste à côté, un engin sort de l’ordinaire : l’Unité mobile d’intervention chimique (Umic). De l’extérieur, il ressemble à un camion traditionnel, tandis que l’intérieur regorge de ressources bien spécifiques. Des bidons étanches, par exemple, ou encore des ordinateurs pour mesurer le taux de pollution chimique lors d’une opération. Autant d’outils dont les pompiers de Mitry ne se servent qu’exceptionnellement, mais qu’ils doivent entretenir pour être sûr de leur bon fonctionnement le moment venu.
En 2015, les soldats du feu sont intervenus sur 20 opérations de reconnaissance sur les risques chimiques. Le capitaine Pierre Cluzel précise qu’ils ne sont sortis que 3 fois à Mitry-Mory. Mais ils sont appelés à agir dans tout le Nord de la Seine-et- Marne.
Le chef de centre confirme pourtant l’importance de la ZI Mitry-Compans, devenue une « référence » en matière de risque chimique, avec ses 7 sites classés Sévéso. Il se rappelle notamment d’un événement survenu en 2015. Lors d’un mouvement social, des employés de Mitrychem avaient quitté le site, classé Sévéso, laissant là des produits chimiques qui présentaient des risques s’ils n’étaient pas surveillés correctement. Les pompiers ont donc dû intervenir rapidement.
À bord de l’Umic, ils disposent de tout ce qui permet, dans un premier temps, d’identifier exactement le produit. « S’agit-il de gaz ou bien de liquide ? Le produit risque-t-il de s’évaporer, de s’infiltrer ? Connaître la pollution permet après de colmater correctement la fuite, si besoin, de mettre à l’abri les gens », explique Pierre Cluzel.
De même, une station météo est embarquée à bord du camion, pour être sûr des risques pour les populations autour du site pollué. En effet, « les fumées d’incendies peuvent être toxiques, rappelle le capitaine. Le vent les emporte plus ou moins loin et elles retombent sous forme de pluie. Il faut alors penser à confiner les personnes. »
Pourtant, les sites Sévéso ne sont pas ceux qui l’inquiètent le plus. « Ils sont extrêmement surveillés et doivent installer des protections très importantes. » Aux yeux du capitaine Pierre Cluzel, il faut aussi se concentrer sur les industries qui peuvent manipuler des quantités parfois importantes de produits chimiques sans être classées à risque.
Il se félicite aussi de la coopération avec les entreprises de la zone Mitry- Compans. En effet, considérées comme dangereuses ou non, de nombreuses sociétés offrent leurs sites pour y réaliser des manoeuvres et se former. En octobre dernier, plusieurs pompiers avaient participé à une telle opération. « Quand on est affecté à Mitry, on est obligé de se former », explique Pierre Cluzel. Et de détailler les différents niveaux de formation, de l’équipier au conseiller technique, chaque formation nécessitant des compétences spécifiques. En octobre dernier, sept entreprises avaient répondu à l’appel du Sdis et avaient permis aux stagiaires de découvrir sept sites différents, présentant des risques diversifiés.
http://www.journallamarne.fr/2016/02/29/entre-les-pompiers-et-mitry-la-chimie-se-fait-bien/
En 2015 le député Albarello a versé 7 000 € à Team Vayssie de Tremblay (93)
A noter les subventions versées régulièrement à deux associations qui semblent avoir la préférence du député Yves Albarello :
La Société Nautique de Lagny
2015 10 000 €
2014 5 000 €
2013 5 000 €
La Ferme pédagogique de la Prée Messy
2015 8 000 €
2014 8 000 €
Pour compléter votre information, lien vers le site officiel consacré à la réserve parlementaire des députés :
2015 http://www2.assemblee-nationale.fr/reserve_parlementaire/plf/2015?idDemandeur=243&typeTri=dest
2014 http://www2.assemblee-nationale.fr/reserve_parlementaire/plf/2014?idDemandeur=243&typeTri=dest
2013 http://www2.assemblee-nationale.fr/reserve_parlementaire/plf/2013?idDemandeur=243&typeTri=dest
Combs la Ville en reprend pour 22 mois jusqu’au 31/12/2018.
Le préfet Jean-Luc Marx n’écoute pas les cris de détresse des populations, leur pétition n'aura servi à rien, il autorise l’extension de la durée d’exploitation de la décharge ISDI de Combs la Ville, il considère que la demande d’ECT est compatible avec le PREDEC.
Quant aux déchets, ils pourront provenir de la France entière, le préfet Jean-Luc Marx , n'imposant à ECT aucunes contraintes de provenance dans son arrêté.
Vous êtes ici
chez le petit peuple du nord-ouest 77
Chez ceux
qui n’ont pour seul droit
que celui de payer leurs impôts
de subir et se taire
surtout se taire
L'installation de stockage de déchets inertes (ISDI) situé entre Moissy-Cramayel et Combs-la-Ville, gérée par la société ECT (dont les nuisances sont à 100% concentrées sur Moissy, 300 camions jour minimum) et qui devrait fermer ses portes le 28 février 2016, à fait une demande de prolongement jusqu'à décembre 2018 dans la plus grande discrétion...
Des montagnes de déchets, en principe "inactifs", s’accumulent sous les merlons qui fleurissent un peu partout en seine et marne et particulièrement à Moissy-Cramayel.
« Adopté en juin 2015, après près de deux ans de débat, le plan de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bâtiment et de travaux publics "Predec" d’Ile-de-France faisait jusqu’à présent consensus.
Voté à l’unanimité par la précédente assemblée régionale, ce plan de gestion décrétait d’une part un moratoire sur les stockages en Seine-et-Marne avec "aucun projet d’extension ou de création de lieu de stockage autorisé pendant une durée de trois ans, et limitation à 4 millions de tonnes par la suite", imposait d’autre part aux départements de la petite couronne d’envoyer leurs déchets dans un département de grande couronne dont ils sont limitrophes, et fixait comme objectifs 200 points de collecte en 2020 pour les artisans (220 points en 2026) et le doublement du nombre de déchèteries professionnelles (16 en 2020 et 20 en 2026 contre 8 en 2010).
Indispensable pour gérer une quantité de déchets qui devrait atteindre 43 millions de tonnes à l’horizon 2026 avec les chantiers du Grand Paris Express.
Mais voilà que le préfet de la Région Ile-de-France, Jean-François Carenco a décidé d’attaquer le Plan et a demandé son annulation en justice. ???