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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 16:04

 

 

Armentières en Brie : village rural de moins de 1400 âmes baigné par la Marne. C'était la commune de plus de 1000 habitants la plus jeune de France en 2011, avec 44,8 % de la population de moins de 20 ans (1)

 

Le château d’Armentières, entouré de douves remplies par l’eau de la Marne a été habité par Blanche de France, duchesse d’Orléans.

 

Armentières en Brie possède d'importants espaces agricoles mais pas seulement elle accueille également  sur son territoire la magnifique forêt domaniale de Montceaux, peuplée en particulier de chênes plus que centenaires, un forêt qui s’étend sur près de 700 hectares sur 4 communes : Armentières en Brie, Montceaux les Meaux, Trilport et Germiny l’Evêque.(3)

 

Plusieurs peintre, graveur et dessinateur ont cotoyé cette commune :

Augustin Dupré, Louis Joseph Bahin, Eugène Leliepvre (1)

 

 

Mais Armentières, Isles les Meldeuses et Tancrou ont le malheur d’avoir un sous sol riche en graviers et sables ce qui attira les carriers qui rongèrent jusqu’à l’os ces ressources, puis les trous laissèrent la place à une décharge à Isles les Meldeuses qui fonctionne depuis 1951 avec des ordures qui viennent également aujourd'hui d’une région voisine, vous connaissez en Seine et Marne c’est la « solidarité inter-régionale », les ordures que les autres ne veulent pas chez eux, ils les envoient chez vous (4)

 

Aujourd’hui ce charmant village est  envahi d'odeurs nauséabondes,  les populations ressentent des picotements dans les yeux….. et surtout ils sont très inquiets pour la santé de leur enfants.

 

 

Mais que font les services de l’ETAT ?

 

Vous savez bien qu’ils sont en sous effectifs dans ce département  pour contrôler toutes les installations polluantes : DRIEE 77, police de l’Eau, gendarmes de l’environnement....

 

 

Et de toute façon pour la Seine et Marne il n’y a jamais d’argent.

 

 

Vous payez vos impôts comme les autres, mais ils sont utilisés ailleurs, au titre de la solidarité ou nationale ou régionale.

 

 

 

Mais vous êtes habitués

 puisque cela dure

depuis plusieurs dizaines d'années.

 

 

 

(1) http://fr.wikipedia.org/wiki/Armenti%C3%A8res-en-Brie

(2) http://www.armentieres-en-brie.fr/menu-notre-village/menu-histoire-patrimoine/57-article-ecole-et-son-histoire

(3) http://www.onf.fr/enforet/montceaux/@@index.html

(4) http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/0155N.pdf

 

 

 

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 11:44

 

Paru sur le site France Inter :

 

Jean-Louis Beffa

73 ans - Président d'honneur de Saint-Gobain

 

Jean-Louis Beffa est né à Nice (Alpes-Maritimes) le 11 août 1941. Diplômé de l'Ecole polytechnique et de l'Ecole des Mines, ce qui fait de lui un "X-Mines", il débute sa carrière au ministère de l'Industrie avant d'entrer chez Saint-Gobain en 1974. En 1982, il devient le directeur général de la Compagnie lors de sa nationalisation avant d'en être nommé le PDG en 1986 pour succéder à Roger Fauroux, lors de sa privatisation. Il demeurera à ce poste jusqu'en 2007. En 2004, Jacques Chirac, président de la République, lui confie une mission dont les conclusions, présentées dans le rapport"Pour une nouvelle politique industrielle", préconisent la création d'un organisme intervenant sur les grands projets industriels, l'Agence de l'Innovation industrielle (A2I) dont il préside le conseil de surveillance. En janvier 2012, dans son livre, "La France doit choisir", il plaide pour une stratégie industrielle cohérente menée par l'Etat. Depuis 2011, il est chargé des rencontres entre François Hollande et plusieurs capitaines d’industrie. En 2013, il publie avec son homologue allemand Gerhard Cromme, président du conseil de Siemens, un rapport qui incite l'Europe à changer de doctrine sur la politique industrielle. Il vient de publier un dernier ouvrage "La France doit agir".

Biographie de la Documentation de Radio France, Novembre 2013

 

http://www.franceinter.fr/personne-jean-louis-beffa

 

(1) http://lentreprise.lexpress.fr/jean-louis-beffa-appelle-le-gouvernement-a-etre-plus-decisif-et-a-reformer_1527855.html

 

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 09:21

 

Pour donner l’autorisation d’implantation de décharges ISDI

 c’est une seule personne qui décide pour vous

M. Jean-Luc Marx, préfet du 77

 C’est lui qui « interprète » la législation en vigueur

 

 

 

 

Lorsqu’il s’agit d’implanter une décharge ISDI à Villeneuve St Denis près de Disneyland et des villages « dits nature » il refuse :

Considérant que le projet est de nature à porter atteinte

à l'exercice des activités agricoles

à la tranquillité publique

 

 

 

Mais quand il s’agit d’implanter une décharge ISDI à Isles les Villenoy, près d’une école primaire et d’un lotissement et sur des espaces agricoles, il accepte.

 

Il ne considère pas là que le projet porte atteinte

à l'exercice des activités agricoles

à la tranquillité publique

à la salubrité publique »

 

Les risques sur la santé des enfants qui fréquentent l’école primaire  ne semble pas peser bien lourd dans la décision prise par M. le Préfet, ni même les réponses à la consultation publique des habitants d'Isles les Villenoy.

 

 

 

 

Quand aux 2 autres décharges

en cours d’instruction 

 

Fresnes sur Marne :

ce serait la 3ème décharge dans ce village rural, près d’un lotissement fraîchement installé, en partie sur une zone  inondable et en amont proche du plus important captage d’eau du 77 d’Annet sur Marne qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants et sur des espaces agricoles.

 

M. Jean-Luc Marx pourrait refuser cette décharge 

 

Considérant que le projet est de nature à porter atteinte

à l'exercice des activités agricoles

à la tranquillité publique

à la salubrité publique »

 

Mais le fera-t-il ?

 

Il est vrai qu’un précédent préfet avait déjà autorisé dans ce village une décharge ISDI à proximité de leur école maternelle, alors une décharge de plus ou de moins .

 

 

 Montgé en Goële 

ce serait la 2ème décharge ISDI implantée sur cette commune rurale, une décharge située sur des espaces agricoles au bord de la forêt régionale de Montgé en Goële où des familles avec enfants en bas âge viennent se promener.

 

M. Jean-Luc Marx pourrait refuser cette décharge pour les mêmes raisons qu’à Villeneuve St Denis, en bordure de la forêt régionale de Ferrières en Brie :

Considérant que le projet est de nature à porter atteinte

à l'exercice des activités agricoles

à la tranquillité publique

 

Mais le fera-t-il ?

 

 

Il est sûr que

Mme Royal pourrait bloquer ces 2 autorisations

mais nous ne sommes pas

dans l'ouest parisien

mais en Seine et Marne au pays « des bouseux »

une population qui semble bien peu considérée  par Mme la ministre de l’écologie comme le montre l'état de la monstrueuse décharge illégale de Compans qui s'étend de jour en jour depuis plus de 2 ans sur un terrain du ministère de l’écologie  et que Mme Royal n’a toujours pas fait évacuer.

 

 

Avant le vote du PREDEC M. Jean-Luc Marx, préfet du 77, va-t-il  autoriser l’implanter de décharges à Fresnes sur Marne et Montgé en Goële ?
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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 20:50

 

 

Paru sur le site de Michel Billout, sénateur de Seine et Marne :

Environnement
Fort de Vaujours

Michel Billout et Aline Archimbaud interpellent la ministre

 

 

Par Michel Billout / 11 mai 2015

Suite à la commission de suivi du site du Fort de Vaujours, co-présidée par les préfets de Seine-et-MArne et de Seine-Saint-Denis, qui s’est tenue le 5 mai dernier, Aline Archimbaud et Michel Billout ont sollicité une rencontre avec madame la Ministre en charge de l’environnement.


 

Courrier adressé le 7 mai 2015 à madame la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie.

 

 

Madame la Ministre,

 

Nous avons participé, mardi 5 mai, à la sous-préfecture du Raincy, à une réunion de la commission de suivi du site du Fort de Vaujours, co-présidée par les préfets de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis.

 

Au lendemain de cette réunion, nous souhaitons vous faire partager notre profonde consternation et notre grande inquiétude quant au traitement de ce dossier très sensible. Cette commission de suivi a en effet été mise en place pour répondre aux interrogations des riverains, des élus et des associations sur le devenir de ce site, connaître les mesures envisagées pour la sécurité de sa dépollution et un diagnostic sur les éventuels dangers sanitaires qu’une démolition puis d’une exploitation sans précaution pourraient engendrer pour les populations environnantes.

 

Le premier point qui pose problème est l’absence de communication d’informations préalables quant à l’ordre du jour de cette réunion : recommandations de l’ASN pourtant rendues depuis le 20 mars, protocole élaboré par Placoplâtre respectant les préconisations de l’ASN...
Ainsi, l’Autorité de Sûreté Nucléaire a paru découvrir en même temps que nous le protocole modifié de Placoplâtre sous la forme d’un simple diaporama qui a suffi à cette autorité pour juger ce protocole "conforme", à notre plus grande stupéfaction.

 

Le décret R125-8-3 qui encadre ce type de commission ne nous semble pas avoir été respecté. En effet, il stipule que la commission a pour mission de "Créer entre les différents représentants des collèges mentionnés au I de l’article R. 125-8-2 un cadre d’échange et d’information sur les actions menées, sous le contrôle des pouvoirs publics, par les exploitants des installations classées en vue de prévenir les risques d’atteinte aux intérêts protégés par l’article L. 511-1 ; ".

 

Comment peut-il y avoir "échanges" alors que les informations sont données le jour même et donc sans possibilité de diagnostic et d’analyse préalable de notre part ?

 

Tout d’abord nous sommes choqués que l’ASN puisse donner un avis favorable sur la base d’un simple diaporama. Ensuite, nous sommes consternés d’apprendre que l’ASN n’a mandaté la société Subatech que pour une seule expertise préalable, sans informations du reste sur les modalités de recrutement de cet expert (procédure de marché public, rémunération, cahier des charges).

 

Nous demandons clairement que l’ASN s’engage à expertiser régulièrement les travaux de démolition du site. De plus, compte tenu de la poursuite de la défiance concernant ce suivi très aléatoire par les pouvoirs publics, nous soutenons la demande des élus et des associations de la mise en place d’une seconde expertise.

 

Alors que ces conditions d’expertises indépendantes ne sont pas remplies, nous apprenons ce matin par la presse que le préfet de Seine Saint-Denis a envoyé un communiqué de presse indiquant son autorisation de reprise des travaux de démolition, en contradiction totale avec le contenu des débats de la commission de suivi. Ce communiqué de presse n’a par ailleurs pas été transmis aux membres de la commission. Faut-il rappeler qu’au tire II du décret cité plus haut, ces derniers doivent être informés "des décisions individuelles dont ces installations font l’objet, en application des dispositions législatives du titre Ier du livre V ".

 

Au vu de l’urgence et de la gravité de ces éléments, nous sollicitons un entretien afin d’aborder ce dossier de manière sérieuse et responsable.

 

En espérant une réponse rapide à notre requête, nous vous prions d’agréer Madame la Ministre, l’expression de nos salutations respectueuses.

 

Michel BILLOUT Aline ARCHIMBAUD

http://www.michelbillout.fr/Fort-de-Vaujours.html

 

 

 

 

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 12:14
Forêt de Montgé en Goële : les arbres et les rhododendrons plus que centenaires se côtoient

Forêt de Montgé en Goële : les arbres et les rhododendrons plus que centenaires se côtoient

 

Après de nombreux mois de fermeture l’AEV a enfin rouvert le parc St Thibault.

Les pelouses ont été remises en état, les allées rénovées, les noisetiers taillés….

Le gardiennage par la brigade équestre est de nouveau en place.

 

 

La brigade équestre de l'AEV dans la forêt régionale de Montgé en Goële

La brigade équestre de l'AEV dans la forêt régionale de Montgé en Goële

 

Les promeneurs et les familles ont pu enfin se réapproprier ce poumon vert plus que nécessaire dans un secteur profondément dégradé par les carriers et les exploitants de décharges.

 

 

Souhaitons que  le Conseil Régional IDF ne se pliera pas à la demande du carrier Knauf qui veut détruire cette forêt, notre patrimoine, pour y implanter une carrière à ciel ouvert.

Forêt régionale de Montgé le Parc St Thibault au printemps

Forêt régionale de Montgé le Parc St Thibault au printemps

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 12:14

 

 

période 2007 et 2010

22 000 décès chaque année.

 

 

La Seine et Marne est de département

où les taux de décès par cancers

pour les hommes

sont les plus élevés d’Ile de France

quant aux femmes

elles sont au 2ème rang derrière le Val d’Oise. (1)

(1)page 34  http://www.ors-idf.org/dmdocuments/2015/reperesSanteAvril2015.pdf

 

 

 

Hommes

Taux pour 100 000 hommes : Seine et Marne 277.5, Paris 232.2, Hauts de Seine 240.2

Taux pour 100 000 hommes : Seine et Marne 277.5, Paris 232.2, Hauts de Seine 240.2

 

 

Femmes

Taux pour 100 000 femmes : Seine et Marne144.9, Hauts de Seine 132.5, Yvelines 135.7

Taux pour 100 000 femmes : Seine et Marne144.9, Hauts de Seine 132.5, Yvelines 135.7

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 20:58
Nous remercions les 2 sénateurs membres de la commission de suivi de site Fort de Vaujours du soutien qu’ils apportent aux populations très inquiètes.
Le département de Seine et Marne compte 6 sénateurs mais Michel Billout est le seul sénateur du 77 qui s’investit dans ce lourd dossier.
Ils étaient deux à le suivre voici quelques mois, mais la sénatrice Hélène Lipietz (EELV) que nous avions rencontré 2 fois et qui nous soutenait a dû rendre sa place de sénatrice à Nicole Bricq (PS), qui n’a pas été reconduite comme Ministre.
Michel Houël (UMP), sénateur et ancien maire de Crécy La Chapelle, membre de cette commission ne s’était même pas déplacé la semaine dernière à la réunion au Raincy.
Quant aux 4 autres sénateurs nous ne les entendons pas évoquer le sujet, il s’agit de :
- Nicole Bricq (PS), sénatrice et ex ministre de l’écologie
- Vincent Eblé (PS), sénateur et ancien président du CG 77
- Jean-Jacques Hyest (UMP), sénateur
- Colette Mélot (UMP), sénatrice.
Souhaitons qu’afin de protéger la santé des populations du nord-ouest 77 ces 5 sénateurs rejoignent dans sa démarche le sénateur Billout.

 

 

Paru dans le Parisien 77 :
Fort de Vaujours : réunion au Sénat des élus et associations

11 Mai 2015, 17h40 | MAJ : 11 Mai 2015, 17h40

Fort de Vaujours : Aline Archimbaud et Michel Billout, deux sénateurs à l’écoute des populations

Le sénateur PCF Michel Billout (photo) et sa collègue Aline Archimbaud (EELV) rassembleront élus et associations au Sénat pour parler du fort de Vaujours.(LP/C.G.)

 

 

Abasourdis par la commission de suivi de site du 5 mai dernier, à l’issue de laquelle la société Placoplâtre a obtenu le feu vert de l’Autorité de sûreté nucléaire pour reprendre la...

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 17:52
Carrière de gypse Placoplatre Villeparisis remblayée par des déchets "dits inertes"

Carrière de gypse Placoplatre Villeparisis remblayée par des déchets "dits inertes"

 

 

Alors que les populations de Seine et Marne ont l’espérance de vie la plus faible d’Ile de France. (1)

Alors que les taux de mortalité en Seine et Marne sont les plus élevés d’Ile de France.(1)

 

Alors que les populations de Seine et Marne sont les plus touchées d’Ile de France par les décès par maladies de l’appareil respiratoire (non cancéreuses) (1)

 

Alors que la Seine St Denis est le département le plus marqué par les nouvelles affections de longue durée pour maladies respiratoires.(1)

 

C’est dans ces deux départements que la multinationale St Gobain a choisi d’ouvrir une carrière de gypse à ciel ouvert sur le fort de Courtry/Vaujours qui a été utilisé par le CEA pour effectuer des essais atomiques.

 

Vous savez c’est le genre de projet qu’on appelle « pilote ».

Un projet « dit pilote » est un projet qui n’a été effectué nulle part ailleurs en France.

C’est un essai, les riverains servent en quelque sorte de « cobayes », on verra à long terme si c’est dangereux et on renouvellera ou non une exploitation de ce type ailleurs.

 

 

Sur le trottoir d’en face à Villeparisis une autre exploitation « dite pilote » a été réalisée en 1995 dans une ancienne carrière de gypse transformée en décharge de déchets dangereux exploitée par SITA FD :

La stabilisation/solidification des REFIOM et REFIDIS (cendres d’incinérateurs les plus dangereuses provenant d’incinérateurs d’ordures ménagères et de déchets dangereux) (2).

 

Qu’en est-il 20 ans après du retour d’expérience concernant les risques de pollution de notre nappe phréatique, nous n’en savons rien, ce que nous savons seulement c’est que cette décharge vient d’être classée SEVESO à hauts risques, notamment à cause du stockage de ce type de déchets.

 

 

(1) Etude ORS 2007/2010 (pages 16, 18, 44,45)

http://www.ors-idf.org/dmdocuments/2015/reperesSanteAvril2015.pdf

(2)http://www.inertec.fr/inertec/inertec_fr.nsf/0/ED22F30AE8B044EFC12572750034BE02/$file/R%C3%A9sum%C3%A9%20fran%C3%A7ais.pdf

 

 

Décharge de déchets dangereux SITA Villeparisis  SEVESO à hauts risques située dans une ancienne carrière de gypse

Décharge de déchets dangereux SITA Villeparisis SEVESO à hauts risques située dans une ancienne carrière de gypse

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 10:03
M. Jean-Jacques Barbaux (UMP), nouveau président du Conseil Général 77 est-il favorable à l’implantation des décharges ISDI de Fresnes sur Marne et Montgé en Goële?

 

C’est la question que nous nous posons, en effet à grand renfort de médias M. Barbaux a indiqué créer une vice présidence du CG  chargée de l’agriculture, mais pour quoi faire ?

 

Est-ce pour se battre

contre l’implantation des décharges

sur nos terres agricoles de Brie ?

 

Nous n’en savons rien

 

Ce que nous constatons c’est que depuis son élection M. Barbaux est bien muet quand à l’implantation de décharges ISDI sur des terres agricoles à Fresnes sur Marne et Montgé en Goële.

 

Il doit s’exprimer au plus tôt sur le sujet qu’il soit défavorable à l’implantation de décharges ISDI ou favorable comme son homologue le député du nord-ouest 77 Yves Albarello (UMP)(1) .

 

(1) le député Y. Albarello est défavorable au PREDEC qui doit interdure l'implantation de décharges ISDI en Seine et Marne  pendant 3 ans
Paru dans le journal Le Parisien 77 :
Melun : les élus écologistes redoutent de nouvelles décharges

Grégory Plesse | 10 Mai 2015, 18h12 | MAJ : 10 Mai 2015, 18h12

 

Melun, ce jeudi. Corinne Rufet, vice-présidente du conseil régional a rencontré avec de nombreux autres élus EELV du conseil régional le préfet de Seine-et-Marne pour lui demander de ne plus autoriser l’ouverture de décharges dans le département. (LP/G.P.)

Ils ne sont pas contents et tenaient à le faire savoir. Plusieurs élus écologistes du conseil régional, emmenée par Corinne Rufet, la vice-présidente (EELV) chargée de l’environnement, ont été reçus ce jeudi après-midi par le préfet de Seine-et-Marne, à qui ils souhaitaient demander de ne pas autoriser l’ouverture de deux nouvelles décharges, à Moussy-le-Neuf et à Montgé-en-Goële, dont les dossiers sont actuellement en cours d’instruction.

 

«Lors de la séance du 19 juin, le conseil régional va voter le Plan régional de prévention et de gestion des déchets de chantier (Predec), qui prévoit notamment la mise en place d’un moratoire qui interdit toute nouvelle ouverture de décharge en Seine-et-Marne pendant trois ans», rappelle la vice-présidente. De fait, les industriels multiplient ces derniers mois les demandes d’ouverture de décharge et le 31 décembre dernier, la préfecture de Seine-et-Marne a encore autorisé l’ouverture de deux nouvelles installations de stockage de déchets inertes (ISDI), toujours à Moussy-le-Neuf et à Montgé-en-Goële. «Si le préfet était républicain, il attendrait l’adoption du Predec pour se prononcer, ajoute l’élue, qui souhaite que le représentant de l’Etat «respecte le vote des élus régionaux sur ce sujet».

 

Alors que démarrent les très nombreux chantiers de transports et de logements du Grand Paris, le Predec avait été élaboré l’an dernier pour éviter que les millions de tonnes de gravats supplémentaires que vont générer ces nouveaux chantiers ne terminent tous en Seine-et-Marne, qui réceptionne déjà actuellement 80% des déchets de chantier produits en Ile de France. Au-delà du moratoire, l’idée est de rééquilibrer le territoire francilien en matière de décharges. Il n’y a ainsi quasiment aucune décharge dans les Yvelines et très peu dans le Val-d’Oise. Les élus et les associations se satisfont d’avoir été reçus par le cabinet du préfet, même si celui-ci n’a fait aucune promesse. «L’important était que nous fassions passer un message ferme et qu’autoriser l’ouverture d’une nouvelle décharge en Seine-et-Marne constituerait pour nous un casus belli». Un nouveau rendez-vous doit être pris entre la préfecture de Seine-et-Marne et les élus écolos. «Je ne mollirai pas», promet Corinne Rufet.

http://www.leparisien.fr/melun-77000/melun-les-elus-ecologistes-redoutent-de-nouvelles-decharges-10-05-2015-4760583.php

 

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8 mai 2015 5 08 /05 /mai /2015 18:00

 

Extrait article CAUE 77, couleurs jardin du 2 au 30/6/2012 :

 

 

Montgé-en-Goële : domaine de Saint-Thibault

Le domaine régional de Saint-Thibault semble n’être qu’une forêt, de chênes, hêtres et châtaigniers. Il faut y pénétrer pour découvrir ce qui fut un grand parc à l’anglaise, qui a profité du relief naturel des lieux : volumineux rhododendrons entourant la butte dite du tombeau, allées de platanes, rivière artificielle, plan d’eau au pied d’une rocaille, enfin une esplanade engazonnée, avec arbres et buis. Ici s’éleva pendant plus de 600 ans un important prieuré, puis un château, construit en 1850 et qui n’aura duré qu’un siècle. C’est de lui que datent le parc et les quelques bâtiments encore présents autour de l’esplanade : ferme, chapelle, chenil … Accès par la D41, à quelques centaines de mètres de la D 401, par une très belle allée de platanes, jusqu’à l’aire de stationnement « domaine régional de St. Thibault ». (Attention : si l’on vient de Montgé ou de St. Mard, il faut descendre suffisamment sur la D41 pour atteindre cette aire de stationnement). Prendre le chemin principal qui s’élève assez vite dans le bois. Arrivé à la fausse rivière, la suivre à droite jusqu’au plan d’eau puis à l’esplanade ; au retour rester en surplomb de la rivière par une allée rectiligne jusqu’à la butte, et passer le pont pour revenir au parking. Durée de la visite (conseillée fin mai - début juin afin de profiter de la floraison des rhododendrons) : 1h30 à 2h30.

 

http://www.caue77.fr/medias/files/programme-couleur-jardin.pdf

La forêt régionale de Montgé en Goële : notre patrimoine que veut détruire le carrier Knauf

 

 

La Forêt Régional de

Montgé en Goële

au printemps

 

les massifs de rhododendrons centenaires 

en fleurs

 

La forêt régionale de Montgé en Goële : notre patrimoine que veut détruire le carrier Knauf

 

 

 

La Forêt Régional de

Montgé en Goële 

au printemps

 

Les marronniers centenaires en fleurs

et la chapelle au fond

La forêt régionale de Montgé en Goële : notre patrimoine que veut détruire le carrier Knauf
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