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25 septembre 2015 5 25 /09 /septembre /2015 08:07

 

 

 

 

Bassin versant Beuvronne

ZI Mitry-Compans

la Sté Kuehne et Nagel

mise en demeure par la DRIEE 77

de respecter l’arrêté préfectoral du 30/6/1995.

 

 

 

Oui vous avez bien lu, 20 ans après la mise en place de l’arrêté préfectoral la Sté Kuehne et Nagel  ne le respecte pas.

 

C’est dans cette zone industrielle de Mitry-Compans, la plus importante de l’Ile de France, qui compte 7 sites SEVESO, que se situe cette entreprise, qui est voisine du dépôt pétrolier CCMP, SEVESO à Hauts risques.

 

Kuehne et Nagel  a 6 mois maximum pour mettre en place toutes les mesures prévues dans l’arrêté de 1995.

 

Dans l’arrêté de mise en demeure 2015/DRIEE/UT/127 DU 14/9/2015 la DRIEE 77 reproche à Kuehne et Nagel entre autres  :

 

 

Bassin versant Beuvronne, ZI Mitry-Compans : la Sté Kuehne et Nagel mise en demeure par la DRIEE 77 de respecter l’arrêté préfectoral du 30/6/1995.
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24 septembre 2015 4 24 /09 /septembre /2015 12:31
Paru dans le Journal le Parisien 77
Un article
de
Rémy Calland
Compans : la décharge sauvage du ministère de l’Ecologie enfin déblayée

Rémy Calland | 23 Sept. 2015, 17h00 | MAJ : 23 Sept. 2015, 17h00

 

Compans : la décharge sauvage du ministère de l’Ecologie enfin déblayée

Compans, ce mercredi matin. Les travaux de déblaiement ont commencé en début de semaine. (LP/Rémy Calland. )

 

 

Les pelleteuses sont entrées en action depuis ce lundi. Début décembre, la commune de Compans devrait en avoir totalement fini avec les 1 200 t de déchets sauvages qui s’étendent à perte de vue le long de la D 212 et de la bretelle d’entrée de la N 2. Ce terrain de 47 500 m², qui appartient à la Direction des routes d’Ile-de-France (Dirif), et donc, par extension, au ministère de l’Ecologie et du développement durable, voit depuis 2012 s’amonceler gravats de chantiers et déchets ménagers.

Si la Dirif annonçait début mai un nettoyage « avant la fin du mois de juin », l’opération a pris quelques mois de retard. « On a été contraint d’allonger l’appel d’offres, explique Éric Tanays, directeur des routes d’Ile-de-France. Au cours des visites du site, des déchets amiantés émanant de plaque de fibrociment ont été découverts en petite quantité, ce qui a nécessité une modification du cahier des charges. » Au vu du protocole spécial imposé par ce type de déchets, « le plan de retrait a nécessité une opération plus longue », précise encore Éric Tanays. Le coût total de l’opération s’élève à 250 000 € TTC, et non à 1 399 000 € HT, comme annoncé sur la plate-forme de publication des attributions des marchés publics. Un chiffre qui avait fait bondir quelques proches du dossier. À l’origine de ce grand écart… une faute de frappe, semble-t-il. Il fallait en fait lire 139 900 € HT, soit 170 000 € TTC concernant le nettoyage. Ajoutez à cela 80 000 € dévolus à la sécurisation du site une fois le déblaiement terminé, et la boucle est bouclée.

Compans : la décharge sauvage du ministère de l’Ecologie enfin déblayée

(LP/R.C.)

 

 

Ces travaux, qui devraient se terminer fin octobre pour le nettoyage, laisseront ensuite place à une période de sécurisation de la zone, qui aura cours durant la deuxième quinzaine de novembre. Cette opération pourrait aussi permettre à la Dirif, impatiente d’en finir avec ce terrain miné, d’accélérer ses négociations avec la ville de Compans, intéressée par le rachat du terrain (lire encadré). « Les discussions se poursuivent, et elles sont constructives », assure Éric Tanays.

En attendant l’épilogue, se pose pour le moment la question du traitement de ces déchets et de leur destination finale. Mireille Lopez, présidente de l’association de défense de l’environnement de Claye-Souilly et ses alentours (Adenca), ne cache pas son inquiétude à ce sujet. « Je suis allée sur le site ce mardi matin, je me suis aperçue qu’on ne triait pas les déchets, s’alarme-t-elle. On ne veut pas que pour une histoire d’argent, ce soit envoyé n’importe où. Il faut trier les déchets correctement, avec des bennes, l’Etat ne peut pas faire n’importe quoi ! ».

Sur ce point, Mathieu Gauchard, chef de secteur Ile-de-France Ouest de la société Guintoli, qui a remporté l’appel d’offres, précise que les déchets amiantés seront gérés par un sous-traitant, dans le cadre d’une procédure réglementaire spécifique. Par ailleurs, « les pneus, la peinture et le bois sont triés séparément, le reste va aux Dib (NDLR : déchets industriels banals) ». L’ensemble des déchets est amené à la décharge Veolia de Claye-Souilly.

http://www.leparisien.fr/compans-77290/compans-la-decharge-sauvage-du-ministere-de-l-ecologie-enfin-deblayee-23-09-2015-5119873.php

 

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23 septembre 2015 3 23 /09 /septembre /2015 17:46

 

L’incinérateur d’ordures ménagères ne reçoit pas seulement des déchets de Seine et Marne mais également de la Seine St Denis et du Val d’Oise ADP Roissy (26 300 tonnes en 2012 près de 18 % de la capacité de l’incinérateur).

 

 

Le préfet a autorisé l’exploitation de cet incinérateur pour une capacité de 140 000 tonnes mais  il dépasse ces normes depuis de nombreuses années sans qu’à notre connaissance les préfets n’aient dressé procès-verbal.

En effet l’ETAT impose des normes que l’industriel ne respecte pas

puisqu’il n’est pas pénalisé.

Ce ne sont que 28 000 tonnes supplémentaires de déchets en 5 ans que l’industriel a incinéré en toute illégalité.

 

2009 :145 919 

2010 :143 434 

2011 :146 916 

2012 :144 829 

     2013 :146 944 (1)

 

Aujourd’hui l’industriel souhaite obtenir une capacité d’incinération supplémentaire, c’est ce que nous apprenons à la lecture du blog de NE77.

 

Mais il faut savoir que l’industriel est seulement le sous-traitant, en effet l’incinérateur appartient au Sietrem (un groupement de communes), ce sont les élus de ce groupement qui ont validé la demande.

 

Des élus qui connaissent pourtant la mauvaise qualité de l’air sur cette commune.

 

En effet :

1° St Thibault des Vignes est l’une des rares communes de France à posséder 2 incinérateurs

2° L’'incinérateur d'ordures ménagères de St Thibault est classé parmi les plus gros émetteurs d'Ile de France en NOx en 2013

3°   L’'incinérateur d'ordures ménagères de St Thibault est classé plus important émetteur de Cadmium en IDF en 2005 (2)

4°   L’'incinérateur d'ordures ménagères de St Thibault est classé parmi les  plus importants émetteurs de chrome et de cuivre d'IDF en 2005 (2)

5° La blanchisserie industrielle Thimeau de St Thibault des Vignes est classée plus gros émetteur en Ile de France de Tétrachloroéthylène en 2013

6° La blanchisserie industrielle Thimeau de St Thibault des Vignes est classée parmi les  plus importants émetteurs de COVnM d’IDF en 2013

7° La francilienne traverse cette commune où circulent en particulier beaucoup de véhicules diesel et notamment de camions (émissions de particules…)

 

 

 

L’accumulation de tous ces polluants dans l’air peut provoquer des problèmes respiratoires graves…. les populations les plus fragiles étant les enfants en bas âge.

 

 

Toute cette pollution ne semble pas inquiéter les élus indemnisés pour gérer entre autres cet incinérateur du SIETREM.

 

Voici la liste du président et des vice-présidents du SIETREM 

que nous vous conseillons de contacter

pour toutes informations complémentaires

 

Michel GERES Président (maire de Croissy-Beaubourg)

Vice-présidents :

Xavier LEMOINE (maire de Montfermeil)

Jean-Louis GUILLAUME (adjoint au maire Vaires sur Marne)

Anasthasio DIOGO (adjoint au maire de Noisiel)

Christian PLUMARD (adjoint au maire de St Thibault des Vignes)

Hien Toan PHAN (adjoint au maire de Collègien)

Guillaume SEGALA (adjoint au maire de Chelles)

Lionel MARTINEZ (conseiller municipal de Lognes)

Christian ROBACHE (maire de Montévrain)

Jacky CUISINIER (conseiller municipal Courtry)

Dominique FRANÇOISE (adjointe à l’environnement Pomponne)

 

 

(1) Source site REP

(2) (1) étude d'airparif de 2008 indique que cet incinérateur http://www.airparif.asso.fr/_pdf/publications/Rapmontereau_biblio.pdf

 

Pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/article-pourquoi-une-partie-des-dechets-d-adp-sont-incineres-en-seine-et-marne-a-st-thibault-des-vignes-120829868.html

 

http://adenca.over-blog.com/article-pourquoi-le-sietrem-de-st-thibault-des-vignes-accepte-de-recevoir-plus-de-dechets-qu-il-ne-peut-trai-120779964.html

 

http://adenca.over-blog.com/article-incinerateur-de-st-thibault-des-vignes-non-respect-de-l-arrete-prefectoral-120783193.html

 

 

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23 septembre 2015 3 23 /09 /septembre /2015 10:42
Décharge illégale Compans : dans quelles conditions les déchets vont-ils être évacués et triés pour 139 000 € ?

 

 

En effet le ministère de l’écologie vient de faire rectifier son annonce paru sur le BOAM (1) ?

Il y avait un 9 de trop, en effet le marché s’élève seulement à 139 000 € HT.

http://www.boamp.fr/avis/pdf/15-141130
 

Dans l’article du Parisien 77 de Rémy Calland du 1er mai dernier on pouvait lire, pour extrait :

« Une première procédure de marché public avait été publiée au mois de décembre pour son nettoyage, mais «elle a été chaotique», confie Eric Tanays, directeur de la Dirif. Selon Mustapha Moutaoudhia, deuxième adjoint au maire de Compans en charge des travaux, «la Dirif avait sous-estimé le montant de l'évacuation des déchets, à 170000€. »

 

 

Mais on s’aperçoit aujourd’hui que le marché est encore inférieur :139 000 € HT.

On se demande dans ces conditions comment les déchets vont pouvoir être triés correctement et évacués vers les sites réglementaires ?

 

 

De toute façon ils vont partir en Seine et Marne, souhaitons que des déchets dangereux ne se retrouvent pas près de nos écoles ou dans des remblais non contrôlés.

 

Mais ici vous êtes "au pays des décharges" où l’ETAT s’est permis d’accumuler le plus important nombre de décharges de France sur un territoire aussi réduit qu’est le Bassin versant Beuvronne, alors au point où ils en sont là-bas, quelle importance ?

 

 

Les déchets « un sujet qui fâche »

 car à l’approche des élections régionales

nous ne voyons aucuns élus se saisir du sujet

et venir à la rencontre

des habitants

du bassin versant Beuvronne.

 

 

 

 

 

 

(1) Bulletin Officiel des Annonces des Marchés publics

(2) http://www.leparisien.fr/acheres-la-foret-77760/compans-une-decharge-sauvage-sur-un-terrain-du-ministere-de-l-ecologie-01-05-2015-4738237.php

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22 septembre 2015 2 22 /09 /septembre /2015 12:20
Compans : le déblaiement de la décharge illégale a démarré, mais dans quelles conditions ?

 

 

 

 Comme le signalait sur son site l’association de Compans :

« Décharge qui valait 1 milliard !

Le montant du marché public numéro 1665260 

pour le nettoyage de la "base de vie" de Compans 

sur l'ancienne RD83 s'élève à 1 399 000€

(Ce qui fait 917 683 833 anciens francs ! Presque 1 millard... ) » 

 

http://www.compans.org/decharge-qui-valait-1-milliard

 

 

Vous pensiez que pour cette somme monstrueuse les déchets allaient être triés : déchets dangereux, déchets « dits inertes » et autres déchets et envoyer vers des décharges réglementaires.

 

Malheureusement ce ne sont pas des bennes qui sont implantées sur le site pour trier les déchets mais une pelleteuse qui est entrain de mettre les déchets non triés en tas.

 

Mme Royal qui veut  imposer le tri des déchets aux populations ne semble pas très regardante quand il s’agit des  déchets à éliminer sur un site de son ministère alors que ce déblaiement va  coûter 1 399 000 € ( près d’un milliard de francs) payés par vos impôts.

 

Où vont aller ces déchets, seront-ils triés

là est maintenant la question ?

 

 

Vont-ils être déversés dans la décharge de Villeparisis ou de  Claye-Souilly ou  dans les décharges de déchets « dits inertes » près de l’école de Fresnes sur Marne ou près du captage d’eau d’Annet sur Marne.... ou bien serviront-ils de remblais sur des terres agricoles  de Seine et Marne ?

 

Nous n’en savons rien.

 

 

Mme Royal

doit informer les populations de Seine et Marne

de la destination de ces déchets.

 

 

 

 

 

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22 septembre 2015 2 22 /09 /septembre /2015 09:24

 

Dans notre article du 31/8/2015 (1)  nous vous informions que le préfet de Seine et Marne avait nommé au CODERST (2) un ancien exploitant de décharge illégale Gérard Balland, actuel maire de Nonville, ancien dirigeant de la Sté « les Remblais Paysagers » qui a exploité pendant 2 ans ½ une décharge illégale à Claye-Souilly, décharge illégale fermée par arrêté municipal du 16/7/2007, suite à un courrier adressé par Nature Environnement 77 (anciennement dénommée ASMSN) à la mairie de Claye-Souilly.

 

Décharge illégale qui n’a pas été remise en état par la Sté les Remblais Paysagers qui en a laissé le poids à la population de Claye-Souilly.

 

Nous apprenons aujourd’hui par un courrier en provenance de la préfecture que  Gérard Balland a démissionné de son poste au Coderst, ce dont nous nous félicitons.

 

Mais au delà de cette nomination, n’est-ce pas certaines nominations aux diverses commissions par les préfets qui devraient être remises en cause.

 

Nous citerons simplement un exemple ADENCA et une association de Vaires sur Marne qui avaient demandé à être nommées à la "CSS du fort de Vaujours Placoplatre" n’ont pas été acceptées, les préfets préférant nommer une association qui a perçu pendant plusieurs années des subventions de la fondation Placoplatre.

 

 

(1) http://adenca.over-blog.com/2015/08/seine-et-marne-le-prefet-nomme-au-coderst-un-ancien-exploitant-de-decharge-illegale.html

(2) conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques

 

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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 19:06

 

 

 

Paru sur le site Le Parisien 77 :
Fort de Vaujours : Placoplatre étudie le «potentiel» du terrain de Marne et Chantereine

Grégory Plesse | 21 Sept. 2015, 12h08 | MAJ : 21 Sept. 2015, 12h08

 

Il y a quelques jours, le président de la communauté d’agglomération Marne et Chantereine annonçait, sans visiblement avoir pris la peine de prévenir ses collègues, son intention de céder la parcelle du fort de Vaujours dont elle est propriétaire à son voisin, Placoplatre.

 

Gilles Bouchet, directeur de l’exploitation et des carrières pour le géant français du plâtre, confirme ce que Jean-Pierre Noyelles (LR) avait annoncé : « Nous sommes en train de réaliser trois forages sur le secteur de 16 ha du fort de Vaujours appartenant à la communauté d’agglomération Marne et Chantereine afin de déterminer son potentiel gypsifère. » En fonction des résultats, Placoplatre est disposé à rencontrer l’agglo « afin de trouver une solution pour reconvertir cette partie du site à l’abandon ».

Une éventualité à laquelle Xavier Vanderbise (LR), le maire de Courtry a déjà clairement marqué son opposition, estimant « pour le moment impossible d’accorder une quelconque confiance » à la filiale de Saint-Gobain. « Nous travaillons en collaboration avec toutes les parties prenantes et la commission de suivi de site afin d’assurer la sécurité des salariés et des riverains », rétorque Placoplatre. Enfin, la société confirme que « des travaux son en cours afin d’ouvrir une nouvelle voie d’accès au site du fort de Vaujours depuis la route stratégique » mais précise qu’elle n’est « pas encore opérationnelle ». À terme, « cette sortie sera utilisée aussi bien pour les personnes que les matériaux et les engins » et les « gravats seront évacués conformément au protocole », assure Placoplatre. Le « protocole », c’est un arrêté interdépartemental qui l’a défini et il précise très explicitement que rien, absolument rien, ne pourra quitter le site, en raison des risques que cela pourrait entraîner pour la santé des riverains.

 

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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 18:11

Corinne Rufet

 

- Géographe et urbaniste de formation.

 

- Maître d'ouvrage dans une coopérative, bailleur social de la région parisienne, poste qu'elle occupe à temps partiel en complément de ses fonctions dans la vie politique d'Ile-de-France.(1)

 

- Vice-présidente conseil régional IDF, chargée de l’environnement, de l’agriculture et de l’énergie

 

- Administratrice SAERP (2) organisme créé en 1956, aménageur au service des collectivités franciliennes.

Cet organisme fait démolir des bâtiments dans les lycées d’Ile de France qui ont été construits parfois depuis moins de 50 ans (Argenteuil 95, Versailles 78, Tournan 77…) (3)

 

- Membre de l’ARENE  Energie Climat IDF(4)

 

- Membre du Syndicat mixte pour l’aménagement de Pierrelaye-Besancourt (5)

qui prévoit d’implanter une méga décharge ISDI sur la Plaine de Pierrelaye-Bessancourt pour y envoyer les déchets de Paris et  à laquelle le CG 95  est opposé.(6)

 

Extrait article TERRAECO :

« Comment Paris veut faire pousser une forêt sur une décharge

25-11-2013

« Après avoir pollué pendant un siècle une plaine du Val-d'Oise en y épandant ses eaux usées, la capitale envisage désormais d'y planter une forêt... sur une montagne de déchets…. »

http://www.terraeco.net/Comment-Paris-veut-faire-pousser,52155.html

 

 

Sources :

 (1) http://paris8.ecologie2014.fr/me-connaitre/la-liste-que-je-mene/

(2) http://edecideur.mobi/decideur.php?decideur=f2bc-rufet-corinne-administrateur-societe-d-amenagement-et-d-equipement-de-la-region-parisienne-saerp

http://www.saerp.fr/wp-content/uploads/2014/02/SAERP_lettreExterne-n1_BD.pdf

 (3) Démolition d’une partie des locaux du Lycée F. et N. Léger Argenteuil (95) construit en 1969 et rénové en 1995

http://www.saerp.fr/wp-content/uploads/2013/05/SAERP_ficheOPERATION_LyceeFernandNadiaLeger.pdf

Démolition partielle du Lycée Léonard de Vincy  de Versailles(78) construit en1976

http://www.saerp.fr/wp-content/uploads/2013/05/SAERP_ficheOPERATION_LyceeLeonardDeVinci.pdf

Démolition partielle du Lycée de Tournan construit en 1975 et reconstruction

http://www.saerp.fr/wp-content/uploads/2013/05/SAERP_ficheOPERATION_LyceeClementAder.pdf

(4) http://ns38605.ovh.net/fr/Conseil-d-administration-de-l-ARENE-921.html

(5) http://www.iledefrance.fr/rapports-votes/creation-adhesion-au-syndicat-mixte-amenagement-plaine-pierrelaye-bessancourt-autour

(6) http://www.leparisien.fr/espace-premium/val-d-oise-95/le-val-d-oise-ne-veut-pas-des-dechets-de-paris-23-01-2014-3518239.php

 

 

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 12:03

 

Comment l’ETAT a-t-il pu autoriser l’implantation de décharges au nord-ouest 77 sur les espaces agricoles considérés comme les meilleurs sols du monde alors que nous avons besoin de ces terres pour nous nourrir et nourrir les générations futures ?

 

 

Paru sur le site Claye-Souilly Découverte :

 

AGRICULTURE AUTOUR DE MEAUX AVANT 1789

Seine et Marne d’autrefois, Almanach Historique 1865

 

Extrait article de G. Leroy

LE SOL ET LA PRODUCTION

dans Seine et Marne avant 1789

……

VII « Le sol qui avoisine Meaux, dit Young, doit être mis au rang des meilleurs sols du monde ; il ressemble à une poudre impalpable, qui a très-peu de marques de sable, lors même que l’œil croit voisine surface sablonneuse. Il est d’une admirable contexture et très fiable »

Les terres labourables occupaient tout le pays plat : les vignes se rencontraient sur les collines bordant la Marne et ses affluents. Les terres avaient la plus grande valeur de temps immémorial surtout dans les paroisses comprises aujourd’hui dans les cantons de Dammartin, Meaux, Lagny. Les laboureurs, d’une expérience consommée, pour le temps, apportaient le plus grand soin à leurs cultures ; mais Young leur reprochait le système de jachères dont nous avons parlé, et qui n’a disparu qu’en ces dernières années. D’excellents blés froments, des avoines et des menus s’y récoltaient de tous côtés ; le seigle n’ s’y trouvait qu’à l’état d’exception.

Dans trente paroisse environ, au milieu des terres de froment, se trouvaient des vignes, dont la récolte était évaluée à 36 000 muids de vin, vendu communément 25 à 30 livres le muids. Les fruits récoltés sur les coteaux des vallées de la Marne et du Morin et principalement autour de Lagny, alimentaient les marchés de la capitale, où ils faisaient l’objet d’un commerce important. Les pairies naturelles des mêmes cours d’eau nourrissaient les vaches dont le lait était employé pour la fabrication de ces excellents fromages de Brie, à la réputation universelle et justement méritée. Le foin récolté à Chelles se trouvait en faveur de Paris.

La mesure agraire, usitée dans l’élection de Meaux, était, sauf bien entendu quelques exceptions, la perche de 22 pieds carrés, arpent de France.

A la fin du XVIII e siècle, les grandes exploitations se louaient sur le taux de 40 livres l’arpent. Les terrains morcelés dépassaient ce chiffre ; il n’était pas rare d’en trouver qui se louent 50 et même 60 livres. Il paraît même qu’il y en a eu à 100 livres, ce qui était à l’époque le plus haut fermage des terres labourables en France. L’arpent de terre affermé 40 livres se vendait de 15 à 1600 livres. Quant au produit, le blé, dans les premières terres, donnait 10 setiers ; il y avait des exemples de quinze. Des expériences faites sur la ferme de Puisieux, près Meaux, produisirent 22 setiers 2/5 par arpent. La récolte ordinaire était de 7 setiers, déduction faite des dîmes. Young auquel nous empruntons ces détails, sans toutefois en certifier la vérité d’une manière absolue, ajoute que ce produit était au dessous de ce qu’auraient dû rendre les plaines de la Brie, les plus belles de l’Europe, si l’on en excepte la Lombardie. » Le grain de printemps, dit-il, est bien misérable en comparaison du sol. »

A Dammartin en 1789, l’arpent qui était de 100 perches à 22 pieds, valait 1000 livres et se louait 32 livres. Le blé ne rendait que 7 setiers malgré la fertilité de la terre, les engrais et les jachères. Il est vrai que les habitants annonçaient une production supérieure, dont l’exactitude semble exciter les doutes de Young.

Le passé de la culture dans Seine et Marne, comme d’ailleurs dans la France entière, est en général peu satisfaisant. Ce n’était pas sans motif, que le célèbre agriculteur anglais, que nous avons suivi dans ses pérégrinations sur nos territoires s’exclamait devant les modestes productions d’un sol d’une qualité exceptionnelle. Mais le reproche doit-il en être adressé aux cultivateurs de l’ancien régime ? Nous ne le pensons pas : il y aurait même injustice à les rendre responsables d’un état de choses qui ne leur était pas entièrement personnel. Si les explications que nous avons données, dans le cours de cette notice sur les entraves de l’art agricole avant la régénération de 1789, ne suffisaient pas à les justifier, nous invoquerions, pour cette justification entière et incontestable, le progrès qui a suivi le complet affranchissement de la propriété foncière, et notamment celui qui s’opère de nos jours à la faveur de libéraux encouragements.

Notre pays essentiellement agricole et placé dans une position des plus favorables, sait profiter des avantages qui lui ont été si largement dispensés. Déjà, il rivalise avec ces fertiles provinces de la Flandre et de l’Angleterre, que Young lui présentait comme des modèles à suivre. La réputation de la Brie se maintient et s’accroît. Après avoir donné satisfaction au présent, nos agriculteurs, marchant résolument et sagement dans la voie du progrès, assurent encore de meilleurs résultats pour l’avenir.

 

http://claye-souilly-decouverte.over-blog.com/article-agriculture-autour-de-meaux-avant-1789-61917484.html

 

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 10:15

 

 

Paru dans le Parisien 77 :

 

Meaux : le semi-remorque de déchets se renverse au rond-point

17 Sept. 2015, 20h12 | MAJ : 17 Sept. 2015, 20h12

 

 

Meaux : le semi-remorque de déchets se renverse au rond-point

Un poids lourd transportant 25 t de déchets ménagers s’est couché dans la sortie du giratoire de la N 3, à Meaux, ce jeudi en milieu d’après-midi. Peu après 15 heures, dans le rond-point à trois voies de la N 3, le conducteur a dû, selon ses premières déclarations aux policiers du commissariat de Meaux, donner un coup de volant pour éviter une camionnette qui lui coupait la route.

 

Meaux, ce jeudi, 16 heures. La police a coupé cette bretelle de la D 5 le temps des opérations de transfert du chargement dans un autre camion, de relevage et de remorquage du poids lourd accidenté. (LP/Hugues Tailliez.)

Son camion a fait une embardée, s’est dirigé vers la sortie menant à la D 5, à hauteur du centre commercial Les Saisons de Meaux vers le centre pénitentiaire. Il s’est couché sur le flanc droit et a glissé ainsi sur plusieurs mètres avant de s’arrêter, le pare-brise s’écrasant contre un lampadaire. Le conducteur n’a pas été blessé. La police a coupé cette bretelle de la D 5 le temps des opérations de transfert du chargement dans un autre camion, de relevage et de remorquage du poids lourd accidenté. Les opérations étaient toujours en cours à 19 heures

 

http://www.leparisien.fr/meaux-77100/meaux-le-semi-remorque-de-dechets-se-renverse-au-rond-point-17-09-2015-5102055.php

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