ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Dans le projet de PLU que la commune a présenté aux personnes associées en janvier 2016 il est prévu une extension de l’urbanisation à Bois Fleuri :
- alors que le réseau d’assainissement est en unitaire (eaux usées et eaux pluviales ensembles).
- alors que toutes ces eaux sont renvoyées vers le centre d’épuration de Villeparisis qui depuis des années n’est pas en mesure de les traiter correctement et qui renvoie des eaux de mauvaise qualité vers le ru des Grues.
Le ru des Grues, une rivière complètement asphyxiée par la pollution, c’est cette rivière qui serpente à travers Souilly et dont l’odeur incommode les habitants situés à proximité.
Avant d’urbaniser à Bois Fleuri il est plus que nécessaire de mettre le réseau d’assainissement en séparatif (eaux usées d’une part et eaux pluviales d’autre-part) et de remettre en état de bon fonctionnement la station d’épuration de Villeparisis.
Pourquoi
la décharge Terralia est à nouveau fermée ?
L'exploitant a-t-il fait réaliser
les contrôles des eaux superficielles et souterraines imposés par l'arrêté préfectoral ?
Nous n'en savons rien
Ce que nous savons c'est que l'exploitant n'a pas souhaité nous fournir les résultats des contrôles des eaux souterraines imposés par l'arrêté préfectoral.
Un risque de pollution des eaux souterraines
et de la rivière Beuvronne ?
Terralia (groupe Paprec) est, à notre connaissance, la seule décharge ISDI du 77 pour laquelle la préfecture a imposé des mesures de contrôle des eaux superficielles et souterraines.
Les risques doivent être importants
pour que
la préfecture
ait imposé de telles mesures ?
Pour mémoire les eaux de ruissellement de cette décharge se rejettent dans le ru de l’Etang, via la rivière Beuvronne.
Pour extrait arrêté préfectoral de 2014 dans lequel sont demandés des contrôles trimestriels, dans les eaux souterraines et superficielles, des taux de fer, aluminium, mercure, cadmium, plomb, chrome, cuivre, nickel, étain, manganèse….
Le ru des Grues
autrefois un charmant ruisseau
qui serpentait
à travers Souilly
aujourd’hui un égout à ciel ouvert ?
Jusqu’au milieu de 20ème siècle les femmes de Souilly venaient y laver leur linge dans le lavoir situé au bout de la rue Legoix.
Mais aujourd’hui qu’en est-il ?
Le ru des Grues reçoit les eaux de ruissellement de l’ancienne décharge illégale de Claye-Souilly « Les Remblais Paysagers » qui, à notre connaissance, ne font l’objet d’aucuns contrôles par la commune de Claye-Souilly, propriétaire des lieux, qui a transformé cette décharge en « Parc de la Prée ».
Le ru des Grues reçoit les eaux du centre d’épuration commun à Villeparisis, Mitry-Mory et Claye-Souilly qui depuis des années n’est plus en mesure d’épurer correctement toutes les eaux usées qu’il reçoit sans que les 3 communes concernées n’aient pris les mesures nécessaires pour sa remise en état, bien contentes de transférer en 2014 le poids de ce dossier à la communauté de communes Plaines et Monts de France.
Une communauté de communes qui a dû faire face cette même année à la mise en demeure de la préfecture imposant la mise en conformité de ce centre d’épuration.
Où en est-on ?
Nous n’en savons rien
Ce que nous savons c’est que le dossier est aujourd’hui entre les mains de la nouvelle communauté d’agglomération Roissy Pays de France.
Ce que nous savons c’est que Jean-Luc Servières, adjoint au maire de Claye-Souilly a été nommé vice président chargé de l’assainissement de cette nouvelle communauté d’agglomération.
Pour tous renseignements complémentaires
sur ce dossier
nous vous conseillons de le contacter.
Zone industrielle de Mitry-Compans
Pour préserver
35 emplois
on fait prendre des risques
à près
de 50 000 habitants
population de ce bassin de vie
En effet lors de la dernière Commission de Suivi de Site ZI Mitry-Compans nous avons appris que les sites SEVESO à hauts risques n’employaient à eux 3 que 35 salariés.
A savoir :
- le dépôt pétrolier CCMP (essence, gas-oil, fuel) emploie 7 personnes
- l’entreprise GAZECHIM de conditionnement de gaz toxiques liquéfiés, chlore, ammoniac, anhydride sulfureux emploie 21 personnes
- GEREP la plateforme de regroupement, de transit, de tri de déchets dangereux emploie
7 personnes.
Des sites
qui pour 2 d’entre eux
ont même pollué
notre nappe phréatique :
GEREP et CCMP (ex Raffinerie du Midi) (1)
C’est le préfet Charles RICKARD qui autorisa l’implantation du dépôt pétrolier en 1972
( mis en service en 1974) qui deviendra SEVESO à hauts risques :
CCMP
Ce préfet fut également journaliste à "L'Intransigeant", "Pour vous", "Marianne" et "La Dépêche ».
Quand au préfet Jacques SOLIER il autorisa lui l’implantation des 2 sites classés aujourd’hui SEVESO à hauts risques.
En 1976 GAZECHIM
En 1977 GEREP
Pour le remercier de ses bons et loyaux services les plus hautes instances de l’ETAT lui offriront une promotion importante il deviendra :
Directeur de la Police Nationale
puis Préfet de la Région Languedoc Roussillon.
(1)
http://basol.developpement-durable.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0091
http://basol.developpement-durable.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0027
Dans le projet de PLU que la commune a présenté aux personnes associées en janvier 2016 les installations d’intérêt collectif liées à la gestion de déchets devraient être autorisées dans les zones agricoles.
Ne pas interdire ce type d’installation sur les terres agricoles pourrait permettre de voir s’implanter des décharges « dite d’intérêt collectif » sur notre territoire.
Vous connaissez déjà, au titre de la « dite solidarité régionale » vous avez sur votre territoire le plus importante décharge d’Europe de déchets ultimes et puis le Grand Paris a besoin d’endroits pour venir déverser ses gravats de bâtiment, ce projet pourrait-il être considéré "d'intérêts collectifs" ?
Voulez-vous prendre le risque
de voir cela
sur votre commu
Dans le rapport d’information n° 3580 Assemblée Nationale sur les nuisances aéroportuaires (1) nous apprenons que les aéroports suivants bénéficient :
- d’un couvre-feu total, sans exception :
à Orly de 23h30 à 6 heures (depuis 1968)
à Francfort de 23h à 5 heures
à Genève de 0h30 à 5 heures
- d’un couvre feu partiel (exception pour le fret postal)
en Allemagne à Berlin et Munich et en Suisse à Zurich (1)
Pourquoi l’ETAT français
protège-t-il
le sommeil
des riverains de l’aéroport d’Orly
et pas celui
des riverains de l’aéroport de Roissy ?
Une inégalité environnementale inacceptable.
Pour toute information complémentaire
contactez
le député-maire Yves Albarello
qui est opposé à la suppression des vols de nuit à l’aéroport de Roissy (1)
(1) pages 29/30, 178,277/278 http://www.assemblee-nationale.fr/14/rap-info/i3580.asp
Eau | Aujourd'hui à 16h09 | Laurent Radisson
La Commission européenne a adressé, ce jeudi 28 avril, un avis motivé à la France afin qu'elle lui fournisse des informations complémentaires sur la mise en œuvre de la directive du 12 août 2013relative aux substances prioritaires dans le domaine de l'eau.
Les Etats membres devaient transposer cette directive dans leur droit national avant le 14 septembre 2015. Ce que Paris a fait à travers un arrêté publié le 29 septembre dernier. Mais la France ne s'étant pas conformée au délai initial fixé, l'exécutif européen lui avait adressé une lettre de mise en demeure en novembre. Jugeant aujourd'hui que la transposition reste incomplète, Bruxelles lui adresse cet avis motivé. En l'absence de réaction de la France dans un délai de deux mois, la Commission pourra saisir la Cour de justice de l'UE.
"Les substances prioritaires sont des produits chimiques qui présentent un risque significatif pour ou via l'environnement aquatique au niveau de l'Union. La directive vise à réduire à la source ce type de pollution des eaux en fixant des niveaux de concentration ne présentant de dangers ni pour l'environnement aquatique, ni pour la santé humaine", rappelle la Commission. Cette directive a ajouté douze produits chimiques à la liste des 33 substances prioritaires dans le domaine de l'eau. Des normes de qualité environnementale (NQE) devront être respectées pour ces substances à compter de 2018, en vue de parvenir à un bon état chimique des eaux en 2027.
Laurent Radisson, journaliste
Rédacteur en Chef délégué aux marchés HSE
Dechets / Recyclage | | Laurent Radisson
La Ville de Paris annonce ce mardi 26 avril le lancement de la collecte sélective des biodéchets sur ses marchés découverts.
La collecte spécifique des déchets de légumes, de fruits et de fleurs est prévue dans le cadre des nouvelles délégations de service public des marchés découverts et de la mise en œuvre de la stratégie "zéro déchet" de la ville, indique la Mairie de Paris.
Cette exigence a été inscrite dans le cahier des charges des délégataires responsables des marchés alimentaires découverts parisiens. Elle concerne pour l'instant les 54 principaux marchés et sera étendu, à une date non précisée, à l'ensemble des 71 marchés découverts de la capitale.
La ville, qui a expérimenté une telle collecte sur le marché de Joinville (19e) et sur le marché Ornano (18e) depuis 2014, prévoit de collecter plus de 2.000 tonnes de déchets végétaux par an.
"La mise en place de ce tri spécifique va permettre à la Ville de Paris de détourner ces déchets, qui sont aujourd'hui incinérés alors qu'ils sont essentiellement composés d'eau", indique le communiqué de la Mairie, précisant que ces déchets seront valorisés sous forme de compost ou de biogaz en partenariat avec l'agence métropolitaine des déchets ménagers (Syctom).
La maire Anne Hidalgo avait annoncé lors du Conseil de Paris du 16 février dernier la mise en place du tri à la source et de la collecte en porte à porte des biodéchets.
Laurent Radisson, journaliste
Rédacteur en Chef délégué aux marchés HSE