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16 juin 2016 4 16 /06 /juin /2016 09:42

 

 

Paru sur le site coordination Eau Ile de France :

 

 

LA CRUE, AVANT ET APRÈS

6 

 

La crue qui a touché l’Île-de-France,  a provoqué la mort de quatre personnes, en a blessé 24 et laisse un lourd bilan économique, estimé à un milliard d’euros. Cela amène à s’interroger sur ses causes (le lien avec le changement climatique et avec les pratiques agricoles)  et ses conséquences, en matière de pollution.

 

 

 LA CRUE, AVANT ET APRÈS
Vagues en provenance de l’aéroport de Roissy se déversant dans la Reneuse à Gressy le 30 mai 2016 vers 18h30

 

Les pluies intenses ont-elles un rapport avec le changement climatique ?

 

La climatologue Valérie Masson-Delmotte apporte une réponse circonstanciée dans un article publié par UP Magazine. En théorie, une atmosphère plus chaude peut potentiellement transporter 7 % d’humidité en plus par degré de réchauffement. Et le Groupe international d’experts sur le climat (GIEC) a documenté l’augmentation de la fréquence ou de l’intensité des précipitations intenses, au moins en Europe et en Amérique du Nord, dans son rapport de 2013.

 

La scientifique remarque « à quel point ce printemps a été exceptionnellement arrosé depuis 1688, même en moyenne sur trois mois. En moyenne, pour les 30 dernières années, l’Île-de-France reçoit 15 % de pluies en plus au printemps par rapport à la moyenne du XIXe siècle. »

 

Les études récentes montrent sans ambiguïté  l’augmentation de l’intensité des précipitations extrêmes dans le  Sud de la France et la forte augmentation de l’intensité des crues décennales ou centennales. « Il faudra un peu de temps pour que les chercheurs  puissent analyser les événements de forte pluie de ces derniers jours, mais il semble que de nombreux records de précipitations aient été dépassés comme l’indique Météo France, dans un contexte également de températures de surface élevées sur l’océan Atlantique au voisinage de l’Europe. »

 

Mais d’ores et déjà, conclut l’experte du climat, « ces éléments demandent  de prendre en compte le risque d’une augmentation de l’intensité des pluies record pour la gestion de l’écoulement des eaux, en protégeant les zones humides pour bénéficier de leur effet « tampon ». Cela s’ajoute à tous les autres aspects de gestion de l’écoulement des eaux en relation avec les plans d’urbanisation et de préparation aux événements rares. « 

L’ampleur des inondations est accentuée par la dégradation des sols agricoles

 

Les inondations qui ont frappé la France ces derniers jours ont pris dans certaines régions une tournure catastrophique, noyant tout sur leur passage. S’il faut attribuer ces phénomènes extrêmes aux pluies diluviennes qui n’ont cessé de tomber pendant des jours, ces dernières n’expliquent pas tout. C’est ce que montre un article de Marie Astier et Émilie Massemin dans Reporterre.

 

Les sols agricoles dégradés par de longues pratiques intensives, au lieu de jouer le rôle d’éponge, ont joué le rôle d’une toile cirée.  Selon l’agronome Jacques Caplat, « On a peu d’arbres et peu de rotation des cultures, donc peu de racines. Le gigantisme des parcelles a entraîné l’utilisation de machines agricoles de plus en plus lourdes, qui tassent le sol. L’eau ne peut plus s’infiltrer ! » Les haies ont été arrachées, alors qu’elles faisaient barrage aux ruissellements. La disparition des zones humides dégrade encore la situation, car elles constituaient « des espaces-tampons capables d’absorber beaucoup plus d’eau que les endroits secs ».

Quand les inondations révèlent et accentuent la pollution

 

Le blog de l’ADENCA (Association de Défense de l’ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours) attire l’attention sur plusieurs situations inquiétantes en Seine et Marne.

 

 En bordure de Marne (zone industrielle de Lagny-sur-Marne et Saint Thibault des Vignes), il y a le cas d’Yprema qui est autorisée à stocker des mâchefers d’incinération mais aussi :

– l’incinérateur d’ordures ménagères Sietrem qui stocke des  gaz inflammables en réservoirs;

– l’entreprise  de bitume Enrobés de l’Est qui utilise de la houille, des matières bitumineuses et qui possède cinq cuves sur le site dont nous ne connaissons pas le contenu;

– l’usine Eqiom Bétons (ex Holcim);

– un site dont nous ne connaissons pas le propriétaire, qui stocke des déchets en bordure de Marne…

 

En amont de l’usine de production d’eau potable d’Annet-sur-Marne, il y a  des rejets de l’usine Savoy Technology, troisième émetteur de cuivre dans l’eau en France en 2014. Les effluents industriels, après traitement physico-chimique dans la station de la société, sont rejetés dans le réseau d’eaux usées communal, raccordé à la station d’épuration de Quincy-Voisins qui a été mis en service en 1983, et qui  est saturée depuis de nombreuses années, tant sur le plan de la pollution que sur celui des débits à traiter. Lors des crues du Grand Morin, des retours d’eau de la rivière peuvent s’opérer par le trop-plein du poste du camping de Condé-Sainte-Libiaire (qui était sous les eaux lors des récentes crues).

 

A Claye-Souilly, malgré les menaces imminentes d’inondations du collège des Tourelles par la Beuvronne, Aéroport de Paris a continué à rejeter dans la Reneuse (affluent de la Beuvronne) à Gressy, l’eau en provenance de son bassin de rétention des Renardières, contrairement à ce que prévoit l’arrêté préfectoral réglementant ces rejets. La rivière Reneuse, affluent de la Beuvronne, prend sa source sur la commune de Villeparisis, elle reçoit les eaux de ruissellement du site pollué, de l’ancienne usine Labaz (groupe Sanofi) de Villeparisis de conditionnement pharmaco-chimique, précédé par une usine de fabrication de peintures et vernis… Les résultats d’un contrôle des eaux et des sédiments réalisés en 2015 dans la basse Beuvronne, sont désastreux: faut-il s’en étonner?

 

 

http://eau-iledefrance.fr/la-crue-avant-et-apres/

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15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 14:32
Paru dans le journal le Parisien 77 :
Moissy-Cramayel ne veut plus des camions allant à la décharge géante

 

||12 juin 2016, 14h44 | MAJ : 12 juin 2016, 14h44

Moissy-Cramayel ne veut plus des camions allant à la décharge géante

Moissy-Cramayel, le 1er juin. Plusieurs centaines de camions transitent chaque jour par la D 57 à Moissy pour déposer des déchets inertes sur les buttes de stockage de Combs-la-Ville. Les élus de Moissy et le collectif Sénart Citoyens se mobilisent. (LP/Marine Legrand.)

 

 

La mairie de Moissy-Cramayel tente par tous les moyens de faire cesser ce ballet incessant. Depuis un an, des camions remplis de déchets transitent par la commune pour abonder la décharge géante ECT le long de la D 57. Pour tenter de les en empêcher, les élus viennent de formuler un vœu en conseil municipal demandant « l’arrêt de la circulation des camions à Moissy-Cramayel à proximité de l’écoquartier Chanteloup en cours d’urbanisation et la création d’un nouvel accès des camions en dehors du territoire communal ».

 

Si les années précédentes ces camions remplissaient le site de stockage de déchets inertes ECT de Moissy sur la butte de Chanteloup, leurs gravats sont désormais destinés à la décharge de déchets inertes ECT des buttes du Bois-d’Egrenay, côté Combs-la-Ville. « Nous avons compté près de 450 camions par jour dès 6 heures du matin », s’étrangle Marc Contini, fondateur du collectif Sénart Citoyens et voisin de la butte de Chanteloup.

 

« Un nouvel itinéraire est en train d’être étudié »

 

« Après avoir vu le préfet à deux reprises et négocié avec ECT, un nouvel itinéraire est en train d’être étudié pour mener les poids lourds à la butte de Combs via Evry-Grégy et Combs-la-Ville, annonce Line Magne (PS), la maire de Moissy. ECT s’est engagé à abaisser le trafic à 100 camions par jour et à mettre deux agents pour sécuriser le carrefour D 57 - butte de Chanteloup où un accident mortel avait eu lieu entre un camion de la décharge et un vélo en juin 2015. »

 

Mais pour Sénart Citoyens, cela ne réglera pas le problème : « Le préfet de Seine-et-Marne délivre à chaque fois les autorisations pour exploiter ces sites de stockage de déchets et augmenter leur capacité alors qu’un moratoire de 3 ans a été voté en 2015 pour interdire toute extension ou création de site de stockage en Seine-et-Marne », regrette Marc Contini.

 

La société ECT, contactée à plusieurs reprises, n’a pas donné suite à nos sollicitations.

 

 

Le Parisien

 

http://www.leparisien.fr/moissy-cramayel-77550/moissy-cramayel-ne-veut-plus-des-camions-allant-a-la-decharge-geante-12-06-2016-5876455.php

 

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15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 10:02

 

 

 

En date du 3/11/2015 LUTTI LIV GAZ a fait l’objet de 2 mises en demeure :

 

- l’une lui imposant la mise en conformité de ses installations

- l’autre lui imposant la suspension de ses activités de gaz inflammables liquéfiés, n’ayant pas fait l’objet d’un arrêté préfectoral d’autorisation.

 

Mais lors de la dernière inspection des services de l'ETAT, l'entreprise ne respectait

toujours pas les mises en demeure.

 

Dans cette zone industrielle qui compte 6 sites SEVESO dont 3 à hauts risques, nous ne comprenons pas que l’ETAT ne  ferme pas  cette entreprise illégale et préfère imposer une astreinte à l’exploitant, c’est-à-dire encaisser 100 € par jour jusqu’à ce que l’entreprise décide de se mettre aux normes. (arrêté préfectoral du 1/6/2016).

 

 

Pourtant à la lecture de l’arrêté préfectoral  du 1/6/2016, nous ne pouvons qu’être inquiets tant pour les populations environnantes (écoles, terrains de sports…..) que pour les employés de la zone industrielle et pour les habitants des communes de Mitry-Compans :

 

Pour extrait :

Afin de protéger les populations, pourquoi le préfet n’impose-t-il la fermeture de LUTTI LIV GAZ Mitry-Mory, qui a manipulé des gaz inflammables sans respecter la législation en vigueur ?

Pour tous renseignements complémentaires

 contactez

la Mairie de Mitry-Mory

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14 juin 2016 2 14 /06 /juin /2016 12:18
Paru dans le Parisien 77 :
Claye-Souilly : pollué, le ru des Grues n’est plus que l’ombre de lui-même

 

Île-de-France & Oise>Seine-et-Marne>Claye-Souilly||13 juin 2016, 16h48 | 

 

 

 

Claye-Souilly : pollué, le ru des Grues n’est plus que l’ombre de lui-même

Claye-Souilly, le 18 mai. Au fond de son jardin, Bruno Marc s’alarme de l’état de pollution du ru des Grues, où sont déversés des excédents d’eaux usées. Il s’y baignait lorsqu’il était enfant. (LP/G.P..)

 

 

 

Lorsqu’il s’approche du ru des Grues, qui passe au bout de son jardin, dans le hameau de Souilly, Bruno Marc est assailli par un sentiment d’amertume.

 

Ce petit cours d’eau, affluent de la Beuvronne, qui sillonne à travers la Goële avant de se jeter dans la Marne, a bien changé depuis l’enfance de Bruno. « Quand j’étais gamin, on se nourrissait de poissons qu’on y pêchait », se souvient-il tout en plissant des narines en raison de l’odeur nauséabonde qui exhale du cours d’eau dont la couleur nous fait comprendre pourquoi les chats aiment si peu la baignade.

 

Le responsable principal, mais probablement pas le seul, c’est la station d’épuration que se partagent les villes de Villeparisis, Mitry-Mory et Claye-Souilly. C’est ce que confirme un arrêté préfectoral pris en 2014, qui met en demeure la communauté de communes Plaines et Monts de France -aujourd’hui disparue- de mettre en conformité la station d’épuration, dont le « dimensionnement est insuffisant au regard des débits collectés par les réseaux » des trois communes. La CCPMF devait présenter, d’ici à novembre 2015, un plan d’actions devant aboutir au plus tard en 2018.

 

Sauf qu’entre-temps, la CCPMF a disparu et que les communes précitées, fortement opposées à leur rattachement au Grand Roissy, ont tout laissé en suspens depuis septembre 2015. « On a repris le dossier en main en avril, nous allons soumettre notre plan d’actions à la préfecture d’ici le mois de juillet », explique Jean-Luc Servières (DVD), vice-président en charge de l’assainissement et de l’eau à Roissy Porte de France.

 

Mais moins que la station d’épuration, le problème principal viendrait des réseaux d’assainissement des trois communes, qui ne séparent pas eaux pluviales et eaux usées, entraînant du coup un débit que la station d’épuration n’est pas à même de gérer.

 

On l’autorise donc à rejeter, sans traitement, des eaux usées dans le ru des Grues. Pour ce dernier, il est déjà trop tard. Le contrôle réalisé l’an dernier par le syndicat de la Basse Beuvronne révélait que le ru des Grues souffrait de « pollutions aux métaux lourds » ainsi qu’une teneur en oxygène six fois inférieure au minimum nécessaire pour que des poissons puissent y vivre.

 

Le Parisien |

 

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13 juin 2016 1 13 /06 /juin /2016 17:50

 

Le captage dans la Marne

de Nanteuil les Meaux

qui fournit

près de 75 000 habitants en eau potable

est situé en aval proche de

 

l’usine BASF Meaux (1)

classée SEVESO à Hauts risques

et implantée en bordure de Marne

 dans une zone inondable

 

 

 

 

 

 

 

En cas d’importantes inondations :quels risques pour le captage d’eau de Nanteuil les Meaux, en aval proche de l’usine Seveso à Hauts risques BASF ?
En cas d’importantes inondations :quels risques pour le captage d’eau de Nanteuil les Meaux, en aval proche de l’usine Seveso à Hauts risques BASF ?

 

 

 

 

BASF Meaux fabrique à l’échelle industrielle, entre autres, des substances dangereuses pour l’environnement, toxiques pour les organismes aquatiques, produits qu’elle stocke  à Meaux dans son usine des bords de Marne.

 

BASF, usine classée SEVESO à hauts risques mais également inscrite dans la base Basol (2) des sites pollués français, suite aux sondages de 1999/2000 qui ont montré que le sol de cette entreprise présentait des traces de pollution en composés organiques et détergents.

 

Une entreprise qui semble avoir des difficultés à respecter la réglementation qui lui est imposée puisqu’elle a fait l’objet ces dernières années de plusieurs mises en demeure de l’ETAT (20/12/2013 et 11/2/2015).

 

Une commission de suivi de site CSS devait se réunir en ce début d’année, CSS annulée au dernier moment, nous ne savons pas pourquoi, mais nous constatons que l’ETAT,  à ce jour fixé, n’a fixé aucune nouvelle date.

 

Comment a-t-on pu laisser s’implanter et s’agrandir  BASF, une usine aussi dangereuse, en bordure de Marne et dans une zone inondable, si près d’un captage d’eau stratégique pour l’agglomération de Meaux qui n’a pas de ressource d’eau de secours en cas de forte pollution de la Marne.

 

En effet par mesure de sécurité certaines collectivités ont  connecté entre elles leurs réseaux d'eau, pour éviter une pénurie en eau potable, et cela depuis de nombreuses années, mais ce n’est pas le cas de Meaux.

 

 

Pour tous renseignements complémentaires

 nous vous conseillons de vous rapprocher de

 Jean-François Copé

Président de la communauté d’agglomération de Meaux

 

 

 

(1) https://www.basf.com/fr/fr/company/about-us/Strategie-et-Organisation-France/Implantation-des-sites-en-France/Meaux.html

(2) BASOL http://basol.developpement-durable.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0065

 

 Paru dans le journal la Marne : 
Meaux cherche de nouveaux puits d'eau potable

L'eau du robinet est puisée directement dans la Marne. Mais comment réagir si la rivière est polluée ? La Ville creuse de nouveaux puits pour trouver de l'eau de "secours".

23/03/2016 à 11:31 par Audrey Gruaz

 

Pour le moment, à Nanteuil-lès-Meaux, la foreuse perce les différentes couches de calcaire, de sables et de gypse pour atteindre l'yprésien, où se trouve l'eau tant convoitée.

Remplir un verre d’eau c’est simple comme tourner un robinet. Et pourtant. Avant d’arriver dans au domicile des Meldois, l’eau de la Marne a subi de nombreux traitements qui l’ont rendue propre à la consommation.

« Même quand la Marne est polluée, nous sommes en capacité de traiter l’eau » évoque Cédric Dupuis, directeur du service Eau et assainissement pour la ville de Meaux, la DEA. En effet, les hydrocarbures qui pourraient polluer la rivière restent en surface et n’atteignent généralement pas les 4 mètres de profondeur, là où l’eau est pompée. « Nous savons la décontaminer » assure Cédric Dupuis.

7 600 abonnés à servir

Quand cette pollution est plus grave ou plus longue, l’usine de traitement des eaux puise alors dans ses réserves pour continuer à alimenter les 7 600 abonnés, sans que ceux-ci ne constatent de différence.

Le risque, aujourd’hui, c’est qu’une pollution plus grave que celles rencontrées jusqu’à présent ne prive les Meldois d’eau potable.

Des forages de reconnaissance

 

Depuis près de 5 ans, la DEA cherche de nouveaux points de prélèvement d’eau pour constituer une ressource de secours. Depuis le début de l’année, la direction de l’eau et de l’assainissement réalise trois forages de reconnaissance à Nanteuil-lès-Meaux, Chauconin-Neufmontiers et Trilport. Pour le moment, l’entreprise en charge du forage creuse un trou de 130 mètres de profondeur pour atteindre l’yprésien. Il s’agit de la couche argileuse de laquelle l’eau peut être extraite.

 

Il faudra encore entre 4 et 6 mois avant d’avoir une idée précise des résultats des études. Pour autant, l’eau ne sera pas disponible tout de suite. « Une fois que nous aurons le feu vert pour aller au bout, il faudra lancer toute la procédure d’appel d’offres, puis les travaux de forage d’exploitation. Nous devrons aussi définir quels types de filtration seront nécessaires en fonction de la qualité de l’eau que nous aurons trouvée. Cela peut prendre encore entre deux à trois ans » complète Cédric Dupuis.

 

 

http://www.journallamarne.fr/2016/03/22/consommation-la-ville-cherche-de-nouveaux-puits-d-eau-potable/

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10 juin 2016 5 10 /06 /juin /2016 19:13

 

 

 Pourquoi les 3 représentants de l’ETAT, au bureau de la CSS, se rangent-ils du côté de l’industriel Placoplatre  pour donner un avis défavorable à la présence de :

 

- Damien Girard, maire de Pontfaverger-Moronvilliers

- René Petitprêtre, président de l'association de défense de l'environnement de Pontfaverger-Moronvilliers et sa région.

 

lors de la prochaine commission de suivi de site CSS Fort de Vaujours qui se déroulera le jeudi 23 juin prochain à 10H30 à la sous préfecture de Raincy.

 

 

L’ETAT

plus à l’écoute du lobby industriel que du citoyen ?

 

Un manque de transparence de l’ETAT ?

 

A vous de juger 

 

 

Article de

 l'association de défense de l'environnement

de Pontfaverger-Moronvilliers

et sa région  

 

Fort de Vaujours : les 3 représentants de l’ETAT se rangent du côté de l’industriel Placoplatre et donnent un avis défavorable à la présence du maire de Pontfaverger-Moronvilliers à la prochaine CSS

 

 Il y a 25 ans René Petitprêtre, premier président de l'association, écrivait :

 

Non, la création de l’A.D.E.P.R (prononcez adépère) ne relève pas d’un simple coup de colère face à un projet d’une entreprise locale dangereux pour l’environnement. Elle n’est pas non plus l’émanation d’un groupe de personnes qui, comme on a pu le lire dans le presse locale, veulent faire de Pontfaverger un village dortoir !

 

Oui, l’Environnement de Pontfaverger et de sa région mérite bien d’être protégé et respecté, la qualité de vie de ses habitants d’être améliorée.

 

Oui, c’est bien à nous, simple citoyens, qu’il revient de prendre en main cette protection avec ou sans les élus, face à une administration technocratique qui oublie trop souvent que l’on existe, ou face à des industriels qui s’érigent en seigneurs.

 

Oui, l’A.D.E.P.R s’opposera lucidement à tout projet qui lui semblera nocif pour l’environnement, mais elle montrera, le plus souvent possible, constructive, et saura seule, ou avec d’autres associations, ébaucher des solutions, trouver des réponses aux problèmes écologiques qu’elle rencontrera.

 

Oui, la tâche qui l’attend est ardue et nécessite de la compétence, de la cohérence et … des moyens. Les moyens, c’est vous, chers adhérents qui nous les fournirez en faisant connaitre votre association et en faisant adhérer massivement. (…)

 

http://pontfaverger-environnement.jimdo.com/

 

 

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10 juin 2016 5 10 /06 /juin /2016 16:28
Quelques jours de grèves des éboueurs et Paris n’en peut plus de supporter ses propres ordures !

 

 

 

Paris s'inquiète du stockage de ses propres déchets près de ses écoles mais ne se soucie aucunement d'envoyer ses ordures à proximité de nos écoles maternelles comme à Fresnes sur Marne.

Paru dans le journal le Parisien :
Le grand nettoyage des rues de Paris va commencer, il était temps !
Que serait Paris si elle n’envoyait pas ses ordures chez les autres !

Place de Clichy (Paris, XVIIe), le 10 juin 2016.

(LP/Matthieu de Martignac.)

 

A quelques heures du lancement de l'Euro 2016, les éboueurs ont commencé à nettoyer les rues de Paris où depuis quatre jours sacs poubelles nauséabonds et cartons éventrés commençaient à s'amonceler.  Les éboueurs et salariés des centres de traitements de déchets sont en grève pour protester contre le projet de loi Travail. Et ça commençait à se voir. Particulièrement dans les quartiers touristiques de la capitale.  

«Toutes les ordures seront ramassées» : Anne Hidalgo, la maire de Paris, l'a promis vendredi matin. Quand ? «Maintenant! Elles sont en train d'être ramassées». Jeudi soir, une cinquantaine de camions supplémentaires sont sortis pour dégager les monceaux de déchets qui encombrent les rues de la capitale. Vendredi matin, 74 camions-bennes de la régie municipale, soit un sur deux, ont pu quitter les dépôts. 

Jeudi soir, une cinquantaine de camions supplémentaires sont sortis pour dégager les monceaux de déchets qui encombrent les rues de la capitale. Vendredi matin, 74 camions-bennes de la régie municipale, soit un sur deux, ont pu quitter les dépôts.

«La situation est beaucoup plus positive. Hier, aucune benne ne pouvait sortir des garages», affirmait-on à la mi-journée à la mairie de Paris. La mairie concentre les moyens sur les arrondissements les plus touchés, où avec la chaleur, les montagnes d'ordures dégagent une odeur pestilentielle. Sont concernés notamment le IIe et le IXe, dans le centre, mais aussi le VIIIe (Champs-Elysées).

 

 

Leparisien.fr

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10 juin 2016 5 10 /06 /juin /2016 14:11
Le projet  des bassines de la Bassée, qui fait polémique, consiste en fait, pour faire court, à créer un cinquième réservoir de retenue des eaux de la Seine, réservoir qui serait réalisé en y stockant les déchets « dits inertes » du Grand Paris.

 

D’une pierre, deux coups, une solution pour envoyer encore plus de déchets « dits inertes »  du Grand Paris en Seine et Marne, en toute discrétion.

 

Le transport se ferait par péniches sur la Seine : à l’aller vers Paris  les péniches seraient chargées de sable et de graviers pris dans nos carrières et au retour le Grand Paris nous renverrait ses déchets « dits inertes »  que l’on entasserait à la Bassée pour y créer un 5ème réservoir de retenue des eaux de la Seine.
Extrait article Nature Environnement 77 :
La Bassée en Danger

 

La Bassée est une vaste plaine alluviale inondable, tronçon de la vallée de la Seine en amont de Paris. Elle s’étend de Romilly-sur-Seine en amont (confluence Seine-Aube) à Montereau-Fault-Yonne en aval (confluence Seine-Yonne).

Le fond de vallée, large et à faible pente a permis à la Seine de divaguer, formant un chevelu de cours d’eau et un réseau de noues. La faible pente est à l’origine des méandres du fleuve et de ses crues régulières.

Cette vaste plaine alluviale est connue pour ses richesses écologiques exceptionnelles et ses ressources naturelles, elle est classée parmi les 87 zones humides d’importance nationale en France. Une réserve naturelle nationale y a été créée en 2002, on y trouve des espèces végétales et d’insectes protégées au niveau national.

Mais, aujourd’hui, ce patrimoine est menacé par des projets d’aménagements lourds…..

Paru dans le journal le Monde :
Inondations : « Il n’y a aucune solution technique pour stopper une crue majeure à Paris »

LE MONDE | 02.06.2016 à 20h44 • Mis à jour le 03.06.2016 à 09h32 | Par Laetitia Van Eeckhout

Les pluies et inondations de ces derniers jours rappellent que le spectre d’une crue centennale plane sur Paris et l’Ile-de-France. Dans la capitale, où le niveau de vigilance jaune a été activé, la montée des eaux a été rapide. Sur les seuls quatre derniers jours, de lundi 30 mai à jeudi 2 juin 16 heures, le niveau de la Seine est passé de 1,94 à 5,17 mètres. Le zouave du pont de l’Alma a les genoux dans l’eau. Mais on est encore loin de la crue de 1910, qui avait atteint 8,60 mètres.

Les quatre grands lacs de la Seine, créés à la suite cette crue centennale pour prévenir des inondations, ont néanmoins été fortement sollicités par un niveau de pluies inhabituel en cette saison. La difficulté est que ces précipitations intenses surviennent à une période où ces lacs de retenue sont pleins, en prévision de la nécessité d’alimenter la Seine l’été pour soutenir son débit. « Le 27 mai, lorsque l’épisode de pluies intenses a commencé, ils étaient à 90 % de leur capacité de stockage. Or, les débits entrants des lacs réservoirs représentent un cumul total de près de 60 mètres cubes-seconde contre 12 en temps normal », explique Claudine Jost, directrice de l’hydrologie à l’établissement public Seine Grands Lacs, ajoutant qu’il reste tout de même 66 millions de mètres cubes de stockage sur une capacité totale de 850 millions. Ils ont désormais atteint 94 % de leur capacité.

……

 « Il faut la conjonction de crues de la Seine et de la Marne pour que se produise une crue majeure [plus de 7 m] à Paris. Pour cela, il faut des précipitations importantes sur l’ensemble du bassin-versant de la Seine », confirme Magali Reghezza-Zitt, géographe, qui rappelle que les quatre grands lacs de Seine permettent surtout d’empêcher les crues moyennes. « En cas de crue, ces réservoirs permettent de “gagner” jusqu’à 70 cm de hauteur d’eau environ. Cela n’est pas suffisant pour empêcher une crue centennale de la Seine. Mais ce sont de précieux centimètres pour réduire les dommages. Cela peut être suffisant pour mettre hors d’eau certains réseaux critiques de l’agglomération parisienne, d’eau, d’électricité, de transport. »

 

Polémique sur la création d’un cinquième lac réservoir

Il existe un projet de création de nouvelles zones endiguées, destinées à évacuer le surplus en cas de crise, à La Bassée (Seine-et-Marne). Mais celui-ci piétine depuis vingt ans. Un débat public a eu lieu en 2012, et il a été décidé de créer une première zone pilote pour en évaluer les incidences environnementales locales. Et encore, cette première zone pilote ne pourra être réalisée avant 2023.

Dans son ensemble, ce nouvel ouvrage permettrait de stocker l’équivalent de 50 millions de mètres cubes d’eau. « Ce qui ferait encore gagner quelques précieux centimètres, mais ne permettra pas de stopper une crue centennale », observe Magali Reghezza-Zitt. Et la géographe d’ajouter : « Il n’y a aucune solution technique qui soit capable d’empêcher une crue de cette ampleur. Seule la préparation de tous les acteurs, y compris la population, permettra defaire face et de limiter les dégâts. »


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/06/02/inondations-il-n-y-a-aucune-solution-technique-pour-stopper-une-crue-majeure-a-paris_4931892_3244.html#mhRp0YOkZhrlOvgJ.99

 

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10 juin 2016 5 10 /06 /juin /2016 11:25

 

 

 

Dernière minute

 

Nature Environnement 77 a demandé que soient invités, à la CSS du 23/6/2016, en qualité de membres qualifiés, Damien Girard, maire de Pontfaverger-Moronvilliers et René Petitprêtre, président de l'association de défense de l'environnement de Pontfaverger-Moronvilliers et sa région.

 

Moronvilliers est le site jumeau du CEA de Vaujours sur lequel ont été réalisés des essais similaires à celui de Vaujours.

 

Damien Girard et René Petitprêtre travaillent depuis de nombreuses années sur le dossier de Moronvilliers, l’échange de vue entre les élus et associations de 2 sites,  n'aurait pu être que constructif mais certains en ont décidé autrement.

 

Qui sont les 5 membres du bureau

qui ont refusé

que ces 2 personnes soient invités ?

 

Nous n’en savons rien

le sous préfet n’ayant pas donné leurs noms.

 

Dans un souci de transparence Nature Environnement 77 demande à Gérard Branly, sous préfet de Torcy, d’indiquer ces noms.

 

A l’heure où les maires de Coubron et Courtry ont déjà claqué la porte de cette commission, ce refus n’est pas fait pour apaiser les esprits et la commission du 23/6/2016 risque de débuter dans un climat tendu.

 

 

Rappelons que le bureau de cette commission de suivi de site a déjà refusé d’ouvrir cette  CSS au public alors que Nature Environnement 77 le demandait, l’ETAT se rangeant du côté de l’industriel qui ne le souhaitait pas.

 

Rappelons que les associations environnementales demandent la mise en place d’un règlement intérieur, sans être entendus par l’ETAT.

Actuellement c’est l’arrêté du préfet de création de la CSS qui impose les règles à cette commission, sans concertation aucune avec les participants.

 

 

C’est la « dite concertation à la française »

 un système à bout de souffle

 qu’il faut changer

 

 

 

Paru sur le site FR3 Champagne-Ardennes-Marne :
De l'uranium aux portes de Reims

 

Notre reportage exclusif vous montre pour la première fois des documents et des images inédites qui prouvent que le site du CEA de Moronvilliers (Marne) est en partie contaminé à l'uranium.

·                        Charles-Henry Boudet

·                        Publié le 06/02/2016 | 11:38, mis à jour le 07/02/2016 | 09:11

 

58 ans après, face aux preuves, les langues se délient et le commissariat à l'énergie atomique reconnait la présence d'uranium à Moronvilliers.

La fermeture du site de Monronvilliers avait été annoncée en 2013. Depuis la fin des années 1950, le CEA (Commissariat à l'Energie Atomique) était installé dans lesMonts de Champagne afin de procéder à des tests de détonique sur la bombe nucléaire. Depuis 2014, le site est partiellement en déconstruction afin d'être rendu pour moitié aux collectivités locales. Pourtant, un problème important persiste, celui de la contamination à l'uranium.

A l'occasion de ce reportage, se sont des images amateurs incroyables que nous nous sommes procurés. Elles ont été tournées l'été dernier sur le site du CEA de Moronvilliers (51). Le vidéaste a pénétré dans l'enceinte militaire sans être inquiété. Pour la première fois, ce document prouve le stockage de déchets contaminés, à la portée de tous. Des dizaines de futs sont entreposés et sont clairement étiquetés «radioactif ». Ces images tendent à prouver que de l'uranium a été utilisé durant plusieurs années sur ce site d'expérimentation. Selon l'inventaire national des déchets radioactifs, ces futs contiennent de la terre et des métaux classés TFA : déchets de très faible activité. En 2013, il y en avait officiellement l'équivalent de plus de 16.000 camions benne. Le Commissariat à l'Energie Atomique reconnait aujourd'hui l'existence de ces futs.
 

De l'Uranium à Moronvilliers

Pour savoir comment de l'uranium est arrivé à Moronvilliers, il faut remonter aux années 60. En pleine guerre froide, la course à l'armement gagne les nations. La France doit s'équiper de l'arme nucléaire. Durant des dizaines d'années, Moronvilliers sera spécialisé dans la mise au point du détonateur de la bombe. Pour parfaire les tests, de l'uranium est utilisé (sous forme naturel et appauvri).
 

La loi du silence a régné

58 ans après se pose la question de l'étendue de la pollution du site. Il s'agit d'une zone militaire. Durant des dizaines d'années, le secret a été précieusement gardé. Mais des déchets contaminés à l'uranium, a moins de 6 km des habitations, en pleine nature, posent problème au nouveau maire de Pontfaverger (Marne). Avant d'être élu, il était à la tête d'une association de défense de l'environnement. Aujourd'hui, il s'inquiète d'un éventuel danger pour la population. Ces déchets de très faible activité représenteraient un réel danger, comme nous l'explique la CRIIRAD, une association qui défend le droit à l'information sur la radioactivité. Face à ce constat, le Commissariat à l'Energie Atomique s'engage clairement à une dépollution complète du site. Il est aujourd'hui classé « Zone Contrôlée » de niveau 2 sur une échelle qui en compte 5.

Durant notre tournage, nous avons appris qu'un comité de suivi de site sera mise en place d'ici le mois d'avril. Le terrain, d'une superficie de plus de 2.000 hectares, restera à jamais une zone militaire. Le site sera classé contaminé, sans date de fin.

 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne/marne/de-l-uranium-aux-portes-de-reims-922395.html

 

 

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8 juin 2016 3 08 /06 /juin /2016 21:04
rivière Reneuse à Gressy

rivière Reneuse à Gressy

La rivière Reneuse, affluent de la Beuvronne, prend sa source sur la commune de Villeparisis, elle reçoit les eaux de ruissellement du site pollué, inscrit dans la base Basol (1) de l’ancienne usine Labaz (groupe Sanofi) de Villeparisis de conditionnement chimico-pharmaceutique, précédé par une usine de fabrication de peintures et vernis.

 

Le Conseil Départemental de Seine et Marne a implanté en 2009 un point de contrôle fixe de la qualité de l’eau en aval de la confluence avec les eaux d’ADP, quant à l’ETAT il n’a implanté  aucun point de contrôle fixe sur ce rivière.      

 

Le parcours du combattant

pour obtenir l’autorisation de consulter

des documents publics

 

 

En effet le syndicat de la Basse Beuvronne a fait réaliser en 2015 un contrôle des eaux et sédiments sur la basse Beuvronne et ses affluents, mais bien que ces documents soient publics c’est après avoir adressé un courrier à la CADA (2) que notre association a pu enfin les consulter.

 

Il est vrai que

les résultats d’analyses

sur la Reneuse

sont

assez désastreux.

 

 

On peut lire dans la synthèse de l'étude  des résultats des analyses de l’eau 

 

«  Sur les deux stations de la Reneuse et du ru des Grues, la teneur en oxygène est extrêmement faible avec une concentration en oxygène dissous de 0.64mg/l. D’un point de vue biologique, il est considéré que sous 3mg/l la vie piscicole est impossible et les espèces les plus sensibles demandent 7mg/l. »

 

« Sur les deux stations de la Reneuse et du ru des Grues, les concentrations en ammonium sont très nettement supérieures au seuil de mauvaise qualité. Une concentration maximale de 18mg/l a été relevée sur la station 1  de la Reneuse(amont) soit plus de 4 fois le seuil de mauvaise qualité.

Les valeurs montrent la présence d’une forte pollution avec les effluents urbains  : STEP sur le ru des Grues et les mauvais raccordements sur la Reneuse. »

« sur l’intégralité des stations, le taux de matière en suspension dépasse largement le seuil de mauvaise qualité »

 

 

Concernant résultats de l’étude des sédiments, on peut lire :

 

« Le ru des Cerceaux, la Reneuse et le ru des Grues souffrent de pollutions aux métaux lourds »

 

Les analyses des métaux lourds dans les sédiments dans la Reneuse,en aval du pont francilienne,  font ressortir des taux élevés de pollution qui ne permettent pas leur épandage sur les terres agricoles.

 

Ces métaux lourds sont en particulier :

- PCB,  zinc, plomb, une concentration de 10.25 mg/kg d’arsenic et une très forte pollution au cuivre en aval de Villeparisis après avoir reçu les eaux de ruissellement du site pollué Basol (1) de l’ancienne usine Labaz (groupe Sanofi) de Villeparisis de conditionnement chimico-pharmaceutique, précédé par une usine de fabrication de peintures et vernis.

 

Ironie du sort  les résultats de la dernière campagne de prélèvement d’eaux souterraines mené au droit du site de cette ancienne usine le 20/9/2011 ont notamment montré  des concentrations en augmentation chrome, cuivre, nickel, plomb, zinc et arsenic.

 

 

90 millions d’euros devaient être utilisés

 pour « nettoyer la Beuvronne »

 

Comment

a été utilisé notre argent ?

 

Nous n’en savons rien.

 

 

 

 

Pour le savoir

nous vous conseillons de vous rapprocher de :

 

 M. Yves Albarello

président du syndicat de la Basse Beuvronne

 

M. Jean Luc Servières

 adjoint chargé de l’eau et l'assainissement Claye-Souilly

et vice président chargé de l’assainissement

de la communauté de commune Roissy Porte de France

 

 

 

(1) http://basol.developpement-durable.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0121

(2) CADA Commission d’Accès aux documents administratifs http://www.cada.fr/

Paru dans le Parisien 77 :
90 M€ pour nettoyer l’eau de la Beuvronne

faustine léo | 22 Juin 2012, 07h00 | MAJ : 22 Juin 2012, 06h53

 

L’artillerie est sortie pour améliorer la qualité de l’eau de la Beuvronne, ce cours d’eau de 25 km de long qui, de Cuisy à Annet-sur-Marne, traverse quinze communes des cantons de Dammartin et de Mitry et se déverse dans la Marne, à côté de la station de pompage d’eau potable.

Son affluent principal, la Biberonne, longue de 12 km, qui passe par six communes de Moussy-le-Neuf à Saint-Mesmes, est aussi concernée.

L’Agence de l’eau, la région et le département investissent 90 M€ sur cinq ans. Vingt-neuf communes s’associent à eux et signent aujourd’hui un contrat par lequel elles s’engagent à maîtriser les nuisances. Elles participeront aux actions à hauteur de 20%. Aéroports de Paris est aussi partie prenante car l’hiver il rejette, grâce à une dérogation, des eaux pluviales chargées en dégivrant, quand sa station de traitement est saturée.

Les eaux de la Beuvronne et de ses affluents sont considérées comme « mauvaises » depuis plus de dix ans, le niveau le plus élevé de pollution référencé. En cause, les rejets domestiques, industriels et agricoles mal maîtrisés sur le territoire. Les hydrocarbures du trafic routier drainés par les pluies sur l’A 104, la N2 et la N3 sont aussi en cause. Les syndicats des eaux du bassin se fédèrent donc pour agir. « Jusqu’à maintenant, tout le monde agissait dans son coin », regrette Yves Albarello, le maire de Claye-Souilly (UMP) et président du syndicat de la Basse Beuvronne.

Un meilleur réseau d’assainissement. Nombreux sont les réseaux vieillissants qui présentent des fuites qui se déversent dans la rivière. Il s’agit donc de les refaire, ce qui est coûteux, en séparant les eaux pluviales du réseau d’eau usées, notamment à Mitry-Mory et Villeparisis. « Nous avons déjà commencé, précise la mairie de Mitry-Mory. Ce sera long, nous avons 50 km de voirie. » Il faudra aussi réhabiliter les stations d’épuration, voire en construire.

Créer des bassins d’orage. Une grande partie de l’amélioration réside dans la collecte des eaux pluviales. Elle permettra aussi de lutter contre les inondations qui perturbent le secteur, comme à Villeparisis où un bassin doit récupérer les eaux et celles de la Francilienne. Il sera équipé de roseaux pour filtrer les molécules toxiques.

Protéger les sols. Les communes ont cinq ans pour peu à peu diminuer leur consommation de produits phytosanitaires et utiliser, par exemple, des brûleurs thermiques pour désherber. « Nous devons aussi convaincre de l’intérêt de faire des parkings végétalisés, qui permettent l’écoulement des eaux, et non en bitume », insiste la chargée de mission du projet.

Préserver les zones humides. Toutes ces actions permettront à l’écosystème des cours d’eau de ne pas disparaître. En plus, des aménagements spécifiques seront réalisés comme la création de mares, de noues ou de passes à poissons. « Nous sommes forcément contents que l’on veuille remédier aux pollutions, concède Jane Buisson de Nature Environnement 77. Mais nous voudrions que l’on s’attaque à elles à la source. »

http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/90-meur-pour-nettoyer-l-eau-de-la-beuvronne-22-06-2012-2059910.php

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