ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
C’est à cause de la coupe de football de l’UEFA qui se tiendra au stade de France de St Denis le 28 mai prochain qui opposera les équipes de Liverpool et du Real Madrid.
Des milliers de supporters des 2 clubs vont arriver par charters à Roissy. Pour permettre leur départ rapide afin d’éviter les débordements après le match les supporters prendront des vols de nuit pour rentrer chez eux.
Pour ce faire des vols supplémentaires de nuit seront mis à leur disposition au-delà du maximum autorisé par l’arrêté du 6/11/2003, le préfet accordera une dérogation.
La Source Bleue vers 1900
Historique :
Cette grande propriété bourgeoise dénommée « la Source Bleue » se trouve au 32, avenue A. Briand, en bordure du canal de l’Ourcq, elle s’étale sur plus d’un hectare de terrain.
C’est l’industriel Jean-Baptiste Japuis qui l’a faite construire au début du 19ème siècle, il dirigeait l’importante manufacture de toiles peintes voisine, qui employait à cette époque près de 300 salariés dont 80 enfants. (1)
Après le décès du couple Japuis c’est le conseiller général et ancien notaire Dominique Firmin Barizet qui l’achètera en 1876.
La propriété sera ensuite acquise dans les années 30 par la famille Perrier, les parents d'Etiennette Perrier, qui épousa Bernard Letellier, le fils du propriétaire des Platrières du même nom. Bernard Letellier qui sera maire de Claye-Souilly.
Etiennette Letellier est décédée le 11 mai dernier et ce sont ses descendants qui héritent de cette propriété.
Anne-Claire Letellier, récemment élue au conseiller municipal sur la liste de Jean-Luc Servières est la petite fille d'Etiennette et Bernard Letellier.
Afin de protéger ce site exceptionnel, le précédent maire, Yves Albarello, a fait classer, à la demande des associations, une partie de la propriété en zone naturelle et notamment une parcelle recouverte pour partie d’arbres centenaires, c’est cette parcelle de 1200 m2 que Jean-Luc Servières souhaite classer en zone constructible.
Voilà ce que dit le PLU actuel concernant cette zone :
« La zone N recouvre des espaces naturels du territoire communal. Elle est destinée à leur protection en raison :
- soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique,
- soit de l'existence d'une exploitation forestière,
- soit de leur caractère d'espaces naturels. »
Le dossier est consultable à l’aide du lien suivant :
http://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/demande_de_la_commune_de_claye-souilly_1_.pdf
Pour ne pas être privé par le Préfet du droit de délivrer des permis de construire, Jean-Luc Servières doit trouver dans l’urgence des emplacements pour implanter des logements sociaux.
C'est en plein centre du vieux Souilly, au bord de la place que le maire projette d’implanter 25 logements sociaux au moins, dans ce secteur déjà saturé de véhicules.
En effet ici la grande majorité des maisons ont été construites il y a plus de 100 ans et ne possèdent pas de garage, d’où l’obligation pour les habitants de stationner dans la rue.
Cet argument développé par les riverains ne semble pas avoir fait fléchir le maire qui persiste et signe, il devrait réserver dans le prochain PLU un emplacement pour construire des logements sociaux sur le site de l’entreprise La Juste Pression.
Pour faire court lorsqu’une propriété est classée en espace réservé logements sociaux :
La conseillère départementale
Véronique Pasquier
aux abonnés absents ?
Il ne suffit pas de se faire élire conseillère départementale, d’encaisser l’argent du contribuable et d’attendre sagement la prochaine élection, les populations demandent également que la conseillère se penche sur leurs problèmes et notamment sur le lourd dossier de la reconstruction du pont sur la Beuvronne à St Mesmes.
En effet suite à un affaissement du pont sur la Beuvronne sur la RD 404 à St Mesmes le conseil départemental avait fermé la route pendant presque 2 mois (entre le 10/12/2021 et le 27/1/2022) obligeant les 4000 usagers journaliers à faire un détour de plusieurs kilomètres.
Du provisoire qui dure longtemps !
C’est un pont «dit provisoire » qui a été déployé pour rétablir la circulation le 27/1/2022, vous savez ce type de pont comme ceux implantés par l’armée en Ukraine après la destruction de certaine voie de circulation.
Un pont qui semble très fragile puisqu’il a dû être fermé dans le courant de cette semaine obligeant de nouveau les usagers à faire un détour de plusieurs kilomètres.
Quand un nouveau pont sera-t-il reconstruit ?
Nous n’en savons rien
Pour le savoir nous vous conseillons de tenter de contacter
Votre Conseillère Départementale
Véronique Pasquier
La principale préoccupation de Jean-Luc Servières est, semble-t-il, de garder la main sur la délivrance des permis de construire.
Pour ce faire il doit implanter des logements sociaux en grand nombre, sinon ce sera la préfecture
qui délivrera les permis de construire.
Concernant le futur Plan Local d’Urbanisme la logique aurait été de faire une étude afin d’éviter l’implantation de ces logements dans les secteurs où l’air est le plus pollué de la commune. Mais il semblerait que ne soit pas le projet de l’élu.
En fait Jean-Luc Servières veut implanter en centre-ville 50 logements sociaux, 25 logements au moins en face de la maternelle du centre rue du Gl Leclerc et 25 logements au moins rue du Maréchal Joffre près de l’école élémentaire Marie Curie alors même que l’association Respire a indiqué dans une étude de février dernier que la pollution de l’air, notamment aux particules fines PM 2.5, était importante aux abords de ces écoles, l’un des principaux émetteurs de ces particules étant les gaz d’échappement des véhicules. (1)
Prévoir la construction de logements c’est ramener encore plus de véhicules au centre ville d’où plus de pollution dans ce secteur qui inclut des écoles maternelle et élémentaire, une maison de retraite, un centre d’enfants et adultes handicapés et nombreux appartements.
Les parents des petits écoliers touchés par des problèmes d’asthme et de bronchiolites apprécieront.
Les personnes âgées touchées par des problèmes respiratoires apprécieront également.
La question du jour :
Jean-Luc Servières
doit-il se pencher sur l’état de pollution de l’air dans notre commune ?
A vous de juger
L’article paru sur le site SANTE PUBLIQUE FRANCE vous donnera une idée de la situation :
Pollution de l’air ambiant : nouvelles estimations de son impact sur la santé des Français
Santé publique France a estimé, a posteriori sur la mortalité, les conséquences des baisses de la pollution de l’air ambiant observées durant le 1er confinement. Les résultats publiés aujourd'hui soulignent que ces baisses ponctuelles des niveaux de pollution au printemps 2020 ont été associées à des bénéfices non-négligeables pour la santé.
Publié le 14 avril 2021
Le 16 mars 2020, pour lutter contre la première vague de COVID-19, un confinement strict en France était décidé, créant une situation environnementale jamais observée. Cette mesure sans précédent a en effet conduit à un ralentissement massif de l’activité et de la circulation de la population avec des conséquences sanitaires, économiques, sociétales et environnementales.
Dans le cadre de son suivi global de l’épidémie, Santé publique France a estimé a posteriori sur la mortalité les conséquences des baisses de la pollution de l’air ambiant observées durant ce premier confinement. Les résultats, publiés aujourd’hui, soulignent que les baisses ponctuelles des niveaux de pollution au printemps 2020 ont été associées à des bénéfices non-négligeables pour la santé avec environ 2 300 décès évités en lien avec une diminution de l’exposition de la population française aux particules ambiantes. Cette estimation confirme qu’une action volontariste sur la réduction des émissions de particules dans l’air se traduit par une diminution sensible de l’impact de la pollution atmosphérique sur la santé, et la mortalité en particulier.
Par ailleurs, Santé publique France a actualisé l’estimation du poids total de la pollution de l’air ambiant sur la santé de la population française pour la période 2016 à 2019. Elle conclut que la mortalité liée à la pollution de l’air ambiant reste un risque conséquent en France avec 40 000 décès attribuables chaque année aux particules fines (PM2,5). Ces travaux soulignent une nouvelle fois l’importance de poursuivre les efforts de réduction de la pollution atmosphérique, en agissant sur l’ensemble des sources de pollution.
Une réduction de la pollution de l’air ambiant et de la mortalité associée constatée pendant le premier confinement
Le confinement du printemps 2020, dont l’objectif était de limiter la circulation du virus sur le territoire, a plongé notre société dans un cadre totalement inédit et celui-ci a eu des conséquences sur la santé, les activités économiques et sociales, ainsi que sur l’environnement1,2. Dans le cadre de son programme de surveillance Air et Santé, Santé publique France a évalué les impacts à court et long terme sur la mortalité en France métropolitaine de la diminution de l’exposition à la pollution atmosphérique liée au confinement.
Les résultats de l’évaluation quantitative d’impact sur la santé (EQIS) montrent que les bénéfices d’une moindre exposition à la pollution de l’air ambiant durant le premier confinement peuvent être estimés à environ :
Ces bénéfices sont majoritairement dus à des effets évités à plus long terme (diminution de la contribution de la pollution au développement de pathologies conduisant au décès), et dans une moindre mesure à des effets évités à court terme (décompensation de pathologies préexistantes).
Ces résultats montrent qu’une action volontariste sur la réduction des émissions de polluants dans l’air se traduit par une diminution sensible de l’impact de la pollution atmosphérique sur la santé, et la mortalité en particulier.
Santé publique France appelle ainsi à tirer au mieux les enseignements de cette période de confinement pour identifier les solutions les plus efficaces en termes de réduction des niveaux de pollution atmosphérique de manière à diminuer durablement les impacts sur la santé.
40 000 décès par an et près de 8 mois d’espérance de vie perdus en lien avec l’exposition aux particules fines
Afin d’actualiser les estimations publiées en 2016 qui portaient sur la période 2007-2008, Santé publique France a réévalué le fardeau que représente la pollution atmosphérique sur la mortalité annuelle en France métropolitaine pour la période 2016-2019.
Il ressort de cette réévaluation que chaque année près de 40 000 décès seraient attribuables à une exposition des personnes âgées de 30 ans et plus aux particules fines (PM2,5). Ainsi l’exposition à la pollution de l’air ambiant représente en moyenne pour les personnes âgées de 30 ans et plus une perte d’espérance de vie de près de 8 mois pour les PM2,5.
La pollution de l’air ambiant demeure ainsi un facteur de risque pour la santé en France bien que l’EQIS 2016-2019 suggère une tendance à la baisse de la mortalité en lien avec la pollution de l’air ambiant (7% de la mortalité totale de la population française attribuable à une exposition aux PM2,5 versus 9 % sur la période 2007-2008).
Des résultats en faveur d’une action durable
L’estimation actuelle de la mortalité en lien avec la pollution de l’air ambiant réaffirme l’enjeu de santé publique autour de cette question et incite à poursuivre durablement les efforts de réduction sur toutes les sources de pollution.
Certains enseignements issus de l’analyse du confinement du printemps 2020 sont ou peuvent déjà être capitalisés. En termes d’actions publiques, la baisse du trafic dans les zones urbaines ou la diminution des émissions industrielles sont des leviers efficaces déjà déployés ou en cours de déploiement. En termes de changements comportementaux, le télétravail ou les modifications de modes de déplacement sont vraisemblablement appelés à se pérenniser au sein de la société française.
Plus généralement, d’autres pistes d’actions existent, parmi elles l’amélioration des pratiques d’utilisation du chauffage au bois (utilisation d’appareils performants, choix de combustibles de bonne qualité, allumage par le haut...) ; le développement de bonnes pratiques agricoles pour réduire les émissions d’ammoniac, par exemple, ou encore la rénovation thermique des logements….
Les champs couverts de céréales pour nourrir les méthaniseurs commencent à s’imposer au nord 77 au détriment des champs de blé qui nourrissent la population.
Il faut bien comprendre que Valérie Pécresse et Emmanuel Macron ont encouragé les agriculteurs à implanter ces usines à gaz (méthaniseur) notamment sur une grande partie du nord 77 en leur versant des subventions importantes, environ 800 000 € par méthaniseur.
Les agriculteurs ont même le droit d’utiliser une partie de leurs champs pour ne produire toute l’année que des céréales qui serviront à nourrir les méthaniseurs.
Va-t-on devoir choisir entre le blé pour se nourrir
ou le gaz pour se chauffer ?
Vu les cours du blé qui explosent certains agriculteurs qui ont investis dans un méthaniseur commencent à se poser la question de savoir si c’était vraiment un bon investissement et s’ils n’auraient pas dû continuer comme leurs ancêtres à concentrer leur activité sur les cultures nourricières pour la population.
Il est trop tard pour revenir en arrière, la France qui vendait du blé à l’étranger va-t-elle devenir maintenant dépendante de la Russie ou des Etats Unis… à cause du choix de nos élus qui ont trop encouragé la méthanisation.
L’avenir nous le dira……
Venez donner votre avis sur le futur Plan Local d’Urbanisme
réunion publique quartier Claye
ce soir à 19 heures
salle Planète Oxygène
Au grand étonnement des participants, le maire a présenté, lundi dernier, son projet de densification sur la commune et notamment en centre-ville par la construction de plus d'une centaine de logements sociaux, les sites choisis pour ces constructions se situent :
A la lecture de la page 34 du dernier bulletin municipal vous venez de découvrir que la commune va être obligée de construire de nombreux logements sociaux dans les années à venir pour rattraper le retard.
Restreindre les constructions en zone urbaine
Les promesses de campagne vite oubliées ?
Jean-Luc Servières, ancien 1er adjoint sous le mandat d’Yves Albarello, semble découvrir la situation alors qu’il a voté tous les plans d’urbanisme avec le précédent maire, qui permettaient une « urbanisation galopante » et Laurent Jacquin, adjoint à l’urbanisme dans cette mandature comme dans la mandature précédente, a délivré des permis de construire qui n’imposaient pas aux promoteurs immobiliers de construire le quota de 25 % de logements sociaux obligatoire, comme notamment aux Bois des Granges où des centaines de logements ont été édifiés sans respecter cette obligation.
En effet les élus sont au pied du mur, jusqu’à maintenant ils avaient préféré faire payer à la commune des pénalités plutôt que de respecter le quota de logements sociaux imposés par l’ETAT mais aujourd’hui ils vont devoir rattraper leur retard faute de quoi ce sera la préfecture qui reprendra la main sur l’urbanisme et délivrera les permis de construire.
Pour ne pas être privés du droit de délivrer des permis de construire les élus ont fait le choix de rattraper le retard en prévoyant de construire les nombreux logements sociaux qui manquent à l'appel.
Le maire ne semble pas disposé à utiliser le patrimoine immobilier de la ville pour construire ces logements sociaux, préfère-t-il continuer à vendre les terrains communaux à des promoteurs comme la commune l’a fait encore récemment pour une parcelle de 2100 m2 située en face du château d’eau où une masse d’appartements ont été construits, sans que la commune n'impose au promoteur de construire aucuns logements sociaux ?