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29 avril 2019 1 29 /04 /avril /2019 18:00

 

Paru sur le site Robin des Bois :

 

 

NOTRE-DAME DE PLOMB

29 avril 2019

29 avril 2019, Communiqué n°2

La chape de plomb qui s’était abattue sur la cathédrale en ruine s’est fissurée samedi 27 avril 2019* après la diffusion d’un communiqué co-signé par l’Agence Régionale de Santé d’Ile-de-France, le préfet de police de Paris et la préfecture d’Ile-de-France. Les trois signataires confirment des pollutions au plomb attribuées à l’incendie de Notre-Dame de Paris.

 

Par nécessité, ces pollutions sont qualifiées de « très localisées ». Les experts du Laboratoire Central de la Préfecture de Paris n’ont certes pas eu le temps, les moyens ou les ressources humaines suffisantes pour faire des contrôles dans tous les appartements, commerces, jardins publics et privés, touchés dans un premier temps par les retombées du panache toxique dans l’ouest parisien, notamment les 1er, 6ème et 7ème arrondissements, et contaminés dans un deuxième temps par les envols de poussières, cendres, suies tourbillonnantes dispersées autour du bâtiment historique incendié.

 

Il reste que ce communiqué ouvre la voie à un protocole de suivi et à l’extension des prélèvements ainsi qu’à un dispositif dédié à la sécurité sanitaire de tous les salariés ayant à intervenir sur le site. Plusieurs autres corporations sont concernées comme les agents de propreté de la ville de Paris qui jusqu’alors continuent à balayer sans précaution particulière la voierie autour du site incendié.


Du point de vue de Robin des Bois, il apparaît par ailleurs nécessaire de contrôler les teneurs en plomb des sédiments et des poissons de la Seine.

 

Le communiqué des services de l’État fait suite à l’alerte de Robin des Bois lancée dès le 19 avril, relancée et consolidée le 23 avril par des courriers envoyés aux ministres de la Culture, de la Transition écologique et solidaire, du Travail, de la Santé, à l’Agence Régionale de Santé Ile-de-France et à AirParif.

 

Robin des Bois estime que jusqu’alors, la culture du risque sanitaire et environnemental au cœur d’une ville de plusieurs millions d’habitants, de travailleurs et de touristes avait été oubliée et mise de côté.

 

Robin des Bois est sollicité depuis hier par des riverains de la cathédrale. L’ONG répond avec plusieurs recommandations de bon sens qui n’ont pas vocation à se substituer aux pouvoirs publics et à la mairie de Paris. Il est indispensable qu’après ce premier communiqué officiel, une plateforme d’information et un guide pratique soient accessibles dans les meilleurs délais pour répondre aux sollicitations et aux inquiétudes des publics concernés. Un numéro d’urgence coordonné par la mairie de Paris et l’ARS s’impose.

 

Le projet de loi pour la restauration et la conservation de la cathédrale Notre-Dame de Paris et en particulier son article 9 autorisant « des dérogations ou des adaptations s’appliquant à la protection de l’environnement et à l’évacuation et au traitement des déchets » est une incitation à la mise en danger collective d’autrui. Robin des Bois appelle tous les députés et sénateurs à s’opposer en priorité à l’article 9 de cette loi d’exception.

 

*Curieusement, le communiqué est daté d’aujourd’hui, lundi 29 avril.

 

Précédent communiqué:
Notre-Dame : un nouveau site pollué à Paris, 19 avril 2019

 

 http://www.robindesbois.org/notre-dame-de-plomb/

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28 avril 2019 7 28 /04 /avril /2019 09:50

Le Conseil Général de Seine et Marne

a classé

en février 2015

un arbre remarquable

dans la forêt régionale de Montgé en Goële

 il s’agit

d’un hêtre

plus que centenaire.

 

Voici sa situation :

49° 02' 34" N     02° 45' 11" E

Recherchez le hêtre remarquable de la forêt régionale de Montgé en Goële
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26 avril 2019 5 26 /04 /avril /2019 11:18
Décharge ECT Villeneuve sous Dammartin

Décharge ECT Villeneuve sous Dammartin

 

 

Comme le disait récemment « l’illustre » architecte parisien Roland Castro, Villeneuve sous Dammartin serait l’un des quartiers les plus moches du Grand Paris.

 

 

Est-ce pour cela que Béatrice Abollivier, préfète du 77, vient d’autoriser la décharge ECT de Villeneuve sous Dammartin à recevoir des déchets  encore plus concentrés en certains polluants, en provenance notamment  du Grand Paris ?

 

Un captage  qui fournit en eau  potable une partie des habitants de Mitry-Mory se trouve en aval  hydraulique de cette décharge, mais soyez rassurés les « modélisations » réalisées par les bureaux d’études, payés par ECT, concluent à un impact «acceptable » sur la potabilité de l’eau.

 

D’ailleurs la préfète Béatrice Abollivier, n’a pas souhaité  demander leur avis aux élus de Mitry-Mory qui n’ont même pas été invités lors de la présentation de ce dossier à la commission Coderst, c’est « ladite concertation à la française ».

 

Pour en revenir aux déchets qui y seront stockés dans 2 casiers, sur une surface de 23 hectares, il s’agit de terres « dites naturelles » TN+ du Grand Paris qui pourraient comprendre des teneurs élevées  en certains composés (antimoine, sélénium, molybdène, sulfates…)

 

Les jus de décharge ne sont pas récupérées dans ce type de décharge ISDI, le danger est qu’ils migrent vers la nappe phréatique et la rivière Biberonne avoisinante.

 

L’arrêté préfectoral impose à l’industriel de poser 5 piézomètres pour contrôler seulement 2 fois par an les nappes d’eau  souterraines, mais du côté de la Biberonne la préfète n’impose aucuns contrôles à l’exploitant, d’ailleurs les bureaux d’étude  considèrent qu’il n’y aurait pas d’impact « significatif » sur les eaux de surface.

 

 

Cela coûtera probablement moins cher à la Sté du Grand Paris d’envoyer les déchets  vers cette décharge ISDI , plutôt que vers une décharge ISDND comme Veolia Claye-Souilly qui elle a obligation de récupérer et traiter les jus de décharges.

 

 

Quant au coût sur l’environnement, l’avenir nous le dira……

 

 

 

 

 

 

 

 

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24 avril 2019 3 24 /04 /avril /2019 16:27
Carrière de Gypse à ciel ouvert Knauf au lieudit " Le Bois des Sables"

Carrière de Gypse à ciel ouvert Knauf au lieudit " Le Bois des Sables"

Par délibération du 26/6/2003 la Région IDF la Région IDF a permis à l’industriel allemand Knauf de détruire 35 hectares de forêt  au lieudit «Le Bois des Sables » sur les communes de St Soupplets et Cuisy, en lui cédant ses droits de fortage, sans restrictions.

 

Mais cela ne suffit pas à Knauf, l’industriel allemand voudrait bien exploiter le gypse sur la majorité de la Forêt de Montgé en Goële qui compte 960 hectares.

Panneau conseil régional IDF (Les bois des Sables, de St Soupplets et du Four se trouvent à droite sur le plan)

Panneau conseil régional IDF (Les bois des Sables, de St Soupplets et du Four se trouvent à droite sur le plan)

 

 

Dans un premier temps l'industriel souhaiterait ouvrir une nouvelle carrière de gypse à ciel ouvert, sur une surface d’environ 57 hectares,  au Bois de St Soupplets et au Bois du Four (1), mais le problème vient que l’on ne connaît pas les propriétaires de certaines parcelles.

 

Qu’à cela ne tienne le Conseil Régional IDF se penche sur le sujet et devrait engager une procédure de « Déclaration d’Utilité Publique » pour récupérer ces biens.

 

Le Conseil Régional IDF devrait également financer des travaux dans ce secteur dans le but de déboiser, coût de l’opération, payée par vos impôts, rien que pour la création de routes forestières environ 215 000 €. (2)

 

 

Du côté  du public : le Conseil Régional IDF envisage de  « canaliser » la fréquentation dans la forêt en réduisant l’utilisation de certains sentiers(3), il est vrai que la fréquentation des familles avec enfants  autour du centre hippique pourrait gêner la destruction de chênes plus que centenaires.

 

Quant aux actions en faveur de l’accueil et du paysage, rien n’est à l’ordre du jour, pas de programme non plus en faveur d’espèces remarquables ni de reprofilage des mares (3), ni de remise en état  de l’étang et des anciens communs du château.

 

Vous n’allez tout de même pas vous plaindre, la région continue à entretenir le site et la brigade équestre, pour le  surveiller, fait tout de même 24 tournées par an (4), cela ne compense-t-il pas les millions de tonnes d’ordures que la région vous envoie, chaque année, au nord-ouest 77 ?

 

 

Source :

14. 18-016 : APPROBATION DE L'AMÉNAGEMENT FORESTIER DE LA FORÊT RÉGIONALE DE MONTGÉ
http://www.aev-iledefrance.fr/component/search/?searchword=montg%C3%A9&searchphrase=all&start=10

(1) page 8

(2) page 33

(3) pages 35/36

(4) page 20

 

 

Un hêtre remarquable classé par le conseil départemental 77

Un hêtre remarquable classé par le conseil départemental 77

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21 avril 2019 7 21 /04 /avril /2019 19:29
Le Canal de l'Ourcq à Claye-Souilly
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19 avril 2019 5 19 /04 /avril /2019 11:17

 

 

Paru sur le site de l'association Robin des Bois :

 

NOTRE-DAME : UN NOUVEAU SITE POLLUÉ À PARIS

19 avril 2019

Après la fusion d’au moins 300 tonnes de plomb dans les garnitures de la flèche et dans la toiture, l’emprise de Notre-Dame de Paris est un site pollué.

La cathédrale est aujourd’hui rendue à l’état de déchet toxique. Pour en connaître la complexité, il serait utile à partir des archives, des connaissances de spécialistes en art liturgique et des témoignages de ceux qui ont participé à la maintenance récente de faire la cartographie de toutes les substances toxiques employées et embarquées dans ce vaisseau historique.

Les eaux d’extinction, les cendres, les suies, les gravats au sol et dans les parties aériennes doivent être, dès que la sécurité pour les travailleurs sera garantie, caractérisés, triés, regroupés et orientés vers des sites légaux et confinés de stockage et d’élimination. Les bois calcinés doivent aussi être considérés comme des déchets. Ils étaient en contact avec les feuilles de plomb et traités au fongicide.

Cette opération d’assainissement est un préalable à la reconstruction. Avant de lancer un appel d’offres pour la conception d’une nouvelle flèche, il faut lancer un appel d’offres pour la décontamination de ce qui, hélas, peut aussi être provisoirement considéré comme une friche industrielle.

Les alternances de pluie, d’orages, de sécheresse et de vent vont faciliter la migration du plomb dans les sols et la mobilisation de poussières toxiques en cas d’exposition et d’inhalation prolongées.

Le risque plomb était jusqu’alors reconnu et signalé dans les arrondissements du nord de Paris. A partir de la source de Notre-Dame incendiée, il pèse désormais sur l’île de la Cité et sur les sédiments de la Seine.

Les hommages ne réparent pas les dommages surtout quand ils sont sanitaires. Robin des Bois recommande que tous les pompiers et sauveteurs qui ont participé à la lutte contre l’incendie et à la récupération en urgence d’antiquités soient soumis dans les semaines qui viennent à un contrôle de la plombémie. Les signes cliniques de l’intoxication par le plomb ne sont pas immédiatement perceptibles. Le saturnisme avance masqué.

Pendant plusieurs mois sinon années, les habitants et usagers du périmètre sinistré pourront être soumis à l’inhalation de poussières de plomb. Il serait par conséquent prudent, sous la tutelle de l’Agence Régionale de Santé, de mettre en œuvre un protocole de surveillance sanitaire et de vigilance environnementale notamment dans les jardins privés et publics en commençant par le square Jean XXIII, le square René Viviani et les jardins de l’Hôtel de Ville. Le miel des abeilles survivantes du sinistre pourrait être un indicateur significatif si elles sont maintenues dans cet environnement hostile.

En cohérence avec sa mission de détection des polluants atmosphériques, il serait logique qu’Airparif soit mandatée et équipée pour mesurer dans l’île de la Cité la quantité de poussières atmosphériques de plomb et des autres substances volatiles émises par l’incendie. Il est anormal vu la fréquence, l’intensité et la diversité des incendies à Paris et en Ile-de-France que leurs effets spécifiques ne soient pas systématiquement suivis, quantifiés et portés à la connaissance du public.

http://www.robindesbois.org/notre-dame-un-nouveau-site-pollue-a-paris/

 

 

 

 

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18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 18:50

 

Le plus important captage d'eau du 77 se trouve dans la Marne à Annet sur Marne, commune qui possède l'une des plus importantes décharges ISDI d'Ile de France, c'est vers cette décharge qu'ont été évacués, au 31/12/2018, plus de 20 % des déchets du Grand Paris (721 000 tonnes).

 

Sur la commune voisine de Claye-Souilly où est située la plus importante décharge d'ordures ménagères (ISDND) de France, ce sont, hormis des ordures ménagères, une partie des mâchefers des incinérateurs parisiens qui y sont traités.

 

Plus l'eau brute pompée est de mauvaise qualité

 plus on doit la dépolluer

 

La double peine 

recevoir les ordures des autres

et payer l'eau potable

près de 67 % plus chère qu'à Paris

 

 

 

Comparaison des prix de l'eau potable

au 1/1/2018

pour une facture de 120 m3

Claye-Souilly : 6,17€ le m3 (1)

Paris : 3,68 € le m3 (2)

 

 

(1) http://www.services.eaufrance.fr/donnees/commune/77118

(2) http://www.services.eaufrance.fr/donnees/commune/75056/2017

 

Paru dans le journal Le Monde :

 

Pour protéger la qualité de son eau potable, Paris tente de convertir les agriculteurs au bio

La capitale, qui s’approvisionne à la campagne, veut convaincre les agriculteurs d’avoir la main moins lourde sur les engrais et les pesticides.

Par Martine Valo Publié aujourd’hui à 01h55, mis à jour à 15h56

Un paysage sans animaux, des aplats de colza, de blé, d’orge, de betteraves qui s’étirent à l’assaut des collines, peu de haies : l’agriculture telle qu’elle se pratique aujourd’hui a gagné les terres et les esprits au sud de la Seine-et-Marne comme ailleurs. La tendance ne fait pas l’affaire de la Ville de Paris qui y puise son eau potable. Sa régie essaie donc de convaincre les agriculteurs d’avoir la main moins lourde sur les engrais et les pesticides. Prévenir la pollution reste le meilleur moyen de préserver la ressource.

Dans la commune de Villemer, aux franges de l’Ile-de-France, s’étend un bois de 53 hectares, clos et gardé par une solide barrière. Cet espace bucolique protège plusieurs puits, notamment celui de Saint-Thomas où Paris a commencé à s’approvisionner en 1898. Pour alimenter les robinets des Parisiens, à 80 kilomètres de là, la capitale capte sans pompage 26 000 mètres cubes par jour en moyenne de l’eau qui s’infiltre alentour avant de rejoindre la nappe souterraine de la Craie.

Autrefois, le bois de la vallée du Lunain était traité comme un parc urbain, bien débroussaillé, dégagé autour de chaque pied d’arbre. « On ne lui applique plus aucun traitement chimique depuis au moins 2004, rapporte Hervé Guélon, responsable de l’entretien des sources pour Eau de Paris. Les mentalités ont évolué. »

Ici, on fait désormais grand cas des insectes, on n’extirpe plus le moindre arbre mort, bref, on laisse davantage la nature agir moyennant pas mal d’entretien manuel. Idéalement, il ne reste plus qu’à convaincre l’ensemble du bassin captant – trente-neuf communes s’étendant sur 38 000 hectares, dont 23 700 hectares cultivés – qu’il vaut mieux ne pas avoir à financer des traitements très onéreux pour réduire la contamination de la ressource par les omniprésents polluants de l’eau en France : les intrants agricoles.

Lire aussi  Agriculture : pourquoi la réduction des pesticides est possible

« Un jour, j’ai reçu dans ma boîte à lettres un prospectus d’Eau de Paris, un appel à projets apparemment très ouvert, raconte Guy-Michel Desmartins. Moi j’ai répondu que je souhaitais planter du sarrasin. » Vœu exaucé : l’agriculteur a obtenu une aide pour acheter une faucheuse spécifique qui lui a permis de se lancer avec vingt premiers hectares de cette culture sans intrant. A 36 ans, il dit vivre avec 140 ha de colza, de blé et d’orge nettement moins bien que ses grands-parents avant lui, à Villeneuve-la-Dondagre (Yonne). L’agriculteur mène donc une double activité et entretient des étangs et des marais. Pour « sortir de l’impasse des cours mondiaux et des aléas météo », il ne manque pas d’idées, mais de moyens pour investir........

https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/04/18/pour-proteger-la-qualite-de-son-eau-potable-paris-tente-de-convertir-les-agriculteurs-au-bio_5451834_3244.html

 

 

 

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17 avril 2019 3 17 /04 /avril /2019 20:42

 

Depuis des décennies ce service de l’ETAT est en sous effectif dans notre secteur, la regrettée Nicole Bricq, alors députée de cette circonscription, le signalait déjà à la fin du 20ème siècle et la situation ne s’est pas améliorée depuis.

 

Ce sont eux, sous la direction du sous-préfet Gérard Péhaut qui ont travaillé sur  ces dossiers :
- pollution Wipelec Meaux, près d’une crêche
- pollution aux hydrocarbures Mavidis Villeparisis, obligeant l’évacuation d’une partie des riverains
- incendie d’une casse illégale Men Autos à le Pin
- incendie de l’entrepôt  Newrest à Mesnil Amelot
- incendie de la décharge Veolia de Claye-Souilly
- incendie de l’installation Frasnier de Compans…..

 

Hier c’est la sur la zone industrielle de Mitry-Compans que les inspections inopinées de la DRIEE 77 ont eu lieu, cette zone industrielle est l’une des plus importantes d’Ile de France et compte 6 sites Seveso, dont 2 à hauts risques, des entrepôts logistiques, des industries chimiques et du bâtiment, 2 centrales d’enrobage bitume, 6 sites de traitements de déchets dangereux…. à proximité desquels sont implantées des écoles, collèges et lycée.
Paru dans le Journal la Marne :
Zone industrielle de Mitry-Compans : des entreprises ne respectent pas les règles

 

La préfecture a contrôlé des entreprises de la zone industrielle de Mitry-Compans, mardi 16 avril 2019. Certaines activités ne respectent pas les règles sur les produits chimiques.

 

 

Publié le 17 Avr 19 à 10:05

La préfecture a contrôlé plusieurs entreprises de la zone industrielle de Mitry-Compans, mardi 16 avril 2019. 

Mardi 16 avril 2019, la préfecture de Seine-et-Marne a conduit une opération « coup de poing » dans la zone industrielle de Mitry-Compans. Les services de l’Etat visaient les entreprises classées au titre de la protection de l’environnement

17 inspecteurs de l’environnement de la DRIEE (Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie), accompagnés des forces de l’ordre, ont vérifié que les activités des entreprises ayant un impact sur l’environnement étaient bien en règle.

Les plans de prévention des risques technologiques vérifiés

Ils ont également contrôlé que les plans de prévention des risques technologiques (PPRT) étaient correctement mis en œuvre. Ces documents sont obligatoires dans cette zone industrielle, qui est aussi la plus importante de Seine-et-Marne.

Déclenchement d’exercices de crise dans des sites Seveso

Ils ont par exemple demandé le déclenchement de deux exercices de crise (déclenchement de plan d’opération interne) sur des sites classés Seveso. 

27 inspections inopinées ont été menées sur les différents sites (Seveso seuil haut et seuil bas, entrepôts, installations de transit de déchets et de matériaux, installations de préparation alimentaire, installation de stockage de produits chimiques). Comme l’impose le PPRT de la zone, les
stationne
ments anarchiques et illégaux ont été sanctionnés.

Trois sites industriels en situation irrégulière

Au bilan, cette opération a permis de constater trois sites industriels en situation irrégulière ; cinq sites industriels avec des écarts notables à la réglementation sur les installations classées et sur les produits chimiques ; et 112 pour stationnements illégaux.

Au final, 112 contraventions ont été dressées, deux procès verbaux de délit et un procès verbal de contravention seront transmis au Parquet de Meaux. En termes de suite, huit arrêtés préfectoraux de mise en demeure à l’encontre d’exploitants d’installations classées seront pris par la préfète
l’environnement de la DRIEE (Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’éne
rgie) et huit policiers.

https://actu.fr/ile-de-france/mitry-mory_77294/zone-industrielle-mitry-compans-entreprises-ne-respectent-pas-regles_22992227.html

 

 

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15 avril 2019 1 15 /04 /avril /2019 12:58
Projet Plan Déchets IDF : le groupe Alternative Ecologique et Sociale du Conseil Régional IDF a rencontré samedi dernier les associations du nord 77

 

 

C’est sous l’impulsion de Bénédicte Monville, l’élue de Seine et Marne, que plusieurs conseillers régionaux du groupe Alternative Ecologique et Sociale d’IDF sont venus à la rencontre des associations du nord 77, parmi eux, le président de leur groupe Mounir Satouri.

 

Leur but était de permettre aux associations de défense de l’environnement  d’exprimer leurs attentes, afin de les faire remonter auprès des élus régionaux, dans le cadre du futur plan déchets d’IDF.

 

Une initiative appréciée des associations du nord 77 alors que Valérie Pécresse n’avait pas souhaité les inviter aux réunions de concertation projet Plan Déchets IDF.

 

 

Julien Proffit

Un conseiller régional 

aux abonnés absents ?

 

Pourtant ADENCA avait tenté, sans succès, de faire remonter les demandes des riverains des décharges, incinérateurs  auprès de Julien Proffit (LR) (1) conseiller régional IDF et élu au conseil municipal de Claye-Souilly.

 

Un élu qui n'a jamais répondu aux sollicitations de notre association.

 

Cet avocat parisien, fils d'un agriculteur de Messy, semble bien loin des préoccupations des populations du 77 dont il est censé défendre les intérêts.(2)

 

 

Dans le cadre du futur plan déchets d'IDF, nous souhaitons que d’autres élus du conseil régional d’IDF viennent à la rencontre des associations du nord 77 afin de les écouter enfin.

 

 

 

(1) https://www.iledefrance.fr/la-region/elus/julien-proffit

(2) http://www.proffitchantrier.com/proffit-chantrier-equipe.html

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12 avril 2019 5 12 /04 /avril /2019 19:02
la rivière dans la forêt régionale de Montgé en Goële

la rivière dans la forêt régionale de Montgé en Goële

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