Mars 2011, le "Syndicat agglomération nouvelle (SAN) de Val Maubuée" a sollicité l’avis de l’ARS Ile-de-France sur une présomption de présence potentielle de glycol dans les eaux captées par la station d’Annet-sur-Marne. Ce site est en aval hydraulique de l’Aéroport de Paris (ADP), où le glycol est utilisé comme produit antigel. À la demande de l’ARS, en 2012 la Cire Ile-de-France – Champagne-Ardenne a apporté son appui pour une analyse de la situation et l’évaluation des risques pour les usagers. L’analyse de la base de données de l’exploitant, Veolia Eau, a confirmé la présence de trace d’éthylène glycol en 2008-2009. Pour autant, cette pollution est restée très modérée et limitée à une durée de 7 jours au plus. Après enquête auprès de l’ADP, les glycols utilisés sur l’aéroport ne contiennent pas d’éthylène glycol et ne peuvent être incriminés. Les risques sanitaires liés à la toxicité de ce polluant par voie orale ont ensuite été calculés selon des hypothèses maximales d’exposition. Il en ressort que l‘exposition ponctuelle n’a pu entraîner d’effets néfastes sur la santé.