La législation française n'obligeant pas les exploitants de ce type d'installation
à récupérer et traiter ces jus de décharges (lixiviats).
LA BEUVRONNE
C'est en millions de tonnes que se chiffrent les déchets dits inertes, de construction et de démolition. Mais en l'absence de contrôles précis lors de l'enfouissement, le risque de pollution est d'autant plus problématique qu'après remblai, l'agriculture peut s'installer sur ces centres de stockage.
18 janvier 2012 | Actu-Environnement.com
En France, une partie des déchets - normalement non valorisables - est encore "stockée" en centre d'enfouissement. Par exemple, les déchets de construction et de démolition, sont enfouis sur des centres dits CSDU de classe 3.
Considérés comme inertes dès lors que les ferrailles et divers déchets résiduels ont été séparés, ces déchets sont stockés sans membranes géotextiles à l'inverse des centres de stockage de déchets ménagers par exemple.
Problème, dans ces conditions les lixiviats sont susceptibles de concentrer des polluants. En effet en l'absence de contrôles réels et réguliers à l'entrée des centres d'enfouissement, des terres issues de sites potentiellement polluées peuvent être ensevelies concentrant alors sur une zone restreinte divers hydrocarbures et métaux lourds. Un risque sanitaire qui devient d'autant plus important qu'après exploitation du site, l'étallement de terre végétale sur une épaisseur de seulement quelques mètres autorise… le retour des cultures agricoles au dessus des déchets.
http://www.actu-environnement.com/ae/news/agriculture-sur-centre-stockage-dechets-inertes-14680.php4