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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 22:54

dhuis villevaudé 16.10.2011

Aqueduc de la Dhuis 16/10/2011 Villevaudé

 

 

 

 

 

Sauver l’aqueduc de la Dhuis,

c’est aussi protéger  le massif d’Aulnaye

 

 


 

Dans ce département de Seine et Marne envahi par les prospecteurs, fracturé, éventré à l’explosif, pollué par les ordures, les produits chimiques…. où on ne parle que d’argent : l’intérêt économique avant tout.


En effet sous prétexte de créations d’une poignée d’emplois, les multinationales s’approprient nos terres agricoles et détruisent par là même les emplois qui s’y rapportent.

Si un maire est  quelque peu réticent et  souhaite bloquer un projet l’Etat dispose d’un outil pour faire prévaloir des intérêts qui dépassent l’intérêt communal : le Plan d'Intérêt Général (PIG).

 

Ce Plan d'Intérêt Général (PIG) peut être imposé par le Préfet du département.

 

Mais au fait Plan d’intérêt général pour qui ?

Certainement pas pour les populations riveraines de ces projets.

 

Consulte-t-on ces minorités invisibles  ?

Il semblerait que ce ne soit pas à l’ordre du jour. 

 

 

 

Un exemple concret :

Le canton de Claye-Souilly :

 

Canton qui compte actuellement : 810 habitants/km²,  6 décharges pour 6 communes, 2 carrières à ciel ouvert dont une remblayée par des déchets de bâtiment et 19 ICPE (installations qui peut présenter des dangers  pour la santé, la salubrité,  l’environnement...) (1)

 

C’est dans ce canton

- qu’un site remarquable est menacé : la butte d’Aulnaye.

- qu’un patrimoine historique et une trame verte sont menacés : l’aqueduc de la Dhuis.

 

En effet la multinationale St Gobain souhaiterait  y exploiter une nouvelle carrière à ciel ouvert.

 

Les communes concernées par la future exploitation de ce gypse, Annet sur Marne, Le Pin, Villevaudé et Claye-Souilly vont-elles organiser un référendum pour demander l’avis de leur population ?

Pas à notre connaissance.

 

Si ce nouveau projet devait voir le jour les plus aisés pourront fuir et s’installer ailleurs, quant à ceux qui enracinés dans ce  territoire ne voudront pas le quitter ou les plus modestes qui n’auront pas les moyens de partir 

 

  ils devront « subir et se taire ».

 

 

 

 

 

(1)   http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Questions-Reponses-sur-les-ICPE-.html

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