Avion survolant la zone industrielle de Mitry-Compans
qui possède 7 sites Seveso dont 3 à hauts risques
Pourquoi n'y a-t-il toujours pas de points de contrôle du bruit
installés par Bruitparif autour de l’aéroport
de Roissy sur la Seine et Marne ?
Depuis notre rencontre
avec la direction de Bruitparif en début d’année,
la situation semble au point mort.
Pas de contrôles = pas de problèmes ?
A vous de juger
Une réunion s’est tenue hier à la préfecture de région IDF sur les vols de nuits autour de l’aéroport de Roissy, M. Jean Pierre Blazy député-maire de Gonesse a défendu, comme à son habitude, les populations du Val d’Oise contre les nuisances aériennes.
Nous regrettons l’absence de députés de Seine et Marne et notamment celle de Monsieur Yves Albarello député de la 7ème circonscription, la circonscription la plus touchée par les vols de nuit.
Nous souhaitons que M. Yves Albarello puisse assister régulièrement à ces réunions et prenne contact avec Mme Julie Nouvion présidente de Bruitparif et élue de Seine et Marne pour qu’enfin des points de contrôles du bruit soient implantés sur la 7ème circonscription, Villeparisis et Mitry-Mory notamment.
Voir article du Parisien relatant la démarche d’un député dans le Val d’Oise :
Publié le 18.09.2012
C'est, pour Jean-Pierre Blazy, farouche opposant aux vols de nuit, « l'outil qui va prouver combien les nuisances des avions sont importantes et insupportables pour les habitants ». A Gonesse, ville voisine de Roissy, où les habitants se plaignent du bruit des décollages mais surtout des atterrissages, le député-maire PS vient de faire installer sur le toit de la médiathèque, en centre-ville, le dispositif expert Rumeur, déployé en Ile-de-France par Bruitparif.
Une démarche déjà effectuée à Sannois, Saint-Prix, Saint-Brice-sous-Forêt, Saint-Martin-du-Tertre, et prochainement, Chaumontel.
Particularité, unique dans la région, de l'installation de Gonesse : ce système — un boîtier relié aux sondes présentes dans la plupart des avions — y a été couplé à un radar virtuel, qui permet de connaître plus finement le niveau sonore de chaque appareil. Concrètement, cette station de mesure du bruit relève le niveau sonore exprimé en décibels lors du passage de l'avion. Il est enregistré 24 heures sur 24. Figurent aussi parmi les données enregistrées le numéro du vol, la compagnie, l'origine et la destination de l'appareil.
« Après quelques semaines de rodage, la station est tout à fait opérationnelle, se félicite Jean-Pierre Blazy. Dès à présent, chaque habitant désireux de s'informer sur les nuisances des avions de Roissy peut prendre connaissance en temps réel de ces données via le site Internet de la ville*. Et faire remonter, s'il y a lieu, ses doléances par ce même moyen. » Objectif clairement affiché par le député-maire : « Convaincre, notamment grâce aux témoignages des riverains mécontents et réveillés la nuit, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), Aéroports de Paris, mais aussi les compagnies aériennes et le gouvernement. »
S'il ne se dit « plus hostile au développement économique de l'aéroport », l'élu prône « une maîtrise du trafic aérien qui respecte le quotidien des riverains ». Et de rappeler que « 170 appareils en moyenne survolent Gonesse chaque nuit entre 22 heures et 6 heures ».
Car, pour Jean-Pierre Blazy, « les différentes mesures ministérielles prises depuis 2011 sont inefficaces. Comme le relèvement des altitudes de vol à l'approche de la région parisienne qui n'a aucun impact sur Gonesse, située à quelques kilomètres de l'aéroport et dans l'axe des pistes ».
* www.ville-gonesse.fr.
Le Parisien