Mardi 14 février 2012 à 14h17 |
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Le stockage de CO2 était examiné ce mardi matin au tribunal administratif de Pau
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La question du captage, du transport et surtout du stockage de CO2 dans le sous-sol des coteaux de Jurançon, un projet pilote exploité par Total depuis deux ans, était examinée ce matin au tribunal administratif de Pau.
Alors que le préfet des Pyrénées-Atlantiques a donné son accord fin 2011, pour la poursuite du projet, trois associations ont attaqué le premier arrêté d'autorisation du préfet du 13 mai 2009. Le temps du dépôt des différents mémoires, le dossier est arrivé à l'audience ce matin.
L'association Côteaux de Jurançon, la fédération Sépanso et la Sépanso Béarn mettaient en cause les différentes polices utilisées dans le dossier (police du code minier et des installations classées) ; la légalité du permis de stockage ; la capacité financière et technique avec notamment « l'impartialité » du BRGM, nommé tiers expert alors qu'il travaille « pour Total ; la question du CO2, déchet ou pas déchet et enfin « l'absence » d'application du principe de précaution.
Pour les associations, Marie-Laure Lambert a fait référence à la situation européenne. « Sur 13 projets de stockage envisagés en Europe, 6 ont déjà été annulés. La France est la seule à se lancer la fleur au fusil. » Elle met également en doute, la « remise en état du site »
Le représentant de l'Etat a pour sa part expliqué que la cessation d'activité et donc la question de la remise en état du site fera l'objet d'un nouvel arrêté.
Le rapporteur public a demandé au tribunal de rejeter tous les moyens invoqués par les requérants bien que les association « soulèvent d'abondants moyens fort argumentés ». Le tribunal rendra sa décision le 6 mars 2012.
lien vers l'article :
http://www.sudouest.fr/2012/02/14/pau-le-stockage-de-co2-en-question-633467-4344.php