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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 09:29

Injustice environnementale 

 

57 % des mâchefers

traités en Ile de France

 sont traités

AU NORD

SEINE ET MARNE

dans un rayon d'environ 15 kms

autour de Meaux

et à proximité de la rivière la Marne ! 

 

Et où vont ensuite ces mâchefers  ?

Nous n’en savons rien 

 

 

 

Alors que les incinérateurs de Seine et Marne sont autorisés à incinérer

15% des déchets d'Ile de France, c'est au nord Seine et Marne que l'on

vient déverser 57 % des mâchefers traités en Ile de France  pour être

traités  sur 3 sites.

Depuis 2006 les capacités de traitement ont été augmentées en Seine et Marne mais pas ailleurs.


Pourquoi l'ETAT

a-t-il permis

l'augmentation les capacités de traitement

de mâchefers

uniquement

en Seine et Marne

et pas ailleurs

en Ile de France ?


  Les sites de traitement de mâchefers du 77 sont autorisés à recevoir respectivement :

 

- 200 000 tonnes Veolia Claye-Souilly

- 270 000 tonnes Cideme Isles les Meldeuses

- 225 000 tonnes Yprema Lagny

 

Cideme Isles les Meldeuses est le plus important centre de traitement de mâchefers d'Ile de France.

 

L'entreprise Clamens à Villeparisis est autorisée à recevoir sur son site des mâchefers sans que l'ETAT ne lui impose de contrôle des eaux souterraines.

 

 

 

Depuis la parution de cet article sur le site ORDIF (référence 2006) les capacités de traitements des mâchefers sont passéses de 54% à 57 % en Seine et Marne :

 

 

Traitement des mâchefers

Les mâchefers d’incinération sont les résidus des ordures ménagères après incinération : ils ressortent à la base du four et sont constitués des matériaux qui ne peuvent être détruits compte tenu du mode de fonctionnement de l’installation.

Leur tonnage représente environ le quart du tonnage des ordures ménagères incinérées.

Ils contiennent un faible pourcentage de ferreux et sont généralement valorisables en technique routière, après traitement et maturation, s’ils respectent les critères fixés par la circulaire du 9 mai 1994 (valeurs limites pour le taux d’imbrûlés, part de la fraction soluble, concentration en métaux…).

Ils font l’objet d’un suivi de leurs qualités en sortie d’usine d’incinération, sur la plate forme de maturation et d’un suivi de filière jusqu’à leur valorisation (traçabilité).

 

Les capacités de traitement des mâchefers d'incinération en 2006

En 2006, l’Ile de France dispose de 8 centres de traitement des mâchefers autorisés à recevoir 1,1 millions de tonnes de mâchefers.

Ces capacités en traitement des mâchefers représentent environ 28% des capacités techniques en incinération (en se référant à une année « normale », où tous les incinérateurs fonctionnent, comme c’était le cas en 2005). Sachant que les mâchefers représentent en moyenne le quart des tonnages entrant en incinération, ces capacités sont satisfaisantes.

Année 2006

(tonnes)

Capacité autorisée ou technique

Répartition des capacités de traitement (%)

Nombre d’installations

Seine et Marne

605 000

54%

3

Yvelines

125 000

11%

1

Essonne

126 000

11%

2

Val d'Oise

274 250

24%

2

Total

1 130 250

100%

8






 



Répartition départementale des capacités en traitement des mâchefers

Ces centres sont tous situés en grande couronne et sont généralement implantés à côté d’un incinérateur.

 

Les centres de traitement des mâchefers d'incinération et le transport alternatif à la route

Sur les 8 centres de traitement des mâchefers, 3 sont embranchés au réseau fluvial ou ferré. Deux centres reçoivent effectivement des mâchefers par voie fluviale (Lagny sur Marne) ou par le fer (Saint Ouen l’Aumône) et le centre de Claye Souilly a possibilité de recevoir des mâchefers par le fleuve.

Les évolutions de capacité entre 2002 et 2006

tonnes

2002

2003

2004

2005

2006

Capacité annuelle autorisée ou technique

930 250

930 250

930 250

930 250

1 130 250

Avec la création du centre de Claye Souilly les capacités de traitement des mâchefers ont augmenté de 21,5% entre 2005 et 2006 et représentent désormais environ 28% des capacités techniques en incinération, en se référant à une année « normale », où tous les incinérateurs fonctionnent, comme c’était le cas en 2005.

http://www.ordif.com/public/fiche.tpl?id=10515

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