7ème circonscription de Seine et Marne :
réponse point par point à chacune de nos questions par les candidats
au 2ème tour des législatives
Questions posées par ADENCA
5- Terres Agricoles et milieux naturels
La pression foncière dans la 7ème circonscription s’opère trop souvent au détriment des milieux naturels, ampute sérieusement chaque année des surfaces agricoles notamment celles qui sont dédiées à l’agriculture vivrière de proximité pour y implanter en particulier des décharges, des carrières, des entrepôts et les routes qui les accompagnent.
Quelles actions comptez vous mener pour la protection des terres agricoles et des milieux naturels et favoriser l’agriculture biologique ?
Etes- favorable :
- au projet de carrières de gypse à ciel ouvert sur Villevaudé et Claye-Souilly et sur l’aqueduc de la Dhuis ?
- à l’implantation de nouvelles décharges ?
Réponse candidat Monsieur Yves ALBARELLO
5-
5- Je suis partisan de la sauvegarde des terres agricoles et des milieux naturels. Chacun connaît par ailleurs mon action en faveur de la conservation de l’aqueduc de la Dhuis. Je ne vois pas actuellement l’utilité de nouvelles décharges dans le secteur.
Réponse candidate Madame Sophie CERQUEIRA
5) Terres agricoles et milieux naturels
La Seine-et-Marne subit fortement la pression foncière du fait de son positionnement stratégique au sein de la région capitale.
Chaque année, ce sont 1000ha de terres agricoles qui disparaissent, soit l’équivalent de la superficie d’une commune comme Villevaudé.
Des outils juridiques ont été mis à disposition des Départements pour créer des périmètres de protection des espaces agricoles et naturels en zone péri-urbaine (PPEANP). Le Conseil général de Seine-et-Marne a souhaité se saisir de cette opportunité et a créé, en partenariat étroit avec la Communauté d’Agglomération de Marne et Gondoire et les communes membres, le premier PPEANP d’Ile-de-France.
Suite au succès rencontré par la démarche, un tel périmètre est en étude sur le territoire seine-et-marnais du Grand Roissy.
Je ne peux que m’inscrire favorablement dans cette optique. Aussi, élue députée de la 7èmecirconscription, je serai extrêmement attentive, en lien avec les trois conseiller généraux du territoire, à l’aboutissement de ce projet essentiel.
Concernant le développement de l’agriculture raisonnée, intégrée, voire biologique, je suis personnellement favorable aux aides attribuées aux agriculteurs pour réduire le taux d’intrants.
Le Plan Département de l’Eau est à ce titre un outil précieux qu’il convient de développer et promouvoir.
Les orientations 2014-2020 de la Politique Agricole Commune laissent à penser qu’une prise en compte plus importante des impératifs environnementaux sera au centre de la stratégie communautaire. Une nouvelle modulation des aides, qu’elles proviennent des collectivités territoriales, de l’Etat et de l’Union européenne est indispensable. L’agriculture intensive, telle que nous l’avons connue dans la seconde moitié du 20ème siècle ne peut plus être la solution. Les dégâts causés par ce mode de culture sont aujourd’hui démontrés et il convient de rechercher, ensemble, les solutions permettant de dépasser le simple constat
Une politique nationale de promotion et de développement des circuits dits « courts », mais surtout de proximité est nécessaire. A ce titre, je suis favorable à la mise à disposition des terrains appartenant aux collectivités pour de jeunes maraichers (ou des maraichers expérimentés), ou agriculteurs favorisant les cultures facilement commerçables.
Concernant les projets d’exploitation du gypse à Claye-Souilly, Villevaudé et Annet-sur-Marne, il me semble qu’intérêt économique et écologique doivent pouvoir cohabiter.
Si une exploitation en cavage a été possible auparavant, et l’est actuellement dans le bois de Bernouille, une telle méthode doit pouvoir être utilisée pour les filons de la butte de l’Aulnoye.
Les habitants n’ont pas à subir les nuisances sonores, lumineuses et apportant poussières et particules diverses liées à ces exploitations. Plus important encore, les espèces végétales et animales, pour certaines rares dans notre département et reconnues par le classement en ZNIEFF, ne doivent pas voir leur milieu naturel bouleversé et les trames vertes rompues.
Sur la thématique du gypse et du plâtre, il est nécessaire de sensibiliser les professionnels de la construction sur l’immense avantage que connaît le plâtre, à savoir son recyclage à quasi 100%. Des fonds publics doivent pouvoir être débloqués en ce sens pour assure rà la fois croissance économique et préservation écologique.
Je m’engage à ce titre à solliciter le Ministre chargé du redressement productif.
Bien évidemment, l’implantation de nouvelles décharges est un contre-sens absolue et je vous renvoie à mes réponses précédentes.