PARIS (Reuters) - Un incident a eu lieu mercredi dans une unité pétrochimique de Total à Gonfreville-l'Orcher (Seine-Maritime) sans faire de victime, apprend-on auprès de l'entreprise.
"Ce jour, à 14 heures, un feu s'est déclaré sur l'unité polyéthylène basse densité dans un blockhaus entourant le réacteur de polymérisation", peut-on lire dans un communiqué de Total, qui précise que tout danger d'extension a été écarté 58 minutes plus tard.
Selon Daniel Bachelet, représentant CGT sur le site, une fuite de gaz a généré des flammes "de plusieurs dizaines de mètres" au-dessus du réacteur. Elles ont été complètement éteintes par les services de sécurité une heure plus tard.
"L'explosion d'un joint de rupture a libéré du polyéthylène à l'intérieur d'un blockhaus qui est surveillé depuis l'extérieur", a-t-il expliqué.
Face à la multiplication des incidents dans ses usines, Total a entamé ce mercredi l'inspection de ses sites classés Seveso 2, commençant par celui de Donges, en Loire-Atlantique.
Selon la CGT, la fréquence de ces incidents est dû à la réduction des effectifs.
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http://www.latribune.fr/depeches/reuters/nouvel-incident-sur-un-site-total-pas-de-victime.html
Paru sur le site usine nouvelle
Le 24 septembre 2009
Mots clés : Quotidien des Usines, Haute-Normandie
Le jour même où le groupe pétrolier Total lançait sa tournée d’inspection de ses sites, suite à de nombreux accidents survenus depuis le début de l’année, un incendie s’est déclaré le 23 septembre à 14 heures dans un blockhaus entourant le réacteur de polymérisation sur l’unité polyéthylène basse densité de l’usine Total Petrochemicals France à Gonfreville-l’Orcher (Seine-Maritime).
Si, selon la direction, le feu a été circonscrit en un peu moins d’une heure par les équipes d’intervention internes, l’inquiétude grandit sur le site et chez les élus locaux. Cet incident, qui n’a pas fait de blessés, survient en effet après un précédent sur le site normand, le 4 août, où trois salariés, dont deux d’entreprises sous-traitantes, avait été blessés lors d’une intervention.
Outre les syndicats, le maire de Gonfreville-l’Orcher, Jean-Paul Lecoq, est monté au créneau. « Il faut peut-être arrêter de confier la sous-traitance aux entreprises les moins chères et se pencher sur plusieurs problèmes. La formation des personnels intervenants, les moyens techniques dont ils disposent et l’apprentissage des procédures spécifiques liées à ce type de site ».
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De notre correspondant en Normandie, Patrick Bottois
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