A l’heure de la guerre d’Ukraine
où le blé devrait devenir une durée rare
le préfet Lionel Beffre autorise la transformation
de 28 hectares de terres agricoles en décharge.
Les déchets des autres il faut bien les mettre quelque part
Ce sera chez vous
Sur vos belles terres agricoles
qui servaient à nourrir la population
C’est dans ce joli village rural de 600 âmes que le préfet Lionel Beffre a autorisé l’implantation de cette décharge sur des terres agricoles.
C’est une entreprise du Loiret qui vient implanter une décharge ISDI à Cocherel (Roland du Groupe Eiffage) sur plus de 28 hectares de terres agricoles pour y déverser des déchets du Grand Paris, de l’Aube, de l’Oise, de l’Aisne, de la Marne, du Loiret, de l’Yonne, du Val d’Oise, de la Seine St Denis, de l’Essonne, du Val de Marne et de Seine et Marne....
L’exploitation devrait durer 10 ans, pour déverser 1,65 millions m3 de déchets.
Le trafic routier de déchets pourrait atteindre jusqu’à 79 camions par jour, par semi-remorque.
Les horaires d’ouverture seraient du lundi au vendredi :
- 13 heures par jour d’avril à septembre (de 7 à 20h)
- 10 heures par jour d’octobre à mars (de 7h30 à 17h30)
Ce serait pour y déverser des déchets « dits inertes » du bâtiment : verre, emballage en verre, béton, briques, tuiles et céramiques, terres et pierres…..
L’annexe II de l’arrêté ministériel du 12/12/2014 permet «d’accueillir» dans ce type de décharges des terres provenant de sites contaminés à condition de ne pas dépasser certains seuils pour l’arsenic, le mercure, le cadmium, le nickel, le cuivre, le chrome total….
Le préfet Lionel Beffre autorise l’exploitant à recevoir des déchets qui, par mesures dérogatoires, pourront dépasser ces seuils, à savoir :
- des déchets inertes « dits K3 » pouvant contenir jusqu’à 3 fois plus de mercure, cadmium, nickel, cuivre, chrome total
- des terres « dites TN+ » pouvant contenir jusqu’à 9 fois plus de mercure, de sélénium