Les riverains
d’Aéroport de Roissy :
des gens
qui ne sont rien ?
L’image que dresse
ADP
des populations
du territoire de l’aéroport
semble bien méprisante :
des pauvres, peu éduqués, peu qualifiés et beaucoup de chômeurs qui préfèrent semble-t-il vivre à la campagne plutôt que de se concentrer dans des immeubles autour de Roissy.
Constatez par vous-même : à la page 46 du dossier de concertation ADP, on peut lire :
https://terminal4-cdg.groupeadp.fr/uploads/2019/01/ADP-T4_dossier_de_concertation_18-01-2019_pages.pdf
LES DÉSÉQUILIBRES DU TERRITOIRE
Parallèlement, le développement de logement n’a pas connu le même dynamisme que celui de l’activité économique, du fait, en partie, des contraintes liées aux Plans d’exposition au bruit des aéroports qui restreignent la construction de logements dans certaines zones. La construction de logements, pour des raisons tenant à la fois aux contraintes réglementaires mais également au comportement sociologique des habitants du territoire, s’est développée principalement dans les zones peu urbanisées et mal desservies au nord et à l’est de la plate-forme, renforçant ainsi les trafics pendulaires (domicile/travail) par la route.
Faisant écho au déséquilibre entre la dynamique économique et le développement du logement et des transports, le profil socio-économique du territoire reflète également des déséquilibres structurels. La population du territoire, parmi les plus défavorisées d’Île-de-France, se caractérise par une surreprésentation des CSP ouvriers et employés (61 % vs 42 % pour la moyenne régionale), par un revenu moyen inférieur à la moyenne régionale, par un niveau moyen de qualification inférieur à la moyenne régionale, par un taux d’actifs en emploi sans qualification élevé (8,6 % de l’effectif régional) ainsi que par un taux de chômage nettement plus fort que la moyenne régionale (18 % vs 13 %)... Ce taux de chômage élevé traduit une difficulté d’accès à l’emploi en grande partie liée à l’écart entre les profils des demandeurs d’emploi et les compétences requises par les entreprises. Pour autant le Grand Roissy-Le Bourget a un atout indéniable qui est la forte proportion d’habitants de moins de 25 ans qui constituent 37,3 % des habitants et 12 % des actifs...
ADP
oublie de dire
que l'espérance de vie
dans le
77, 93 et 95
est l'une des plus faibles
d'IDF.
Est-ce comme cela
qu’ADP
pense faire accepter son projet
aux riverains de Roissy ?
De toute façon qu’ils en veulent ou pas , ce ne sera pas eux qui décideront, ce sera le président de la République Emmanuel Macron.