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17 juin 2018 7 17 /06 /juin /2018 17:55

 

 

 

En cette période difficile pour les sinistrés, sachez que notre association est à vos côtés pour permettre de trouver des solutions pour que jamais de telles inondations ne se reproduisent.

 

Depuis des années nous répondons aux enquêtes publiques et attirons l’attention des élus et de l’Etat sur les risques croissants d’inondations sur Claye-Souilly, sans jamais être entendus.

 

 

En 2012 à grand renfort de média on nous annonçait que l’Agence de l’eau, la région et le département investissaient 90 M€ sur cinq ans pour nettoyer la Beuvronne.

 

Comment ont été utilisés ces

90 millions d’euros

nous n’en savons rien

 les syndicats de rivières chargés de gérer ce dossier

n’ont  pas souhaité informer ni les populations

 ni les associations environnementales.

 

 

Ce que les populations ont constaté lors des inondations de la semaine dernière c’est que certains rus n’étaient pas entretenus, certains busages de la Beuvronne étaient pour partie bouchés et ont dû être nettoyés en urgence au moment des inondations.

 

 

Nous avons constaté également que la préfecture a déclassé en 2017 plusieurs rus sur le bassin versant Beuvronne, contre l’avis de notre association qui s’y était vivement opposée, dont un affluent du ru Botteret, situé en amont de Claye-Souilly, au dessus du lotissement des Arzillières et le ru de Louche à Annet sur Marne

 

 

Une aubaine pour le syndicat de la basse Beuvronne qui n’est plus chargé de les entretenir puisqu’ils sont considérés comme des fossés.

 

 

 

Pour tous renseignements complémentaires

nous vous conseillons de vous rapprocher

des 2 présidents des syndicats de rivières

 

Pour la Basse Beuvronne

Yves Albarello

Maire de Claye-Souilly

 

Pour la Haute Beuvronne

Jean-Pierre Dormeau

Adjoint au maire de Gressy

 

 

 

Paru dans le Parisien 77 :
90 M€ pour nettoyer l’eau de la Beuvronne

faustine léo | 22 Juin 2012, 07h00 | MAJ : 22 Juin 2012, 06h53

 

L’artillerie est sortie pour améliorer la qualité de l’eau de la Beuvronne, ce cours d’eau de 25 km de long qui, de Cuisy à Annet-sur-Marne, traverse quinze communes des cantons de Dammartin et de Mitry et se déverse dans la Marne, à côté de la station de pompage d’eau potable.

Son affluent principal, la Biberonne, longue de 12 km, qui passe par six communes de Moussy-le-Neuf à Saint-Mesmes, est aussi concernée.

L’Agence de l’eau, la région et le département investissent 90 M€ sur cinq ans. Vingt-neuf communes s’associent à eux et signent aujourd’hui un contrat par lequel elles s’engagent à maîtriser les nuisances. Elles participeront aux actions à hauteur de 20%. Aéroports de Paris est aussi partie prenante car l’hiver il rejette, grâce à une dérogation, des eaux pluviales chargées en dégivrant, quand sa station de traitement est saturée.

Les eaux de la Beuvronne et de ses affluents sont considérées comme « mauvaises » depuis plus de dix ans, le niveau le plus élevé de pollution référencé. En cause, les rejets domestiques, industriels et agricoles mal maîtrisés sur le territoire. Les hydrocarbures du trafic routier drainés par les pluies sur l’A 104, la N2 et la N3 sont aussi en cause. Les syndicats des eaux du bassin se fédèrent donc pour agir. « Jusqu’à maintenant, tout le monde agissait dans son coin », regrette Yves Albarello, le maire de Claye-Souilly (UMP) et président du syndicat de la Basse Beuvronne.

Un meilleur réseau d’assainissement. Nombreux sont les réseaux vieillissants qui présentent des fuites qui se déversent dans la rivière. Il s’agit donc de les refaire, ce qui est coûteux, en séparant les eaux pluviales du réseau d’eau usées, notamment à Mitry-Mory et Villeparisis. « Nous avons déjà commencé, précise la mairie de Mitry-Mory. Ce sera long, nous avons 50 km de voirie. » Il faudra aussi réhabiliter les stations d’épuration, voire en construire.

Créer des bassins d’orage. Une grande partie de l’amélioration réside dans la collecte des eaux pluviales. Elle permettra aussi de lutter contre les inondations qui perturbent le secteur, comme à Villeparisis où un bassin doit récupérer les eaux et celles de la Francilienne. Il sera équipé de roseaux pour filtrer les molécules toxiques.

Protéger les sols. Les communes ont cinq ans pour peu à peu diminuer leur consommation de produits phytosanitaires et utiliser, par exemple, des brûleurs thermiques pour désherber. « Nous devons aussi convaincre de l’intérêt de faire des parkings végétalisés, qui permettent l’écoulement des eaux, et non en bitume », insiste la chargée de mission du projet.


Préserver les zones humides. Toutes ces actions permettront à l’écosystème des cours d’eau de ne pas disparaître. En plus, des aménagements spécifiques seront réalisés comme la création de mares, de noues ou de passes à poissons. « Nous sommes forcément contents que l’on veuille remédier aux pollutions, concède Jane Buisson de Nature Environnement 77. Mais nous voudrions que l’on s’attaque à elles à la source. »

 

http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/90-meur-pour-nettoyer-l-eau-de-la-beuvronne-22-06-2012-2059910.php

 

 

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