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L’argent de l’industriel
n’a pas fait fléchir les élus de Courtry.
S’ils avaient accepté, la commu
Enfin des élus conscients que l’argent de l’industriel
Des élus qui ont voté à l’unanimité contre la mise en conformité du Plan Local d’Urbanisme qui devait permettre l’extension pour 6 ans (de 2020 à 2026) de la décharge de déchets dangereux Suez Sita Villeparisis, classée Seveso à hauts risques.
Un vote qui
Valérie Pécresse comptait bien sur la décharge de déchets dangereux pour continuer à y déverser les déchets d’Ile de France mais pas seulement, le plan actuel permet à la décharge de Villeparisis de recevoir des déchets dangereux de la France entière, il faut bien rendre service aux amis élus d’autres régions
En effet plusieurs régions françaises
Valèrie Pécresse a organisé la 1ère réunion de la commission consultative plan déchets dangereux le 15 novembre dernier.(1)
Ironie du sort aucuns élus de Sei
Souhaitons que lors de la prochai
Pour mémoire Alfred Stadler, maire de St Mesmes, Jean-François Parigi, député et Jean-François Copé, maire de Meaux sont également nommés dans cette commission.
(1) Journal la Mar
Article Mag Journal 77
:19DÉC2017 Serge Moroy
Enfouissement des déchets : la commune n’en veut plus
Le site d’exploitation de Suez-Minerals, en activité depuis 1997, est classé Seveso. Il a une capacité de stockage de 250 000 tonnes par an, ainsi qu’une capacité de traitement des terres polluées de 60 000 tonnes par an. Le site est à cheval sur les communes de Courtry et Villeparisis, cette dernière détenant la plus grande superficie. En face, de l’autre côté de la route, se trouve le fort de Vaujours.
La mise en compatibilité avec le PLU aurait permis à Suez-Minerals de poursuivre son activité au-delà de 2020. Or, selon les élus courtrysiens, « une poursuite d’exploitation jusqu’en 2026 entraînerait son lot de nuisances pour six années supplémentaires, alors que Courtry vit déjà avec depuis quarante ans ».
En vertu du principe de précaution
Xavier Vanderbise, le maire, explique : « Au vu de la dangerosité des déchets enfouis sur le site, le conseil municipal a voulu réaffirmer l’idée du principe de précaution, inscrit dans la constitution, afin de préserver la qualité de vie et la santé des Courtrysiens ».
En prenant cette décision, la commune s’inscrit dans la démarche du conseil départemental « de ne plus être le département qui concentre 80 % des capacités de stockage des déchets d’Ile-de-France sur son territoire ».
Après avoir invoqué le principe de précaution, le maire attend l’avis de la Région. « Nous préférons attendre le plan régional de prévention et de gestion des déchets, qui sera adopté fin 2019 par la Région. Il déterminera une répartition plus efficace et plus juste des déchets sur le territoire francilien » ajoute-t-il.
Xavier Vanderbise justifie la décision comme un « geste en direction des générations futures ». Il conclut : « Courtry a pris sa part, il est normal que d’autres prennent la leur ».
Le classement Seveso
Seveso est le nom d’une série de directives européennes qui imposent aux états membre de l’Union européenne d’identifier les sites industriels qui présentent des risques d’accidents majeurs, appelés « sites Seveso », et d’y maintenir un haut niveau de prévention. La directive tire son nom de la catastrophe de Seveso qui s’est produite en Italie en 1976 et qui a incité les états européens à adopter une politique commune en matière de risque de pollution industrielle.
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