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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 14:59
Ecole primaire de St Mesmes au bord de champs cultivés par l'agriculture intensive

Ecole primaire de St Mesmes au bord de champs cultivés par l'agriculture intensive

 

Les agriculteurs, membres de la FDSEA 77 souhaitent, semble t-il, continuer à déverser pesticides et nitrates au bord de nos écoles, de nos maisons  situées le long de leurs champs cultivés par l’agriculture intensive, perdre quelques mètres de surface de culture pour implanter une bande enherbée protectrice, sans pesticides, ni nitrates, vous n’y pensez pas, cela risquerait d'affamer la population.

  

Mais ironie du sort quand certains agriculteurs vendent ou louent, à prix d’or, des centaines d’hectares de  leurs meilleures terres de Brie aux exploitants d’ordures, là il semblerait que cela ne pose de problèmes ni à la Chambre d’Agriculture, ni aux syndicats agricoles.

 

Les ordures ça rapporte gros

 

Et là

le monde agricole

regarde ailleurs

 sans se soucier que ces pratiques

 pourraient affamer

les populations.

 

 

Paru sur le site FDSEA 77 :

« LE DÉLIRE DE LA MINISTRE ROYALE N'A PAS DE LIMITE »

« Revenons-en aux faits : "merci" à l'association Pomme Poire qui a fait casser l'arrêté de 2006 sur la définition des zones de non-traitement (ZNT). Vouloir sauver une poignée de producteurs au risque d’en envoyer trois cents mille  dans le mur, une réflexion s'impose.  J'en profite pour affirmer que cette association n'a aucun lien avec la FNSEA contrairement à ce qui est cité dans la presse.

Quelle aubaine pour la ministre de poursuivre son combat anti-pesticide et de  durcir l'application des produits phytosanitaires par un nouvel arrêté avant le 17 février 2017.

Cet arrêté inter ministériel  -donc sans consultation des assemblées, ni débat parlementaire- doit être signé cette semaine. Allez vite pour prendre de court les organisations professionnelles. Se retrancher derrière l'opinion publique et surfer sur la vague de la peur, assure une bonne cote de popularité. Que devient la promesse du Premier  ministre le 3 septembre 2015 pour qui, je cite "toute nouvelle norme devra s'accompagner d'une étude d'impact environnementale, économique et sociale" ?

En effet, comment peut-on cautionner une interdiction de traitement au mieux de cinq mètres au pire de vingt mètres (en grande culture) ? Pour protéger qui, de quoi ? Sont concernés en supplément des cours d'eau, les fossés, les lieux sensibles, les propriétés privées, les forêts et bosquets, soit de 5 à 20% de surfaces de nos exploitations.

Trente-trois mille hectares pourraient, demain, sortir de la production seine-et-marnaise avec une perte net de 45 millions d'euros pour notre département. Ce futur arrêté méprise notre métier et nos efforts depuis des années en faveur de l'environnement.

Affabulations, idéologie écologique parisienne ou incompétence : les trois sans doute!

Une seule pensée prédomine : interdire pour supprimer le risque.

En tout cas, la période des travaux des champs ne doit pas nous empêcher de réagir.

C'est pourquoi, faisant suite à nos rencontres parlementaires, nous avons lancé l'opération taguage des routes avec comme slogan "Royal affame le peuple". Le sujet des produits phytosanitaires reste sensible aux yeux du grand public, mais la finalité reste la même :  moins de production égal moins de paysans. Tous les cantons se sont mobilisés pour relayer notre action. Merci à vous tous.

En parallèle, vos responsables FDSEA ont interpellé l'administration départementale et régionale ainsi que le préfet de région, réceptifs et parfois consternés par nos arguments. Ces derniers remonteront l'information au ministère.

Nous sommes tous concernés par ces décisions arbitraires, nos ancêtres se sont battus pour nos terres, notre devoir est de les préserver.

Le dogme et l'irresponsabilité ne peuvent plus être une politique. Il est faux de croire que le problème vient des paysans : "Madame Royale tendez la main aux paysans au lieu de vouloir leur couper le bras.

Soyez sûr que votre FDSEA aux côtés de la FNSEA met tout en œuvre pour contrer cette nouvelle contrainte ».

http://www.fdsea77.fr/espace-presse/editos-et-articles/%C2%AB-le-delire-de-la-ministre-royale-n-a-pas-de-limite-%C2%BB/

 

 

 

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