L’article paru le site BTP 77 le 15 juin dernier semble être un copié-collé de ce que propose aujourd’hui Jean-Jacques Barbaux pour le 77.
Il est vrai que ni Jean-Jacques Barbaux, président du CD77, ni Thierry Fromentin, président de BTP 77 ne vivent au milieu des ordures des autres, le premier habitant Neufmoutiers en Brie et le second St Fargeau-Ponthierry.
Nous ne trouvons ni décharges, ni entreprises de recyclage de matériaux du BTP sur leur commune respective.(site ICPE)
Ces déchets ce n’est pas dans leur commune respective que ces 2 présidents semblent vouloir les « accueillir », mais plutôt les envoyer chez les autres, chez ceux qui n’en peuvent plus de vivre au milieu des ordures des autres, par exemple près des villages ruraux de Mareuil les Meaux, Isles les Villenoy, Villenoy (projet de décharge de déchets dangereux Terzeo)…..
Puisque les déchets du Grand Paris personne n’en veut, ce serait une aubaine pour le département qui les accepterait, probablement des subventions qui tomberaient à la pelle et pour les exploitants de décharges et recyclage une aubaine financière.
Les populations du nord-ouest 77 souhaitent-elles voir s’implanter encore des sites polluants, qui leur feront prendre des risques supplémentaire sur leur santé, qui créeront des emplois bas de gamme pour leurs enfants et qui déprécieront la valeur de leur patrimoine immobilier, là est la question.
Un référendum sur le sujet serait nécessaire
mais les élus
ne souhaitent pas l’organiser
Paru sur le site BTP 77 :
DÉCHETS DE CHANTIER OU ÉCO-MATÉRIAUX ?
Le 15 juin 2016
La contestation en justice par le préfet de région du moratoire de 3 ans initialement prévu par le PREDEC* et interdisant l’évacuation de déchets de chantiers produits hors Seine-et-Marne vers notre département a ré-ouvert le débat sur les déchets de chantiers. Réduire cette question à une alternative de principe n’est pas satisfaisant. Ni pour la bonne réalisation des investissements liés au Grand Paris Express, dont toute l’Île-de-France a besoin, ni pour la Seine-et-Marne, légitimement inquiète des 43 millions de tonnes de déblais prévus. Plutôt qu’opposer ces contraintes, pourquoi ne pas voir dans les déchets de chantier un gisement d’activité et d’emplois favorables à l’environnement ? Une partie des matériaux nécessaires pour aménager la ville et son environnement pourrait provenir d’une activité de recyclage créatrice d’emplois nouveaux. Il s’agirait alors d’une activité industrielle nouvelle que d’autres ne veulent ou ne peuvent accueillir. Et la Seine-et-Marne pourrait devenir, au sein de la région, le lieu de production de matériaux recyclés autant que bio-sourcés (chanvre, miscanthus), autrement dit un département de pointe en matière d’économie circulaire et éco-responsable.
* Plan régional d’élimination des déchets de chantier
Thierry FROMENTIN, Président
http://www.btp77.org/federation-du-batiment-et-des-tp-de-seine-et-marne/nous-connaitre/edito.html
Pour aller plus loin :
http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/le-nouveau-president-du-btp-77-est-en-place-30-09-2013-3180883.php