Une situation très préoccupante comme le révèle un article du journal le Parisien de décembre dernier intitulé :
La prochaine commission de suivi de site de la ZI Mitry-Compans aura lieu le16/3/2016.
En sa qualité de membre du bureau, représentant les riverains, ADENCA avait demandé que soit rajouté à l’ordre du jour le point suivant :
"une présentation de l'état des lieux assainissement (conduites et raccordements ...) avec un état des entreprises raccordées pour leurs eaux industrielles au réseau d'assainissement intercommunal, en détaillant celles qui bénéficient d'un arrêté d'autorisation et celles qui sont raccordées en infraction avec la législation en vigueur."
Mais hélas cette demande
n’a pas obtenu l’approbation
de la majorité des autres membres du bureau.
Pourquoi ?
Pour le savoir
nous vous conseillons de les contacter,
il s’agit :
- de Gilbert Trouillet, adjoint au maire de Mitry-Mory, représentant les élus
- de Christian Magne, responsable de CCMP, représentant les industriels
- de Gaétan POTEREAU salarié Gazechim, représentant les salariés.
- d’un représentant de l’ETAT .
C’est
Jean-Noël Humbert, sous préfet de Meaux,
qui est en charge de la mise en place de cette commission pour l’ETAT.
Paru sur le site Libération :
Par Cécile PLET — 7 février 1995 à 01:23
· La zone industrielle de Mitry-Compans sous haute surveillance
Suite à la commission locale d'information qui se tenait jeudi au sujet de la zone industrielle de Mitry-Compans, le sous-préfet, Jacques Gerault, le maire de Mitry-Mory, Jean-Pierre Bontoux (PCF), et la Drire (Direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement) ont pris des engagements afin d'améliorer la sécurité (lire Libéra- tion du 2 février).
Au cours de cette réunion, l'eau s'est révélée être le problème majeur: «Il est ressorti clairement que personne ne maîtrise le plan des réseaux d'assainissement sur la zone», déclare Christine Gilloire, membre du comité départemental d'hygiène et de l'ASMSN (association seine-et-marnaise de sauvegarde de la nature). «On ne sait pas où vont les eaux usées, ni les eaux pluviales, qui dépassent des normes de pollution.»
Aussi, une étude approfondie du plan d'assainissement doit être effectuée cette année et un programme de 100 millions de francs est lancé pour le retraitement des eaux de ruissellement et le raccordement des entreprises au réseau d'assainissement. La qualité de l'air était également à l'ordre du jour, suite à la pollution du 2 janvier dans l'entreprise de matériels informatiques Inmac. Le sous-préfet com-pte faciliter et multiplier les contrôles de l'air inopinés sur l'ensemble de la zone industrielle. D'autre part, un PIG (plan d'intérêt général) des Raffineries du Midi a été annoncé pour le mois de juin prochain. Ce plan rendrait inconstructibles les terrains vacants dans un périmètre encore indéterminé autour de l'entre- prise. Pour Christine Gilloire, le mal est déjà fait puisque des entreprises sont déjà installées près des raffineries. Quant à l'absence d'information destinée à la population sur les mesures à prendre en cas de pollution, la mairie et les entreprises vont mettre au point des actions et les Raffineries du midi doivent, d'ici la fin du mois, publier une plaquette d'information sur ses activités et ses dangers.
«Cette rencontre a été satisfaisante, conclut Christine Gilloire, on sent une honnêteté dans la reconnaissance des problèmes. J'espère simplement qu'elle n'est pas de surface.» La commission se réunira à nouveau au cours du second semestre 95.
Cécile PLET