Pollution rivière Beuvronne
Le « petit peuple »
du bassin versant Beuvronne
ne veut plus de promesses mais des actes.
L’étude approfondie de l’état de l’assainissement de la zone industrielle de Mitry-Compans promise en 1995 n’est toujours pas réalisée 20 ans après.
Dans le cadre du contrat Beuvronne 2012-2016 une étude a été lancée en 2013 mais semble piétiner, en effet seulement 20 % du budget prévisionnel a été engagé pour cette étude en 2014 (1) page 19).
« Le petit peuple »
du bassin versant Beuvronne
ne veut plus que l’argent de ses impôts
soit utilisé pour les autres
mais ici
pour dépolluer sa rivière Beuvronne
(1) Contrat bassin Beuvronne bilan des actions 2014
Par Cécile PLET —
La zone industrielle de Mitry-Compans sous haute surveillance
Suite à la commission locale d'information qui se tenait jeudi au sujet de la zone industrielle de Mitry-Compans, le sous-préfet, Jacques Gerault, le maire de Mitry-Mory, Jean-Pierre Bontoux (PCF), et la Drire (Direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement) ont pris des engagements afin d'améliorer la sécurité (lire Libéra tion du 2 février).
Au cours de cette réunion, l'eau s'est révélée être le problème majeur: «Il est ressorti clairement que personne ne maîtrise le plan des réseaux d'assainissement sur la zone», déclare Christine Gilloire, membre du comité départemental d'hygiène et de l'ASMSN (association seine-et-marnaise de sauvegarde de la nature). «On ne sait pas où vont les eaux usées, ni les eaux pluviales, qui dépassent des normes de pollution.» Aussi, une étude approfondie du plan d'assainissement doit être effectuée cette année et un programme de 100 millions de francs est lancé pour le retraitement des eaux de ruissellement et le raccordement des entreprises au réseau d'assainissement. La qualité de l'air était également à l'ordre du jour, suite à la pollution du 2 janvier dans l'entreprise de matériels informatiques Inmac. Le sous-préfet compte faciliter et multiplier les contrôles de l'air inopinés sur l'ensemble de la zone industrielle. D'autre part, un PIG (plan d'intérêt général) des Raffineries du Midi a été annoncé pour le mois de juin prochain. Ce plan rendrait inconstructibles les terrains vacants dans un périmètre encore indéterminé autour de l'entreprise. Pour Christine Gilloire, le mal est déjà fait puisque des entreprises sont déjà installées près des raffineries. Quant à l'absence d'information destinée à la population sur les mesures à prendre en cas de pollution, la mairie et les entreprises vont mettre au point des actions et les Raffineries du midi doivent, d'ici la fin du mois, publier une plaquette d'information sur ses activités et ses dangers.
«Cette rencontre a été satisfaisante, conclut Christine Gilloire, on sent une honnêteté dans la reconnaissance des problèmes. J'espère simplement qu'elle n'est pas de surface.» La commission se réunira à nouveau au cours du second semestre 95.
Cécile PLET