Marion Kremp | 27 Juil. 2015, 14h36 | MAJ : 27 Juil. 2015, 14h36
Département parmi les plus dynamiques de l’Hexagone sur le plan démographique, la Seine-et-Marne ne déroge pas à la règle cette année. À la rentrée de septembre, ce sont 428 nouveaux collégiens (ils étaient 78 400 à la rentrée 2014) et 850 nouveaux lycéens (55 750 à la rentrée 2014) qui arriveront dans les établissements scolaires du territoire.
Des bâtiments qui ne sont pas extensibles et dont certains arrivent à saturation.
L 17 classes supplémentaires dans les lycées seront ouvertes par le rectorat. « Nous avons des endroits en tension, dans le sud du département notamment, où la démographie est importante, ce qui nous amène à être plus regardant sur les demandes d’affectation », avance la direction départementale de l’Éducation nationale. Selon les chiffres de l’Éducation nationale, 400 des 850 nouveaux lycéens sont des élèves qui ont récemment emménagé en Seine-et-Marne.
« Il apparaît plus que problématique qu’un lycée comme celui de Dammartin-en-Goële par exemple, qui a été inauguré en 2013, soit déjà arrivé à saturation, alors que les établissements sont censés être dimensionné pour 10 ou 15 ans », déplore Mehdi Azzam, secrétaire départemental de la fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE). C’est à Mitry-Mory, que cette situation semble poser le plus problème. La maire de la ville a adressé un courrier à la rectrice de l’académie de Créteil pour lui demander de revenir sur la double sectorisation qui concerne la ville et qui mène à l’affectation d’élèves habitant la commune au lycée de Longperrier.
La construction de nouveaux collèges annoncée. Pour pallier à l’afflux de collégiens, le président du département, Jean-Jacques Barbaux, a annoncé lors d’une rencontre avec la presse en juin que « le département avait besoin de trois collèges supplémentaires, notamment à Brou-sur-Chantereine en plus de celui de Montévrain » dont la construction est actée. Une annonce qu’il a confirmée aux représentants de la FCPE 77 à qui il a avancé vouloir « conserver des établissements à taille humaine ».
La dernière commission d’affectation de l’été se tiendra à la fin août et devrait trouver des solutions aux derniers lycéens sans établissement ou dont les affectations ne conviendraient pas, notamment pour des questions de temps de transport.