ADENCA appelait de ses vœux depuis de nombreuses années une étude de zone, ce qui est le plus important à la base d’une étude de zone c’est le périmètre choisi, or pour ADENCA le compte n’y est pas.
En effet un périmètre d’étude nous a été proposé, périmètre choisi par qui, nous n’en savons rien.
Ce que nous savons c’est que des élus de l’arrondissement de Meaux concernés par l’étude ont été consultés en décembre 2014, mais que nous n’avons pas accès au compte rendu de la réunion.
Ce que nous savons c’est que la 1ère réunion à laquelle ont été invitées les associations ne s’est tenue qu’en mai dernier.
Ce que nous constatons c’est que le périmètre choisi coupe en deux le bassin versant de la Beuvronne, les communes de Montgé en Goële et Moussy le Neuf accueillant des décharges et les sources de la Beuvronne et de son affluent n’ont pas été prises en compte, ni même la majorité des communes du nord-ouest 77 survolées continuellement par les avions d’aéroport de Paris : Nantouillet, Juilly, St Mard, St Mesmes…
La commune de Charny accueillant la plus importante décharge de déchets ultimes d’Europe n’a pas été incluse dans le périmètre.
Ironie du sort ce sont également tous ces villages ruraux où l’ont pratique l’agriculture intensive (pesticides…).
Adenca ne pourra cautionner, en aucun cas, une étude basée sur le périmètre actuel, étude qui serait pour nous vidée de son contenu en excluant les villages ruraux bordant la Beuvronne, l’une des rivières les plus polluées du 77.
Il est vrai que l’ETAT ne finance que 150 000 € pour cette étude, une misère à côté des
60 millions d’euros d'argent public injectés par l’ETAT et les collectivités pour favoriser le projet privé villages « dits nature ».
Une étude de zone cela coûte cher et vu la somme modique engagée par l’ETAT des choix vont devoir être réalisés, est-ce que ce seront une fois de plus les villages ruraux bordant la Beuvronne qui en feront les frais, l’avenir nous le dira.