C’est la question que nous nous posons, en effet à grand renfort de médias M. Barbaux a indiqué créer une vice présidence du CG chargée de l’agriculture, mais pour quoi faire ?
Est-ce pour se battre
contre l’implantation des décharges
sur nos terres agricoles de Brie ?
Nous n’en savons rien
Ce que nous constatons c’est que depuis son élection M. Barbaux est bien muet quand à l’implantation de décharges ISDI sur des terres agricoles à Fresnes sur Marne et Montgé en Goële.
Il doit s’exprimer au plus tôt sur le sujet qu’il soit défavorable à l’implantation de décharges ISDI ou favorable comme son homologue le député du nord-ouest 77 Yves Albarello (UMP)(1) .
Grégory Plesse | 10 Mai 2015, 18h12 | MAJ : 10 Mai 2015, 18h12
Melun, ce jeudi. Corinne Rufet, vice-présidente du conseil régional a rencontré avec de nombreux autres élus EELV du conseil régional le préfet de Seine-et-Marne pour lui demander de ne plus autoriser l’ouverture de décharges dans le département. (LP/G.P.)
Ils ne sont pas contents et tenaient à le faire savoir. Plusieurs élus écologistes du conseil régional, emmenée par Corinne Rufet, la vice-présidente (EELV) chargée de l’environnement, ont été reçus ce jeudi après-midi par le préfet de Seine-et-Marne, à qui ils souhaitaient demander de ne pas autoriser l’ouverture de deux nouvelles décharges, à Moussy-le-Neuf et à Montgé-en-Goële, dont les dossiers sont actuellement en cours d’instruction.
«Lors de la séance du 19 juin, le conseil régional va voter le Plan régional de prévention et de gestion des déchets de chantier (Predec), qui prévoit notamment la mise en place d’un moratoire qui interdit toute nouvelle ouverture de décharge en Seine-et-Marne pendant trois ans», rappelle la vice-présidente. De fait, les industriels multiplient ces derniers mois les demandes d’ouverture de décharge et le 31 décembre dernier, la préfecture de Seine-et-Marne a encore autorisé l’ouverture de deux nouvelles installations de stockage de déchets inertes (ISDI), toujours à Moussy-le-Neuf et à Montgé-en-Goële. «Si le préfet était républicain, il attendrait l’adoption du Predec pour se prononcer, ajoute l’élue, qui souhaite que le représentant de l’Etat «respecte le vote des élus régionaux sur ce sujet».
Alors que démarrent les très nombreux chantiers de transports et de logements du Grand Paris, le Predec avait été élaboré l’an dernier pour éviter que les millions de tonnes de gravats supplémentaires que vont générer ces nouveaux chantiers ne terminent tous en Seine-et-Marne, qui réceptionne déjà actuellement 80% des déchets de chantier produits en Ile de France. Au-delà du moratoire, l’idée est de rééquilibrer le territoire francilien en matière de décharges. Il n’y a ainsi quasiment aucune décharge dans les Yvelines et très peu dans le Val-d’Oise. Les élus et les associations se satisfont d’avoir été reçus par le cabinet du préfet, même si celui-ci n’a fait aucune promesse. «L’important était que nous fassions passer un message ferme et qu’autoriser l’ouverture d’une nouvelle décharge en Seine-et-Marne constituerait pour nous un casus belli». Un nouveau rendez-vous doit être pris entre la préfecture de Seine-et-Marne et les élus écolos. «Je ne mollirai pas», promet Corinne Rufet.