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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 08:58

 

Bientôt une nouvelle décharge ISDI à Villeparisis

 au lieudit "l'Ambrésis" ?

 

C’est ce que semble préconiser

la Fédération Française du BTP

dont le président indique :

 

« Nous sommes partisans

de favoriser

la régularisation des sites illégaux

lorsque c’est possible »

 

 

Au point où vous en êtes à Villeparisis avec :

 

- une installation de traitements de déchets du BTP

- une carrière remblayée par des déchets « dits inertes »

- une installation de traitements de déchets dangereux

- la plus importante décharge de France de déchets dangereux « Seveso à hauts risques » et de l’autre côté du trottoir le fort de Courtry/Vaujours, site où on été réalisés des essais nucléaires

 

 

Une décharge de plus ou de moins

quelle importance ?

 

 

 

Villeparisis  décharge illégale l'Ambrésis

Villeparisis décharge illégale l'Ambrésis

Assemblée Nationale  
Mardi 24 mars 2015, Séance de 17 heures, Compte rendu n° 38

 Table ronde sur les déchets de chantiers liés au Grand Paris

 

Extrait de l’intervention de 

M. Patrick Aimon, président de la Fédération française du bâtiment

 

Grand Paris.

 

La FFB GP représente 50 000 entreprises sur l’ensemble du territoire national dont 10 000 dans le « grand Paris » pour 250 000 emplois. Le Grand Paris constitue pour nous un investissement historique pour un projet ambitieux, nous ne pourrons relever ce défi sans consentir un effort sans précédent. Il y a une dizaine d’années, nos entreprises n’étaient pas habituées aux pratiques de tri et de recyclage telles qu’elles leur incombent aujourd’hui......

 

Le constat que nous partageons avec le président de la FEDEREC BTP, c’est la différence existant entre le volume des déchets à traiter et les capacités de stockage actuelles. Les déchets du BTP en Île-de-France en 2010 représentent près de 30 millions de tonnes par an, dont près de 24 millions de tonnes de déchets inertes. La Société du Grand Paris nous a confirmé que l’ensemble des opérations pourrait produire près de 60 à 80 millions de tonnes de déblais supplémentaires – soit environ une centaine de millions de tonnes de déblais à gérer. À cela il faut ajouter les déchets spécifiques aux bâtiments liés à l’aménagement autour des gares : déchets dus à la construction neuve, à la réhabilitation, à la démolition et à la restructuration lourde.

 

Dans le même temps, la capacité de stockage régionale annuelle ne cesse de décroître. L’enquête menée dans le cadre du Plan régional de prévention et de gestion des déchets du BTP (PREDEC), dont la FFB Grand Paris est membre de droit, montre que la capacité régionale annuelle de stockage ne cessera de décroître jusqu’en 2025. La situation sera critique dès 2018 car les capacités annuelles de stockage régional devraient passer sous la barre des 5 millions de tonnes, voire disparaître en 2025……

 

 

Le renforcement du maillage du territoire en exutoires reste un axe prioritaire pour la FFB Grand Paris. Il est de plus en plus difficile de trouver du foncier pour construire ces installations d’autant plus que les populations refusent leur proximité. Aujourd’hui l’action des collectivités territoriales est essentielle. Il faut réserver dans les documents d’urbanisme, PLU etc., des zones dédiées aux activités de traitement des déchets. Dans les zones où le maillage en déchetteries professionnelles et autres centres de traitement est insuffisant, il faut définir et harmoniser les conditions d’accueil des déchetteries publiques pour les professionnels en termes de traçabilité, de coût et d’horaire… Le foncier doit être mis à disposition à un prix résiduel au bénéfice des sociétés d’économie mixte ou opérateur « déchets » afin de maintenir un coût soutenable pour les entreprises.

 

 

La deuxième priorité consiste à lutter contre les dépôts sauvages et les sites illégaux. À cette fin, il faut développer l’information sur les normes et leurs sanctions. Nos entreprises doivent avoir connaissance des modalités de gestion réglementaire des déchets et des sanctions encourues en cas de non-respect de ces exigences. Cela revient à notre fédération car nul n’est censé ignorer la loi mais l’inflation législative et l’inintelligibilité de la loi rendent impossibles l’application de l’adage…

 

 Nous sommes partisans de favoriser la régularisation des sites illégaux lorsque c’est possible. L’objectif n’est pas de se montrer répressif en fermant les sites non autorisés – ce qui risquerait de créer de nouveaux dépôts sauvages, mais dans les cas où cela est possible, régularisons la situation de ces centres d’accueil illégaux…….

 

 

  Vous pouvez consulter l'intervention complète de M. Aimon à l'aide du lien qui suit :

http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-dvp/14-15/c1415038.asp

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